Sesfils Péleg et Jokthan ont vu la division dans les Hébreux. Les fils de Jokthan étaient au nombre de treize et ont occupé toute la zone orientale de la péninsule arabique (Genèse 10:21-32), mais beaucoup sont allés en Afghanistan ou au Pakistan, comme nous le voyons ci-dessus. Les fils d'Abraham à travers Agar et quelques-uns des fils de Ketura, comme
C'est probablement au XIIe siècle avant notre ère que naquit le royaume d'Israël. Selon l'Ancien testament, il aurait été fondé par le roi Saül 1020-1000 av. Durant les règnes de David puis Salomon, il connait son apogée avant des connaître des périodes de divisions et d'occupations étrangères. Loin de rivaliser avec la puissance Mésopotamienne ou égyptienne, l'ancien royaume d'Israël n'en a pas moins marqué l'histoire de l'humanité. Contrairement à leurs voisins, les Hébreux ne vénéraient qu'un seul dieu, Yahvé. Leur religion devait exercer une grande influence à la fois sur le christianisme et sur l'islam. Terres bibliques L'histoire et les mythes fondateurs du peuple juif sont relatés dans la Bible, qui décrit les premières errances dans le Croissant fertile de ces hommes originaires de Mésopotamie. Selon les récits bibliques, les Hébreux connurent une longue période de captivité en Égypte. Puis Moïse les mena à travers le désert du Sinaï jusqu'à la "Terre promise" de Canaan. Là, sous la houlette de Josué, ils soumirent la majorité des peuples indigènes du pays. Selon l'une des plus célèbres légendes, les murs de Jéricho se seraient écroulés au son des trompettes. Les Hébreux s'organisèrent en tribus, que dirigeaient des "Juges". Devant la résistance des Philistins, un peuple guerrier vivant près de Gaza, dans la plaine côtière du sud, les conquérants décidèrent de s'unir sous l'égide d'un seul roi, Saül v. 1020-1006 av. Son successeur David v. 1006-965 av. battit les Philistins et soumit les États voisins, Moab et Edom, à l'autorité d'Israël. Dernier bastion cananéen à capituler, Jérusalem devint la capitale de son royaume. S'il est impossible de vérifier l'exactitude des récits de la Bible, les résultats des fouilles archéologiques corroborent la conquête du pays de Canaan et la fondation du royaume de Saül. Les succès militaires de David seraient en partie dus à l'incapacité de la Mésopotamie et de l'Égypte, alors aux prises avec leurs propres difficultés, à lui résister. David céda son trône à son fils Salomon 965-928 av. Placé sous le signe de la paix, son règne vit la réalisation de grands projets architecturaux. Le plus important fut le Temple de Jérusalem, destiné à abriter l'arche d'alliance, qui contient les Tables de la Loi remises par Yahvé à Moïse sur le mont Sinaï. Cependant, l'énorme coût de ces ouvrages valut à Salomon une impopularité grandissante parmi ses sujets nombre d'entre eux étaient en effet enrôlés de force sur les chantiers. Il lui fut également reproché d'avoir cédé des terres à la cité phénicienne de Tyr, au nord du pays, en échange d'artisans et de matériaux de construction. En outre, il était soupçonné de vénérer d'autres dieux que Yahvé. Divisions et désunion dans le royaume d'Israël A la mort de Salomon, les tribus du nord d'Israël tentèrent de sensibiliser à leur sort son successeur, Jéroboam II, qui régna de 928 à 911 av. Devant son refus de leur accorder son attention, une révolte éclata. Elle mena à la division de l'état en deux Israël au nord, tandis que les tribus du sud formèrent le royaume de Juda, chacun dirigé par son propre monarque. Cette désunion du peuple hébreu ne pouvait tomber plus mal gouvernée par le pharaon Sheshonq, l'Égypte renaissait de ses cendres. En 924 av. les Égyptiens envahirent Juda et Israël, détruisant de nombreuses villes sur leur passage et assujettissant les Hébreux au paiement d'un tribut. Loin d'apaiser les conflits entre les deux royaumes, cette conquête les raviva, ce qui fournit l'occasion aux États vassaux de Moab et d' Edom de recouvrer leur autonomie. Selon la Bible, des disputes d'ordre religieux vinrent envenimer la situation. Le roi d'Israël Achab 873-852 av. fut en effet accusé d'introduire le culte de Baal, un dieu phénicien. Des chefs religieux, ou prophètes, comme Elie et Elisée, mirent leur peuple en garde contre l'hérésie et les dissensions internes. Dominations assyrienne et babylonienne Aux IXe et VIIIe siècles avant notre ère, l'Empire assyrien, qui dominait alors la région, constituait la principale menace pour les royaumes hébreux. Israël et Juda tombèrent bientôt sous son joug. Les quelques mouvements de révolte se manifestant çà et là furent sauvagement réprimés et des milliers de captifs déportés en Assyrie. En s'effondrant, en 612 av. la puissance assyrienne céda la place à l'Empire néo-babylonien. En 597 av. Nabuchodonosor II écrasa dans le sang une rébellion en Judée Jérusalem fut mise à sac, le Temple de Salomon détruit, ses trésors pillés. Des milliers de Juifs -ainsi appelait-on désormais les Hébreux- furent emmenés de force à Babylone. Au cours de leur exil, les Juifs puisèrent réconfort et soutien dans la religion, garante de l'identité de l
Lepeuple Kassite est issu des montagnes de Zagros entre l’Irak et l’Iran actuels. Les Kassites rétablissent la grandeur de Babylone. Cependant, en 1203, une cité située au nord de la Mésopotamie, Assour, prend de l’assurance. Le roi Tukulti-Ninurta 1 er s’empare de Babylone. Pourtant, les Kassites reviennent et chassent les
Publié le 14/08/2022 à 1410, Mis à jour le 14/08/2022 à 1412 Le pont Antonivskyi qui traverse la rivière Dnipro dans la région de Kherson, contrôlée par la Russie, dans le sud de l'Ukraine, le 23 juillet 2022. ALEXANDER ERMOCHENKO / REUTERS Les soldats ayant franchi le fleuve Dnipro dans la région de Kherson, ville du Sud occupée par Moscou, risquent d'y être coincés après la mise hors d'usage de tous les ponts existants. L'Ukraine a affirmé dimanche que les troupes russes ayant franchi le fleuve Dnipro dans la région de Kherson, ville du sud occupée par Moscou, risquaient d'y être coincées après la mise hors d'usage de tous les ponts existant. Les seuls moyens de traverser le fleuve pour l'occupant sont des pontons près du pont Antonivski mais ils ne pourront pas totalement répondre à leurs besoins», a déclaré à la télévision ukrainienne un député régional, Serguiï lui, la Russie transfère ses centres de commandement de la rive droite du fleuve vers la gauche, consciente qu'en cas d'escalade, ils ne pourront pas être évacués à temps». Il a estimé à le nombre de soldats russes présents sur la rive droite du fleuve et précisé qu'ils peuvent toujours traverser les ponts abimés à pied».À lire aussiDans les tranchées ukrainiennes, en attendant l’offensive vers Kherson le récit de l’envoyé spécial du FigaroLes troupes russes se sont emparées au début de l'invasion de l'Ukraine de Kherson, sur le fleuve Dnipro, la seule capitale régionale qu'elles ont jusqu'à présent réussi à conquérir. Elles ont avancé de quelques dizaines de kilomètres vers l'Ouest mais les trois ponts deux routiers et un ferroviaire qui franchissent le fleuve dans la zone qu'elles contrôlent ont été à plusieurs reprises bombardés ces dernières plus important est le pont Antonivski, en banlieue de Kherson, plusieurs fois touché par des missiles depuis fin juillet. Un autre est le pont de Nova Kakhovka, 50 kilomètres au nord-est, cible de frappes cette semaine. Hier vendredi, nos forces armées ont finalement et avec efficacité frappé le pont près de Nova Kakhovka. Les Russes ne peuvent plus transférer de matériel, de munitions et même de nourriture pour leurs troupes», avait déjà affirmé samedi soir Serguiï lire aussiEn Ukraine, confrontation à haut risque autour de la plus grande centrale nucléaire d’Europe le récit de l’envoyé spécial du FigaroLe ministère britannique de la Défense a confirmé samedi dans son briefing quotidien que les deux principaux ponts routiers donnant accès à la poche du territoire occupée par la Russie sur la rive ouest du Dnipro sont probablement hors d'usage».À VOIR AUSSI - Guerre en Ukraine Il y a une sorte d'enlisement», affirme Alexis Feertchak L'Ukraine affirme être en passe d'isoler une partie des forces russes dans la région de Kherson S'ABONNERFermerS'abonner
Repèrecarte. Les Hébreux et la Bible. Compétence. Je situe et j'ordonne dans le temps Introduction. À la fin du II e millénaire avant J.-C., des tribus appelées les Hébreux se trouvent au Proche-Orient, dans un territoire
En bref … Pour les plus pressés, nous avons repris ci-dessous les événements-clés de l’histoire des Belges et de leur patrie. Toutefois, si à l’occasion de ce tour d’horizon, votre intérêt devait se porter sur l’un ou l’autre événement particulier de cette épopée, nous vous invitons à approfondir le sujet en cliquant sur le lien ad hoc mentionné dans la colonne Pour plus d’infos, consultez les pages ». Et, tant qu'à faire, pourquoi ne pas en profiter pour jeter un coup d'oeil à la frise "Les grandes séquences de l'histoire des Belges" qui vous offre un vaste balayage sur plus de ans d'histoire ... Gaulois et Romains DatesEvènementsPour plus d'infos, consultez les pages -57 Début de la conquête de la Gaule Belgique. Bataille de la Sabis et défaite des Nerviens. Les Aduatiques se rendent. Les Eburons, les Morins et les Ménapiens se soumettent. Nos ancêtres, les Gaulois La conquête de la Gaule Un homme ambitieux Jules César La romanisation Les invasions barbares -52 Coalition gauloise sous le commandement de Vercingétorix. Victoire à Gergovie mais défaite à Alésia -51 Dernière rébellion gauloise conduite par Ambiorix. Extermination de la tribu des Eburons -44 Jules César meurt assassiné -27 Début du règne d'Auguste 162-167 Premières invasions des tribus germaniques 406 Début des grandes invasions barbares Vandales, Suèves, Alains, … Les Mérovingiens DatesEvènementsPour plus d'infos, consultez les pages 451 Les Francs occupent progressivement la Belgique actuelle et le Nord de la France Les invasions barbares Les Francs La dynastie mérovingienne Le règne de Clovis Les rois fainéants et leurs maires du palais 457 Mort de Mérovée, fondateur de la dynastie des Mérovingiens 481 Clovis est élevé sur le pavois et devient roi des Francs 496 Baptême de Clovis et de de ses guerriers 27-11-511 Mort de Clovis et partage de son royaume 570-613 Rivalité entre les reines Frédégonde et Brunehaut. Guerre civile 639 Début de l’ère des rois fainéants Les Carolingiens DatesEvènementsPour plus d'infos, consultez les pages 680 Pépin de Herstal devient maire du palais d'Austrasie Les Carolingiens Les invasions normandes 717 Charles Martel devient maire du palais 732 Victoire de Charles Martel à Poitiers contre les Arabes 737 A la mort de Thierry IV, roi mérovingien, Charles Martel décide de ne pas choisir un nouveau roi. Il prend le pouvoir et règne illégalement jusqu'à sa mort en 741. 741 Carloman et Pépin le Bref succèdent à Charles Martel. Ils installent sur le trône Childéric III, dernier roi mérovingien 751 Pépin convoque à Soissons l'assemblée des Francs et se fait élire roi. Le dernier roi mérovingien est destitué. 754 Naissance de la royauté de droit divin Pépin le Bref est sacré par le pape Etienne II 768 Mort de Pépin le Bref. Partage du royaume entre ses fils Charles, dit Charlemagne, et Carloman 771 Mort de Carloman. Charlemagne réunifie le royaume 778 Expédition en Espagne contre les Sarrasins. Au retour, l'arrière-garde est attaquée à Roncevaux 25-12-800 Le pape Léon III sacre Charlemagne empereur romain d'occident 814 Mort de Charlemagne. Son fils Louis le Pieux le Débonnaire lui succède 820 Début des invasions normandes Vikings Août 843 Traité de Verdun et partage de l'empire de Charlemagne entre ses 3 petits-fils Lothaire, Charles le Chauve Louis le Germanique La féodalité DatesEvènementsPour plus d'infos, consultez les pages 972 Nomination de Notger comme évêque de Liège Naissance des principautés belges L'essor des villes au Moyen-Age Les Croisades La féodalité La Guerre de Cent Ans en quelques lignes Le Comté de Flandre du 9e au 14e siècle Le Comté de Hainaut du 9e au 14e siècle Le Comté de Louvain et le Duché de Brabant du 9e au 14e siècle La Principauté de Liège du 9e au 14e siècle Les autres principautés belges au Moyen Age 1095 Le pape Urbain II prêche la Croisade à Clermont 1096 Départ de la Première Croisade 1099 Prise de Jérusalem. Naissance des Etats latins d'Orient 18-5-1302 Mâtines brugeoises 11-7-1302 Bataille des Eperons d'Or 1337-1453 Guerre de Cent Ans 1345 Assassinat de Jacques Van Artevelde à Gand 1356 Joyeuse Entrée du Brabant Jeanne de Brabant et Wenceslas de Luxembourg concèdent d'importants privilèges aux Brabançons L’Etat bourguignon DatesEvènementsPour plus d'infos, consultez les pages 19-6-1369 Mariage de Marguerite de Maele, héritière du comté de Flandre, avec Philippe le Hardi, duc de Bourgogne L’Etat bourguignon Le comté de Flandre du 9e au 14e siècle 27-4-1404 Mort de Philippe le Hardi et avènement de Jean sans Peur 10-9-1419 Jean sans Peur est assassiné par les partisans du futur roi de France Charles VII Avènement de Philippe le Bon 1425 Fondation de l'Université de Louvain 1430 Fondation de l'Ordre de la Toison d'Or par Philippe le Bon 1454 Gutenberg invente l'imprimerie 15-6-1467 Mort de Philippe le Bon et avènement de Charles le Téméraire 1468 Echec des 600 Franchimontois. Sac de Liège par Charles le Téméraire 5-1-1477 Mort de Charles le Téméraire sous les murs de Nancy. Sa fille, Marie de Bourgogne lui succède 19-8-1477 Mariage de Marie de Bourgogne et de Maximilien d'Autriche 27-3-1482 Mort accidentelle de Marie de Bourgogne. Maximilien d'Autriche assure la régence. Les premiers Habsbourg DatesEvènementsPour plus d'infos, consultez les pages 1494 Emancipation et avènement de Philippe le Beau Les premiers Habsbourg Charles Quint et son empire Réforme et Contre Réforme 25-9-1506 Mort de Philippe le Beau et début de la régence de Marguerite d'Autriche 15-1-1515 Charles Quint devient souverain des Pays-Bas 1516 Organisation d'un service international de poste. L'octroi est accordé, sous forme de monopole à la famille Tour et Tassis 1517 Erasme fonde le Collège des Trois Langues à Louvain. Cette institution, en approfondissant l'étude du grec, du latin et de l'hébreu, permet d'entreprendre une interprétation plus sûre des Ecritures. 1518 La Réforme est introduite à Anvers sous la forme du luthéranisme 1519 Charles Quint acquiert des domaines en Autriche et est sacré empereur 1520 Publication du premier placard de Charles Quint ; condamnation à mort des réformés 1543 Le calvinisme arrive aux Pays-Bas 1545-1563 Concile de Trente 1549 L'imprimeur Christophe Plantin s'installe à Anvers 25-10-1555 Abdication de Charles Quint La période espagnole DatesEvènementsPour plus d'infos, consultez les pages 1556 Philippe II règne sur les Pays-Bas espagnols Le règne de Philippe II Réforme et Contre Réforme Les archiducs Albert et Isabelle La fin de la période espagnole 25-9-1558 Mort de Charles Quint 1559 Philippe II quitte les Pays-Bas pour l'Espagne. Il nomme sa demi-sœur, Marguerite de Parme, gouvernante. 1564 Démission de Granvelle 5-4-1566 Banquet des "Gueux" à Bruxelles 1566 Flambée iconoclaste des protestants débutant à Steenvoorde 1567 Envoi du duc d'Albe aux Pays-Bas 5-6-1568 Décapitation d'Egmont et de Hornes 1569 Planisphère de Mercator à l'usage de la navigation 4-11-1576 Furie espagnole pillage d'Anvers par les troupes espagnoles 1581 Farnèse devient gouverneur des Pays-Bas jusqu'en 1592 1584 Assassinat de Guillaume le Taciturne 1598-1621 Règne des Archiducs Albert et Isabelle 1609-1621 Trêve de Douze Ans 30-1-1648 Traité de Münster qui ferme l'Escaut aux Belges et qui reconnait l'indépendance des Provinces-Unies 1695 Bombardement de Bruxelles par les troupes de Louis XIV la Grand-Place est complètement détruite 1705-1711 Guerre en Belgique. Victoire de Marlborough sur les Français La période autrichienne DatesEvènementsPour plus d'infos, consultez les pages 6-3-1714 Traité de Rastadt. Cession des Pays-Bas aux Habsbourg d'Autriche Le régime autrichien La principauté de Liège aux 16e et 17e siècles La révolution brabançonne La révolution liégeoise Le mouvement philosophique du 18e siècle Le despotisme éclairé 15-11-1715 Traité de la Barrière fermeture de l'Escaut 1719 Exécution d'Anneessens 1722 Création de la Compagnie d'Ostende 20-10-1740 Mort de l'empereur Charles VI. Début du règne de l'impératrice Marie-Thérèse 15-3-1744 Charles de Lorraine devient gouverneur des Pays-Bas autrichiens 1746-1748 Occupation de la Belgique par Louis XV 1780 Joseph II succède à Marie-Thérèse 18-8-1789 Révolution liégeoise 24-10-1789 Révolution brabançonne 11-1-1790 Proclamation de la République des Etats Belgiques Unis 20-2-1790 Mort de Joseph II auquel succède son frère Léopold II La période française DatesEvènementsPour plus d'infos, consultez les pages 1792 Victoire de l'armée révolutionnaire à Jemappes et première occupation française La révolution française L'annexion française L'empire napoléonien 1793 Défaite de l'armée révolutionnaire à Neerwinden et restauration autrichienne 1794 Victoire de l'armée révolutionnaire à Fleurus 1-10-1795 Annexion de la Belgique, de la principauté de Liège, de Stavelot, de Logne, de Malmedy et du duché de Bouillon à la République française 1798 Introduction de la conscription et "Guerre des Paysans" 1798 Liévin Bauwens introduit en Belgique les machines anglaises à filer le coton 9-11-1799 Coup d'Etat de Bonaparte et établissement du Consulat 18-6-1815 Défaite de Napoléon à Waterloo La période hollandaise DatesEvènementsPour plus d'infos, consultez les pages 1815 Le Congrès de Vienne incorpore les départements belges aux Pays-Bas sous le sceptre de Guillaume 1er. Le régime hollandais, tremplin pour l'indépendance Chronique de la révolution belge 25-8-1830 Représentation de "La Muette de Portici" à la Monnaie, à Bruxelles, et émeutes après le spectacle. 23-27/9/1830 Journées de Septembre et révolution belge Retraite hollandaise L’indépendance DatesEvènementsPour plus d'infos, consultez les pages 4-10-1830 Le gouvernement provisoire proclame l'indépendance de la Belgique Chronique de la révolution belge La Constitution belge 27-10-1830 Les troupes hollandaises bombardent Anvers. 7-2-1831 Le Congrès National approuve la Constitution belge 25-2-1831 Le baron Surlet de Chokier prête serment comme régent de Belgique 4-6-1831 Le Congrès National attribue le trône de Belgique à Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha Le règne de Léopold 1er DatesEvènementsPour plus d'infos, consultez les pages 21-7-1831 Prestation de serment du roi Léopold 1er Le règne de Léopold 1er Les premiers trains belges en 1835 La Constitution belge 2-12/8/1831 Campagne des Dix Jours les Hollandais envahissent la Belgique 9-8-1832 Léopold 1er épouse Louise-Marie d'Orléans, fille du roi de France Louis-Philippe. 5-5-1835 Inauguration de la première ligne de chemin de fer reliant Bruxelles et Malines 29-3-1848 Des ouvriers français envahissent la Belgique après le renversement de Louis-Philippe en France. Ils sont repoussés. 1863 Rachat du péage de l'Escaut Le règne de Léopold II DatesEvènementsPour plus d'infos, consultez les pages 17-12-1865 Léopold II prête le serment constitutionnel Le règne de Léopold II Le Congo Belge La "guerre scolaire" Les Flamands et les Wallons Du vote censitaire au suffrage universel 1865 Léopold II et Marie-Henriette 1873-1878-1883 Premières lois linguistiques 1876 Création de l'Association Internationale Africaine 1879 "La loi de malheur" et la "guerre scolaire" 1885 Conférence de Berlin et création de l'Etat Indépendant du Congo 1893 Suffrage universel masculin tempéré par le vote plural. Le vote devient obligatoire. 1895 Léopold II devient souverain de l'Etat indépendant du Congo 1898 Loi d'équivalence linguistique 2/10/1900 Mariage du futur Roi Albert 1er et d'Elisabeth de Bavière 1908 Le Congo devient une colonie belge Le règne d’Albert 1er DatesEvènementsPour plus d'infos, consultez les pages 12/12/1909 Albert 1er prête le serment constitutionnel Le règne d'Albert 1er La Première Guerre mondiale La Belgique dans la Première Guerre mondiale Les Flamands et les Wallons Du vote censitaire au suffrage universel L'évolution sociale 19/05/1914 Loi sur l'instruction obligatoire jusqu'à 14 ans 28/06/1914 Attentat de Sarajevo l'archiduc François-Ferdinand est assassiné 4/08/1914 L'Allemagne envahit la Belgique. La Grande-Bretagne déclare la guerre à l'Allemagne 28/10/1914 Ouverture des écluses de l'Yser et inondation du champ de bataille 22/04/1915 Première utilisation des gaz asphyxiants à Ypres 11/11/1918 Signature de l'armistice avec les Allemands 22/11/1918 Retour triomphal des souverains à Bruxelles. 1919 Premier scrutin au suffrage universel avant la modification de la Constitution de 1921 28/06/1919 Signature du Traité de Versailles 10/01/1920 Incorporation au territoire belge du district neutre de Moresnet ainsi que des cercles d'Eupen et de Malmedy. 1921 Suffrage universel masculin à 21 ans. 10/11/1926 Léopold III épouse Astrid de Suède 1930-1934 "Grande Crise" économique 17/02/1934 Mort du roi Albert 1er Le règne de Léopold III DatesEvènementsPour plus d'infos, consultez les pages 23/02/1934 Léopold III monte sur le trône de Belgique Le règne de Léopold III La politique étrangère de la Belgique L'Allemagne hitlérienne La Deuxième Guerre mondiale La Belgique dans la Deuxième Guerre mondiale 29/08/1935 Mort de la reine Astrid à Küssnacht en Suisse 10/05/1940 L'Allemagne envahit la Belgique 28/05/1940 Capitulation sans conditions signée par Léopold III 18/06/1940 Appel du général De Gaulle lancé depuis Londres 11/09/1941 Le Roi Léopold III épouse religieusement, et dans le plus grand secret, Lilian Baels 19/11/1940 Entretien entre le roi Léopold III et Hitler à Berchtesgaden 7/12/1941 Agression japonaise contre Pearl Harbour et entrée en guerre des Etats-Unis 6/06/1944 Débarquement des Alliés en Normandie 7/06/1944 Le roi Léopold III est déporté en Allemagne 3/09/1944 Libération de Bruxelles 20/09/1944 Le prince Charles est élu Régent du Royaume 16/12/1944 Début de l'offensive von Rundstedt 7/05/1945 Libération de Léopold III par les Américains et début de la Question Royale 8/05/1945 Fin de la Deuxième Guerre mondiale 12/03/1950 Consultation populaire sur le retour du Roi 11/08/1950 Baudouin prête le serment constitutionnel en tant que Prince Royal 16/07/1951 Abdication du roi Léopold III en faveur de son fils Baudouin 1er à la suite de la Question Royale Le règne de Baudouin 1er DatesEvènementsPour plus d'infos, consultez les pages 16/07/1951 Baudouin 1er prête le serment constitutionnel en tant que roi des Belges Le règne de Baudouin 1er Les Flamands et les Wallons Le Congo Belge La politique étrangère de la Belgique 1958 Première exposition universelle d'après-guerre à Bruxelles 1959 Le Pacte scolaire met fin à la "guerre scolaire" 2/07/1959 Le prince Albert, futur roi Albert II, épouse Paola Ruffo di Calabria 15/4/1960 Naissance du prince Philipe, futur roi Philippe 1er 30/06/1960 Indépendance du Congo 15/12/1960 Baudouin 1er épouse Fabiola de Mora y Aragon 1960-61 Grande grève contre la loi unique 1962 Fixation par la loi de la frontière linguistique 1968 Affaire de Louvain "splitsing" de l'Université catholique 1970-1988 Temps de réformes constitutionnelles de la Belgique création des régions et communautés 30/03/1990 Le Roi Baudouin 1er refuse de promulguer la loi sur la dépénalisation de l'avortement, en conflit avec sa conscience. Il sera mis dans l'impossibilité de régner pendant 2 jours. 31/07/1993 Mort du roi Baudouin 1er Le règne d’Albert II DatesEvènementsPour plus d'infos, consultez les pages 9/08/1993 Albert II prête le serment constitutionnel Le règne d'Albert II Les rouages du fédéralisme Les Flamands et les Wallons 1994 La Belgique est un Etat fédéral 1999 Révélation de l'existence de Delphine Boël, fille naturelle d'Albert II 4/12/1999 Mariage du prince Philippe et de Mathilde d'Udekem d'Acoz 25/10/2001 Naissance de la princesse Elisabeth, future reine des Belges après son père 1/01/2002 L'euro remplace le franc belge 2010 Poussée de la N-VA, parti nationaliste flamand 2010-2011 Longue crise gouvernementale de 541 jours 13/7/2012 Scission de l'arrondissement électoral de BHV Bruxelles-Hal-Vilvorde 9/7/2013 Adoption de la 6e réforme de l'Etat 21/7/2013 Albert II abdique pour raisons de santé Le règne de Philippe 1er DatesEvènementsPour plus d'infos, consultez les pages 21/7/2013 Philippe 1er prête le serment constitutionnel Le règne de Philippe 1er
LEgypte au temps de Moïse: L'invasion des étrangers nomades : Keftiou, Hébreux, Philistins, etc. - L'Exode - Le retour en scène des pharaons égyptiens (French Edition) eBook : Vandersleyen, Claude: Amazon.ca: Kindle Store
l'invasion des étrangers nomades, Keftiou, Hébreux, Philistins, etc., l'Exode, le retour en scène des pharaons égyptiens de Claude Vandersleyen chez L'Harmattan Paru le 04/05/2016 Broché 187 pages Public motivé € Disponible - Expédié sous 12 jours ouvrés Quatrième de couverture L'Égypte au temps de Moïse Ce livre doit éclairer le mystère du peuple Keftiou mentionné dans les textes égyptiens. Il est apparu rapidement que l'histoire de ce peuple était parallèle à celle des Hébreux, des Philistins et autres nomades. Les sources sont donc doubles à la fois les récits de la Bible l'Exode et les documents historiques égyptiens. On doit y joindre les fragments de l'historien égyptien Manéthon 3e siècle avant Jésus-Christ et de rares informations en langue cunéiforme de Mari ou plus récentes d'Ougarit. Entre ces deux extrêmes se placent d'une part l'histoire des patriarches, depuis Abraham et l'entrée du peuple hébreu en Égypte et son Exode, et d'autre part l'arrivée de peuples asiatiques comme les hyksos » Manéthon c'est la Deuxième Période Intermédiaire de l'histoire d'Égypte. Biographie Claude Vandersleyen est né à Bruxelles le 26 septembre 1927. Docteur en Philologie classique thèse sur Les guerres d'Amosis, premier roi de la XVIIIe dynastie », il a enseigné l'art et la langue de l'Égypte ancienne de 1969 à 1991 à l'Université Catholique de Louvain.
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Le 27 septembre, lors d'un discours devant l'Assemblée générale des Nations unies, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a présenté une carte du sud de Beyrouth, montrant trois "sites secrets" présumés, dans lesquels le Hezbollah transformerait des missiles de précision, sur ordre de l'Iran. Des accusations qui ont provoqué l'inquiétude dans les milieux diplomatiques et politiques libanais et internationaux, Moscou allant même jusqu'à mettre en garde l’État hébreu contre toute offensive contre le Liban. Si le Hezbollah, premier accusé, s'est contenté de fustiger les "mensonges de Netanyahu" tout en confirmant détenir "des capacités" militaires, en référence à des missiles de précision dont l'existence a été confirmée quelques jours auparavant par son chef, la diplomatie libanaise est passée à l'acte. Après avoir accusé Israël de vouloir "justifier une agression" contre le Liban, le ministre libanais sortant des Affaires étrangères, Gebran Bassil, allié au Hezbollah, a organisé lundi une tournée pour plusieurs ambassadeurs, les emmenant sur les sites présumés mentionnés par l’État hébreu. Benjamin Netanyahu a réagi en affirmant "... que le gouvernement libanais sacrifie la sécurité de la population du Liban pour protéger le Hezbollah ...". Une nouvelle réponse aux Israéliens vient alors de la part du chef de l'État, Michel Aoun, qui prévient que "le Liban fera face à toute agression israélienne".L'Orient-Le Jour revient sur les principales offensives israéliennes contre le Liban depuis 1978, date de l'invasion du Liban-Sud par l’État "Litani" de 1978En 1978, le Liban est déjà ravagé depuis trois ans par la guerre civile. Des milliers de combattants des diverses factions palestiniennes de l'Organisation de libération de la Palestine se trouvent sur son sol et le QG de l'OLP se trouve à Beyrouth. Israël cherche à mettre un terme aux attaques palestiniennes contre son territoire à partir du Liban-Sud. Le 11 mars 1978, un commando de l'OLP s'infiltre en Israël à partir du Liban et prend en otages les passagers israéliens d'un bus à Haïfa. L'opération se termine dans un bain de sang le commando est éliminé et une trentaine de civils israéliens sont tués. Trois jours plus tard, dans la nuit du 14 au 15 mars, Israël lance l'opération "Litani". Les forces israéliennes envahissent le territoire libanais sur une profondeur d'environ 40 km, jusqu'au fleuve Litani. Objectif repousser les combattants palestiniens loin de la frontière israélienne avec le Liban. Des miliciens palestiniens s'enfuient alors vers Saïda et Beyrouth, écrivait le journaliste libanais Roger Geahchan, alors rédacteur en chef adjoint à L'Orient-Le Jour. La Une de L'Orient-Le Jour du 16 mars 1978. Archives OLJLe Liban porte plainte contre Israël devant le Conseil de sécurité de l'ONU. La résolution 425 est adoptée. Elle prévoit essentiellement le retrait des Israéliens et le stationnement dans la zone frontalière sud d'une Force intérimaire des Nations unies au Liban Finul. Le 21 mars, l'opération israélienne prend fin. Les forces de l’État hébreu se retireront des secteurs occupés en plusieurs phases, tout en cédant une portion des territoires libanais occupés à l'Armée du Liban-Sud ASL, une milice libanaise qui lui est "Litani" fait 1 186 civils tués, 285 000 personnes déplacées vers la banlieue sud de Beyrouth, et 82 villages endommagés, dont six entièrement détruits. Des adolescents hébétés inspectent les ruines de leurs foyer, détruit par des frappes israéliennes, le 16 mars 1978. Photo d'archives AFPLe 16 juillet 1981, de nouveaux affrontements ont lieu entre Palestiniens et Israéliens à la frontière libanaise. Trois civils israéliens sont tués par des tirs de roquettes palestiniennes. Israël riposte en bombardant les bureaux de l'OLP à Beyrouth. Certains chiffres font étant de 200 à 300 tués dans la capitale libanaise.Lire aussi Le porte-parole de l’armée israélienne apostrophe Bassil sur TwitterL'opération "Paix en Galilée" de 1982En 1982, la guerre du Liban entre dans sa huitième année. La présence palestinienne armée n'est toujours pas éliminée et constitue encore aux yeux d'Israël une menace directe. Dans la nuit du 3 au 4 juin, l’ambassadeur israélien à Londres, Shlomo Argov, est grièvement blessé dans un attentat. L'OLP désavoue l'attaque, mais cela n'empêche pas Israël de riposter au Liban. L'aviation israélienne bombarde massivement des positions et des camps palestiniens au Liban-Sud et dans la banlieue sud de Beyrouth, faisant 60 tués et 270 blessés. Le lendemain, les Israéliens bombardent 38 localités du Liban-Sud, faisant 150 tués et 250 blessés. Le même jour, le Conseil de sécurité de l'ONU, saisi par le Liban, adopte unanimement la résolution 508 en vertu de laquelle un cessez-le-feu immédiat est réclamé. C'est bien le contraire qui aura lieu le lendemain avec le lancement de l'opération "Paix en Galilée". Israël envahit le Liban avec plus de 70 000 hommes. Il veut en finir avec l'OLP, dont les cadres et les combattants se trouvent notamment à Beyrouth-Ouest. Il passe outre une nouvelle résolution du Conseil de sécurité 509 votée le jour même et poursuit son avancée en territoire libanais. La Une de L'Orient-Le Jour du 7 juin 1982. Archives OLJSous le commandement du ministre de la Défense de l'époque, Ariel Sharon, les forces israéliennes progressent jusqu'à Beyrouth et ses banlieues. Elles arrivent à Baabda, siège de la présidence de la République libanaise, avec le soutien des Forces libanaises de Bachir Gemayel. Des affrontements ont lieu avec les forces syriennes du président de l'époque, Hafez el-Assad, qui sont au Liban depuis 1976. Une colonne de blindés israéliens sur la route de Fayadiyé, en banlieue de Beyrouth, le 12 juillet 1982. Photo d'archives L'OLJIsraël veut la tête de Yasser Arafat et l'anéantissement de l'OLP. Fin juin, il contrôle la moitié du Liban et assiège Beyrouth-Ouest où se trouve le leader palestinien. Mais sous pression diplomatique et face à une résistance militaire palestinienne acharnée, un accord parrainé par les États-Unis est trouvé en août. En vertu de cet accord, Yasser Arafat et ses combattants quittent le Liban par la mer pour Tunis. L'opération se prolonge jusqu'au 1er septembre de la même année. Les troupes syriennes évacuent également Beyrouth-Ouest en vertu de cet accord, et une force multinationale débarque afin d'assurer la sécurité du secteur. Des soldats israéliens jouant au ping-pong dans le secteur du port de Beyrouth, le 25 juillet 1982. Photo d'archives L'OLJQuelques jours auparavant, Bachir Gemayel est élu président de la République. Il sera assassiné le 14 septembre. La même nuit, les forces israéliennes pénètrent dans Beyrouth-Ouest pour la première fois. Deux jours plus tard, des miliciens des Forces libanaises et autres factions chrétiennes pénètrent dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila, également situés à Beyrouth-Ouest, et y commettent des massacres, sous l’œil des forces israéliennes. L'armée israélienne se retire finalement vers le Liban-Sud où elle occupera une "zone de sécurité" jusqu'en l'an 2000. Un éphémère accord de paix est signé entre le Liban et Israël en mai 1983, sous la présidence d'Amine Gemayel. Mais cet accord sera abrogé quelques mois plus tard. En parallèle de l'invasion israélienne, le Hezbollah chiite est créé, avec le soutien de l'Iran. Il s'appelle alors la "Résistance islamique au Liban". Mais ce n'est que trois ans plus tard, en 1985, que le parti publie son manifeste fondateur. Sept ans plus tard, le 16 février 1992, le secrétaire général du Hezbollah, Abbas Moussaoui, est tué par une frappe aérienne israélienne au Liban-Sud. C'est le chef actuel du parti chiite, Hassan Nasrallah, qui lui succède.Lire aussi En dépit des menaces israéliennes, Baabda ne croit pas à une nouvelle guerre contre le Liban, le décryptage de Scarlett HaddadL'opération "Justice rendue" de 1993L'année d'après, le 10 juillet 1993, le Hezbollah mène une opération contre des militaires israéliens au Liban-Sud, tuant cinq d'entre eux. Deux autres attaques suivent, les 19 et 23 juillet, faisant également des morts dans les rangs de l'armée israélienne. L’État hébreu riposte alors le 25 juillet, en lançant l'opération "Justice rendue". L'offensive israélienne fait 132 morts côté libanais, en majorité des civils. Des centaines de milliers de Libanais fuient également le Liban-Sud vers le nord du pays. Un accord de cessez-le-feu initié par Washington est signé le 31 juillet, mettant fin à sept jours de frappes israéliennes et aux tirs de roquettes du Hezbollah contre le nord d' "Raisins de la colère" de 1996Trois ans plus tard, les hostilités entre le Hezbollah, solidement ancré au Liban-Sud, et Israël, reprennent. Le 11 avril 1996, Israël lance l'opération "Raisins de la colère", affirmant vouloir mettre un terme aux tirs de roquettes du parti chiite qui visent des villes du nord israélien. L'armée israélienne bombarde alors des villages du Liban-Sud, la banlieue sud de la capitale, ainsi que Baalbeck, dans la 18 avril, l'aviation israélienne bombarde un camp de l'ONU accueillant des déplacés près du village de Cana, au Liban-Sud. Bilan 106 civils, dont des femmes et des enfants, sont tués. Des dizaines d'autres sont horriblement mutilés. Israël évoque alors une erreur technique. Une enquête menée par l'ONU après le massacre conclut en mai 1996 qu'"on ne peut écarter totalement cette hypothèse, mais il est très peu probable que le bombardement du poste des Nations unies à Cana soit le résultat d'une grossière erreur technique et ou de procédure".Des Casques bleus et des civils évacuent les corps des victimes du bombardement de Cana Liban-Sud, perpétré le 18 avril 1996 par l'armée israélienne. Photo d'archives AFP / Joseph BarrakLe 26 avril, un accord de cessez-le-feu est conclu entre les belligérants, prévoyant l'interdiction de cibler les civils de part et d'autre. Il est supervisé par un comité coprésidé par Paris et Washington.Pour mémoire Massacre de Cana "un cauchemar!", se souvient Timur Goksel, ex-porte-parole de la Finul et témoinLes bombardements de juin 1999 et de février 2000En 1999, Ehud Barak est Premier ministre d'Israël. Il s'engage alors à retirer unilatéralement les forces israéliennes encore présentes au Liban-Sud, dans un délai d'un an. Cela ne l'empêche pas d'ordonner des frappes contre le Liban les 24 et 25 juin 1999. En réponse à de nouveaux tirs de roquettes du Hezbollah contre le nord d'Israël, l'aviation de l’État hébreu bombarde des infrastructures libanaises, notamment des centrales électriques à travers le pays. Deux d'entre elles, ainsi que cinq ponts, sont ainsi détruits. L'offensive israélienne fait huit morts et 67 blessés, ainsi que sept disparus, écrivait L'Orient-Le Jour dans son numéro du 25 juin d'après, les 7 et 8 février 2000, Israël bombarde à nouveau l'infrastructure du Liban, après la mort de cinq de ses soldats au Liban-Sud. Des centrales électriques sont à nouveau visées. Les frappes font vingt blessés, comme l'indiquait L'Orient-Le Jour dans son numéro du 8 février la nuit du 22 au 23 mai 2000, les forces israéliennes, en application du plan Barak, se retirent du Liban-Sud, après 22 ans d'occupation.Lire aussi Netanyahu, Nasrallah et la distanciation, l'édito de Michel ToumaLa guerre de juillet 2006Depuis le retrait israélien, le Hezbollah, devenu un acteur politique central du système libanais, continue d'améliorer ses capacités militaires. Israël, lui, poursuit ses violations de l'espace aérien et terrestre libanais de manière régulière. Le 12 juillet, un commando du Hezbollah franchit la frontière avec Israël et attaque une patrouille israélienne, capturant deux soldats, tuant trois autres et faisant plusieurs blessés. Le parti chiite espérait un échange avec des prisonniers libanais en Israël. La riposte de l’État hébreu, dirigé à l'époque par le Premier ministre Ehud Olmert et qui tient pour responsable l’État libanais, ne se fait pas attendre. Le jour même, Israël bombarde le territoire libanais. Objectif libérer ses deux soldats otages, faire cesser les tirs de roquettes du Hezbollah, et obtenir le désarmement des milices, à savoir le parti chiite, afin de paver la voie au déploiement de l'armée libanaise à la frontière du Liban-Sud. L'aéroport de Beyrouth, visé par une frappe israélienne, durant la guerre de juillet 2006. Photo d'archives Ramzi MoucharafiehD'abord limitées aux secteurs situés dans le sud du pays du Cèdre, les frappes israéliennes s'étendent le lendemain à tout le territoire, capitale inclue. Aéroport, ponts, centrales électriques ne seront pas épargnés. La banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, paie un lourd tribut. L'offensive israélienne ne se limite pas aux frappes aériennes. L'infanterie de l’État hébreu entre également en action et pénètre en territoire libanais, occupant plusieurs villages du Liban-Sud, où il fait face à la résistance du Libanais fuyant à pieds à Damour Liban-Sud l'offensive israélienne, lors de la guerre de juillet 2006. Photo d'archives Ramzi MoucharafiehLe 11 août, après 33 jours de conflit, le Conseil de sécurité de l'ONU adopte la résolution 1701 qui prévoit principalement l'arrêt des hostilités et le déploiement des Casques bleus au Liban-Sud afin de superviser l'arrêt des libanais, le conflit aura coûté la vie à 1200 personnes, pour la plupart des civils. Côté israélien, le bilan s'élève à 160 morts, en majorité des militaires. Les corps des deux soldats enlevés par le Hezbollah ont ensuite été récupérés par Israël en 2008 dans le cadre d'un accord d'échange avec le Hezbollah. Depuis la guerre de juillet, aucune offensive israélienne n'a visé le Liban. Toutefois, l'aviation israélienne a frappé à plusieurs reprises des éléments du Hezbollah à la frontière libano-syrienne, alors que le parti chiite se bat aux côtés du régime du président syrien, Bachar el-Assad. Quelques accrochages à la frontière Sud ont également eu lieu entre combattants du Hezbollah et militaires israéliens, notamment en aussiLes menaces israéliennes accéléreraient-elles la formation d’un gouvernement ?La Russie met en garde Israël contre d'éventuelles frappes près de l'aéroport de Beyrouth
Yahvédevient un dieu pour les Hébreux. Le premier roi des Hébreux, choisi par a les ignorer complètement. Dans un premier temps, en compétition avec les chrétiens, les juifs vont se lancer dans le prosélytisme. Lorsque celui-ci sera interdit par Septime Sévère en 211, le judaïsme va se refermer, Yahvé sera le dieu du peuple qu’il a choisi. Il perdra sa
C'est le nom donné au pays habité autrefois par les Israélites. Il dérive de l'hébreu Pelèchèt, pays des Philistins, que les Grecs appliquaient à la région côtière d'abord, et qu'ils ont étendu, ensuite, à toute la contrée c'est par erreur que le vieil Ost. et Mart, lisaient Palestine, au lieu de Philistie, dans Ex 1514, Ps 6010 10810, etc. ; l'appellation de Palestine est postérieure à l'époque grecque.On nomme aussi cette région Canaan, ou pays de Canaan, du nom, très ancien, des premières tribus qui s'y établirent au début des temps historiques ; Terre d'Israël, en souvenir du surnom donné au patriarche Jacob ; Judée, appellation qui fut surtout employée par les Romains ; Terre promise, qualificatif qui rappelle les promesses faites à Abraham ; Terre sainte, expression employée d'abord par les Juifs alexandrins et par les chrétiens à partir du II° siècle ; Terre de l'Eternel, Pays biblique, Palestine au temps de Josué et des Juges Voir Atlas 17La Palestine sous la Royauté Voir Atlas 18La Palestine au temps de Jésus-Christ Voir Atlas 6 Voir Atlas 16La Palestine Moderne Voir Atlas 19La Palestine à vol d'oiseau Voir Atlas 21I Limites. Il est difficile de déterminer d'une manière précise les anciennes limites de la Palestine, car elles ont beaucoup varié au cours de l'histoire d'Israël. Lorsque les auteurs israélites indiquaient les frontières de leur pays, ils se servaient de deux formules équivalentes qui les résumaient dans leurs grandes lignes De Dan à Béer-Séba » Jug 201 ou des environs de Hamath jusqu'au torrent d'Egypte » 1Ro 865.La Palestine est un quadrilatère allongé, mesurant 240 km. de long sur 120 de large environ. Elle représente, en gros, la superficie de quatre départements français ou les trois-quarts de la Nord, elle avait pour limite le cours inférieur du Nahr el-Litani, l'ancien Leontes, le fleuve de la séparation » ; les derniers contreforts du Liban et de l' l'Est, la contrée volcanique du Hauran. Elle suivait la piste appelée route des Pèlerins », et, plus bas, le plateau de Hamad, vaste désert de pierres et de sables. Elle atteignait l'échancrure de l'oued el-Môdjib, l'ancien torrent de l'Arnon, qui séparait les tribus d'Israël du pays de Sud, elle descendait beaucoup plus bas que la mer Morte, formant un arc de cercle vers Kadès Aïn-Koudeïs dans le Négeb, puis remontait en suivant l'oued el-Abyad qui se jette dans l'oued el-Arîch, l'ancien torrent d'Egypte »,A l'Ouest, elle est limitée par la frontière incertaine de la Philistie et les rives de la Méditerranée. Sa situation en faisait le trait d'union naturel entre la Babylonie et l'Egypte, deux pays de vieille culture. Pourtant, de par sa topographie accidentée, elle était relativement isolée. Elle offrait une certaine imperméabilité, non seulement aux influences étrangères, mais aussi aux invasions ; elles étaient obligées de suivre les plaines côtières, qui les écartaient du coeur du pays. Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !
Selonla tradition musulmane, ce texte fut révélé par Dieu au prophète Mahomet. Celui-ci reçut, pendant 20 ans, des révélations sous forme de visions. Dans l'islam, le Coran est Lire l’article. David. David, à la fois berger, poète, guerrier, roi et prophète, est un personnage important de la Bible hébraïque et chrétienne. Il est également cité dans le
Livre fondateur, la Torah raconte la naissance du peuple d'Israël dans les replis du Croissant fertile, qui s'étend du Tigre jusqu'à la vallée du Nil. D'après la Bible, les descendants du patriarche Jacob demeurent quatre cents ans dans le royaume égyptien. Ils y mènent une vie d'esclaves, sous la férule de Pharaon, qui les utilise comme main-d'?uvre pour construire ses villes-entrepôts de Ramsès et Pitom. Moïse guide son peuple hors d'Egypte, assisté de Yahvé, qui fait pleuvoir un déluge de plaies sur le pays. Talonnés par les soldats de Pharaon, 600 000 Hébreux franchissent la mer Rouge, dont le prophète a miraculeusement ouvert les flots. Au terme de quarante ans d'errance dans le désert, les Israélites parviennent au mont Sinaï, au sommet duquel Moïse scelle l'alliance de son peuple avec Dieu. Suivra la conquête de la Terre promise - le pays de Canaan la Palestine actuelle, puis, après des batailles acharnées, la naissance du royaume d'Israël, sous le règne de Saül 1030-1010 av. Une pure légende? La cité de Pitom n'existait pas au milieu du XIIIe siècle avant l'ère chrétienne. Surtout, les archives égyptiennes, qui consignaient tous les événements administratifs du royaume pharaonique - n'ont conservé aucun souvenir de cette présence juive. Rien non plus sur l'Exode, qui n'est pas davantage prouvé par les recherches archéologiques ou épigraphiques. La présence au pied du mont Sinaï de 600 000 hommes - 2 millions environ, si l'on ajoute les femmes et les enfants - aurait pourtant dû laisser quelque empreinte. La fuite des Hébreux vers la Palestine paraît, en elle-même, peu vraisemblable les contrées de Canaan étaient alors entièrement sous la coupe des Egyptiens. Cette démarche a autant de sens que fuir Moscou pour Varsovie au temps du stalinisme», souligne Françoise Briquel-Chatonnet, directrice de recherche au CNRS Les Cahiers de l'Histoire, 2001. La conquête de la Terre promise - rapportée dans le livre de Josué, successeur de Moïse, vers 1230 avant Jésus-Christ - décrit un peuple en armes, qui semble avoir effacé de sa mémoire le premier des Dix Commandements. Les combats sont sanguinaires, les chefs de guerre féroces, les victoires époustouflantes. Les robustes remparts de Jéricho la rebelle s'effondrent au son des trompettes en corne de bélier de Josué, qui s'empare de Jérusalem. A Gabaon, le guerrier hébreu obtient de Yahvé qu'il suspende la course du soleil, le temps de passer les autochtones au fil de l'épée. Une fois installé sur la Terre promise, Josué réunit les 12 tribus d'Israël à Sichem et fonde la première confédération israélite. Une grande geste nationale, qui ne résiste pas à l'analyse historique, comme le montrent les archéologues de Tel-Aviv Israel Finkelstein et Neil Asher Silberman. Au XIIIe siècle avant l'ère chrétienne, les garnisons égyptiennes tiennent fermement le pays de Canaan, où coexistent de multiples cités-Etats vassalisées. En fait de place forte imprenable, Jéricho n'est qu'un bourg sans murailles. Le peuple hébreu? Seule une stèle de l'époque, attribuée au pharaon Merenptah, le mentionne Israël est anéanti et n'a plus de semence.» Phrase lapidaire, qui ne permet pas de déduire que les tribus d'Israël constituaient alors un peuple unifié autour d'un seul Dieu, avant même de se constituer en corps politique. Elle semble plutôt se référer à un peuple d'un faible poids face aux géants voisins qui vénèrent d'autres dieux, les Assyriens, les Egyptiens, puis les Babyloniens. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Les Hébreux n'ont donc jamais conquis la Palestine, pour la bonne raison? qu'ils étaient déjà sur place! Deux hypothèses s'affrontent. Entre - 1250 et - 1100, la région du Levant sombre dans le marasme. Les habitants s'appauvrissent, l'artisanat et le commerce déclinent. Des jacqueries éclatent contre les potentats locaux, qui étranglent les populations sous le garrot de l'impôt. Selon le postulat de l'archéologue William Dever, des citadins ruinés, des marginaux et des pasteurs semi-nomades se replièrent alors vers les montagnes de Judée et de Samarie. Ils auraient été les premiers Israélites. Israel Finkelstein fournit une autre explication. Les Hébreux des origines seraient des bergers venus s'établir dans les régions montagneuses du centre de Canaan, au XIIe siècle. Dans ces confins au sol rocailleux et aux épaisses futaies, 250 communautés auraient vécu des fruits de l'agriculture, isolées les unes des autres, sans administration ni instance politique. Les fouilles dans cette région ont exhumé des vestiges de hameaux comportant des silos à céréales et des enclos pour le bétail. Là, contrairement à d'autres sites de Cisjordanie, aucun os de porc n'a été retrouvé. Et Israel Finkelstein d'affirmer Les habitants de ces villages n'étaient autres que les peuplades indigènes de Canaan, qui, petit à petit, ont fini par développer une identité ethnique que l'on peut qualifier d'israélite.» Les plus lus OpinionsLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne RosencherChroniquePar Gérald BronnerLa chronique d'Aurélien SaussayPar Aurélien Saussay, chercheur à la London School of Economics, économiste de l'environnement spécialiste des questions de transition énergétique
I Les premiers rois ou l'âge d'or des Hébreux (XI e -X e siècles av. J.-C.) Après leur entrée en Canaan, les Hébreux vivent encore un temps en plusieurs tribus divisées. Mais les peuples voisins sont menaçants. Les
Chapitre 6 Introduction Les chars de combat tels que nous les connaissons sont introduits pour la première fois sur le champ de bataille par les Anglais pendant la première guerre mondiale, mais les chariots de guerre tirés par des chevaux datent de la lointaine antiquité et apparaissent fréquemment dans les Écritures. Ils sont mentionnés la première fois au moment de l’Exode du peuple Hébreu hors d’Égypte. Dans le livre de l’Exode, on lit Le pharaon choisit six cents de ses meilleurs chars qu’il fit suivre de tous les autres chars d’Égypte chacun d’eux était pourvu d’un équipage de trois hommes Exode Verset 1 Je commence maintenant de lire le chapitre six du livre de Zacharie. Je regardai de nouveau et je vis quatre chars déboucher d’entre les deux montagnes de bronze Zacharie Cette huitième et dernière vision conclut les messages que Zacharie reçoit en une seule nuit, et qui brossent à grands traits l’avenir de la nation d’Israël. La dernière vision reprend le thème des deux premières, d’une part, celle des chevaux qui parcourent toute la terre, et d’autre part, celle des cornes et des artisans Zacharie ; qui prédisent le châtiment des nations hostiles à Israël. On retrouve donc la même idée dans la huitième vision, sauf qu’ici il n’est plus question de cavaliers partis en reconnaissance, mais de chars de guerre tirés par des chevaux qui entrent sur scène après être sortis de deux montagnes de bronze. Plus loin, l’ange dit qu’ils sont envoyés par l’Éternel pour exécuter le jugement des pécheurs dans le monde entier Zacharie Ce châtiment a déjà été suggéré dès la première vision, mais alors, quand les cavaliers font leur rapport à l’Ange de l’Éternel, ils disent Nous venons de parcourir la terre et nous avons constaté qu’elle est toute tranquille et calme Zacharie Ici, par contre, dans la huitième vision, ce calme est rompu et comme le prophète Aggée l’a déjà annoncé Aggée Dieu commence à ébranler les nations. Ces violentes secousses doivent accompagner la seconde venue du Messie, ce que confirment d’autres prophètes. Par exemple, Ésaïe écrit L’Éternel va venir dans le feu et ses chars surviendront comme un vent d’ouragan pour verser sa colère avec fureur et pour accomplir ses menaces comme des flammes. Car, c’est avec le feu que l’Éternel exercera son jugement et avec son épée qu’il châtiera tous les humains, et l’Éternel fera un très grand nombre de victimes Ésaïe En hébreu, l’article défini les » précède deux montagnes ». Ce détail grammatical a son importance car il peut signifier qu’il est question de deux montagnes spécifiques qui sont alors le mont Sion et le mont des Oliviers. En effet, les chariots de guerre partent vers le nord et le sud Zacharie 8, ce qui correspond aussi à l’orientation de la vallée du Cédron ou vallée de Josaphat qui est flanquée des mont Sion et mont des Oliviers. Oui mais voilà, comme ces montagnes sont en bronze », un alliage de cuivre et d’étain, on est obligé de donner à ces montagnes un sens symbolique, ce qui veut dire qu’elles n’existent que le temps de la vision. Dans les Écritures, le bronze » symbolise le juste jugement du péché. En effet, dans la cour extérieure du Temple, en face de la porte d’entrée du Tabernacle se trouve premièrement la cuve de bronze qui sert aux ablutions des prêtres dans l’exercice de leur sacerdoce, et deuxièmement l’autel de bronze ou autel des holocaustes. Ces deux mobiliers du Temple sont liés aux rites d’expiation des péchés d’Israël. Et dans le livre de l’Apocalypse, quand Jésus prononce les sentences sur les sept églises, l’apôtre Jean décrit le Seigneur en disant qu’il a des pieds qui étincelaient comme du bronze incandescent au sortir du creuset » Apocalypse ; comparez Apocalypse Ces deux montagnes de bronze » font penser, d’une part, aux deux colonnes de bronze à l’entrée du Temple de Salomon 1Rois et d’autre part, à la mythologie des peuples voisins d’Israël. En effet, selon les croyances païennes de l’époque, deux montagnes forment la porte du ciel d’où le soleil s’élance le matin. Que ces deux masses de bronze représentent les colonnes du Temple ou les battants de la porte du ciel, elles évoquent l’irruption de la puissance divine dans le monde des humains. La vision comprend quatre chars, un chiffre symbolique qui rappelle les quatre points cardinaux et qui signifie que le jugement s’étend dans toutes les directions ; il est universel. La terre entière subit le châtiment divin et pas le moindre recoin n’y échappe. Ces chars ont aussi un rapport avec la vision des quatre cavaliers de l’Apocalypse Apocalypse qui jugeront le monde au Jour de l’Éternel », c’est-à-dire pendant les sept ans de la Tribulation. L’apôtre Jean les voit s’élancer l’un après l’autre quand Jésus-Christ sous les traits d’un agneau, ouvre les quatre premiers des sept sceaux du jugement. Ces quatre chevaliers de l’Apocalypse sortent de l’ombre et montent des chevaux qui sont respectivement de couleur blanc, rouge feu, noir et blême. Dans la dernière vision de Zacharie, l’ordre des chevaux est différent. Ils se succèdent en commençant par le rouge, puis vient le noir, le blanc, et enfin le blême. La signification des différentes couleurs ne nous est pas donnée mais on peut la deviner. Seul le dernier des quatre chevaux, le blême, occupe la même position chez Zacharie et chez Jean, l’auteur de l’Apocalypse. Dans sa première vision, Zacharie voit des chevaux de trois couleurs différentes Zacharie roux ou rouges, blêmes, puis blancs, mais aucun cheval noir. Verset 2 Je continue maintenant la description de la huitième vision de Zacharie. Au premier char étaient attelés des chevaux rouges, au second, des chevaux noirs Zacharie ; auteur. La couleur des chevaux est très significative. Le rouge est la couleur du sang versé et donc de la guerre. Dans le livre d’Ésaïe, on lit Pourquoi tes vêtements sont-ils tachés de rouge et pourquoi tes habits ressemblent-ils à ceux des vendangeurs qui foulent au pressoir ? – C’est que j’ai été seul à fouler la cuvée. Et nul parmi les peuples n’a été avec moi, oui, j’ai foulé les peuples dans ma colère, je les ai piétinés dans mon indignation. Leur sang a rejailli sur mes habits, j’ai taché tous mes vêtements Ésaïe Et dans le livre de l’apocalypse, on lit Un autre cheval sortit il était rouge feu. Son cavalier reçut le pouvoir de bannir la paix de la terre pour que les hommes s’entre-tuent, et une grande épée lui fut donnée Apocalypse Les chevaux noirs représentent la détresse, le deuil et la famine. Décrivant une scène de jugement, le prophète Ésaïe écrit J’habillerai le ciel de noir et je le couvrirai d’un habit de toile de sac Ésaïe Pareillement, Jérémie dit À cause de cela la terre sera dans le deuil, et le ciel deviendra noir Jérémie ; auteur. Et dans le livre de l’Apocalypse, on lit Je vis venir un cheval noir. Son cavalier tenait une balance dans la main. Et j’entendis comme une voix venant du milieu des quatre êtres vivants ; elle disait – Un litre de blé au prix d’une journée de travail et trois litres d’orge pour le même prix. Quant à l’huile et au vin, épargne-les ! Apocalypse Verset 3 Je continue le texte. Au troisième char étaient attelés, des chevaux blancs, et au quatrième, de vigoureux chevaux mouchetés Zacharie La traduction du mot mouchetés » est incertaine, car il peut aussi vouloir dire blême, vert-gris ou tachetés de rouge ». Le mot pour cette couleur n’apparaît que deux fois dans les Écritures ici et dans le livre de la Genèse 12 où elle décrit la couleur des béliers de Jacob. En tout cas, ces chevaux mouchetés », qui sont au moins de deux couleurs différentes, leur donnent un aspect lugubre qui représente probablement la mort, due à plusieurs causes à la fois comme la peste ou une épidémie grave, ou encore la guerre et la famine. Dans le livre de l’Apocalypse, Jean dit Et je vis venir un cheval blême. Son cavalier s’appelle “ La Mort ” et il était suivi du séjour des morts. Il leur fut donné le pouvoir sur le quart de la terre de faire périr les hommes par l’épée, la famine, les épidémies et les bêtes féroces Apocalypse Dans les Écritures, la couleur blanche a toujours une connotation positive ; elle représente la joie, le triomphe, le bonheur, mais aussi la victoire militaire, la justice et la vérité. Dans le livre de l’Ecclésiaste, Salomon écrit Qu’en tout temps tes vêtements soient blancs et que le parfum ne manque pas sur ta tête Ecclésiaste Et dans le livre de l’Apocalypse, l’apôtre Jean dit Et je vis venir un cheval blanc. Son cavalier était armé d’un arc. Une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre Apocalypse Là-dessus, je vis le ciel ouvert et voici, il y avait un cheval blanc. Son cavalier s’appelle “ Fidèle et Véritable ”. Il juge avec équité, il combat pour la justice Apocalypse Versets 4-5 Je continue le texte. Je demandai à l’ange qui me parlait – Que représentent ces attelages, mon seigneur ? L’ange me répondit Ce sont les quatre vents des cieux, qui sortent du lieu où ils se tenaient devant le Seigneur de toute la terre Zacharie ; auteur. En hébreu, le même mot signifie vent, souffle ou esprit ». Ces quatre vents » personnalisés et animés d’une force destructrice vont dans la direction des quatre points cardinaux. Ils pourraient simplement représenter la puissance de Dieu en action Psaumes mais il semble préférable de considérer ces vents comme des êtres angéliques qui partent pour exercer le jugement de l’Éternel. Avant de recevoir leur ordre de mission, ces vents se tenaient devant le Seigneur de toute la terre » prêts à lui obéir au doigt et à l’œil. C’est ainsi que les Écritures présentent souvent les anges. Dans le psaume 103, le psalmiste écrit Louez donc l’Éternel, vous tous ses anges vaillants et forts qui faites ce qu’il dit dès qu’il vous le demande ! Oui, louez l’Éternel, vous toutes ses armées célestes, vous qui, à son service, exécutez sa volonté Psaumes Et dans le psaume 104 Tu fais des vents tes messagers, les éclairs sont tes serviteurs Psaumes Que ce soit dans l’Ancien ou dans le Nouveau Testament, la mention des quatre vents est toujours faite dans un contexte de jugement. Jérémie écrit Je ferai venir sur lui quatre vents des quatre coins de l’horizon, et je le disperserai à tous vents. Dans toutes les nations, on verra arriver des fugitifs d’Élam Jérémie ; comparez Daniel Et dans l’Apocalypse, l’apôtre Jean dit Je vis quatre anges ; ils se tenaient debout aux quatre coins de la terre. Ils retenaient les quatre vents de la terre pour qu’aucun vent ne souffle ni sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre Apocalypse L’expression, le Seigneur de toute la terre », est un titre spécifique qui fait référence au règne universel du Messie pendant le millénium ; on trouve aussi ce titre chez le prophète Michée Michée Verset 6 Je continue le texte. Le char tiré par les chevaux noirs se dirige vers le pays du nord ; celui qui est attelé des chevaux blancs les suit ; les chevaux mouchetés partent en direction du pays du midi Zacharie L’ange-interprète indique maintenant à Zacharie les deux destinations que vont prendre les chevaux de différentes couleurs. Les rouges ne restent pas sur la touche car il en est question dans le prochain verset. Aucun chariot de guerre ne va à l’ouest ou à l’est parce que d’un côté c’est la Méditerranée et de l’autre, le désert d’Arabie. Littéralement, le texte dit que les chevaux noirs partent vers la terre du septentrion », une expression qui désigne habituellement la Babylonie et l’Assyrie. Même si sur une carte, Babylone est plutôt à l’est de la Palestine, pour s’y rendre on est d’abord obligé d’aller en direction du nord. Parlant de l’invasion babylonienne, le prophète Jérémie écrit C’est, en effet, du nord que le malheur viendra se déverser sur tous les habitants de ce pays Jérémie Les chevaux noirs partent en premier parce qu’ils représentent le jugement de la guerre. Ils sont suivis des blancs, symboles de victoire. Cette image annonce le triomphe de l’Éternel sur ses ennemis, et plus particulièrement sur Babylone. Cette prophétie s’est déjà accomplie et s’accomplira encore une fois. En effet, à la fin des temps, pendant la deuxième moitié de la période appelée Tribulation, Dieu jugera le monde entier par un châtiment particulier dirigé contre Babylone Apocalypse 10, 21 ; à cause du système pervers qu’elle personnifiera à cette époque. Mais le premier accomplissement de cette prophétie a eu lieu peu de temps après que Zacharie l’ait reçue sous forme de vision. En effet, même après avoir été conquise par Cyrus, Babylone n’avait toujours pas subi le châtiment et la destruction dont plusieurs prophètes l’avaient menacée Ésaïe 13-14 ; Jérémie 50-51 ; Habaquq 2. Or, il est nécessaire que cette ancienne capitale soit détruite à tout jamais parce que, d’une part, il faut que toutes les prophéties dirigées contre elles s’accomplissent, et d’autre part, aussi longtemps que Babylone conserve l’espoir de retrouver son rang de grande puissance, elle peut redevenir menaçante pour Israël. Voilà pourquoi, dans cette dernière vision, Dieu fait voir à Zacharie le jugement prochain de l’ennemi du Nord. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, en l’an 519 puis en l’an 514 avant Jésus-Christ, deux hommes se proclament roi de Babylone et prennent respectivement les titres de Nabuchodonosor III et Nabuchodonosor IV. Seulement voilà, Babylone est alors sous la tutelle de la Perse et son souverain Darius 1er 522-486 n’apprécie pas la plaisanterie mais alors pas du tout. Voyant son autorité bafouée, il mate ces rébellions avec la plus grande brutalité dans un immense bain de sang. Par la même occasion, il met à feu et à sang la ville de Babylone et sa région. Ces événements amorcent le début de la fin de cette cité maudite, ce qui est signalé dans la vision par les chevaux blancs de la victoire qui suivent les chevaux noirs de la destruction. Les chevaux mouchetés quant à eux, s’élancent vers le midi. La première nation qui se trouve au sud d’Israël est Édom à l’est, puis viennent l’Égypte et l’Éthiopie. Aucun cheval blanc de la victoire ne va dans cette direction parce qu’il s’agit seulement d’un jugement partiel mais avec deux composantes qui sont peut être la guerre accompagnée de la peste, mais ça pourrait être deux autres calamités. Verset 7 Je continue le texte. Les rouges sortirent et demandèrent à aller parcourir la terre. L’ange leur dit Allez, parcourez la terre ! Et ils s’élancèrent pour parcourir la terre ! Zacharie ; auteur. Les chevaux rouges sont les premiers à être mentionnés dans la vision de Zacharie et les derniers à s’élancer. Leur mission est plus générale que celle des chevaux précédents ; ils représentent le jugement de toutes les forces qui sur terre sont hostiles à Dieu et à son peuple. Verset 8 Je continue dans le chapitre 6 avec les dernières paroles de la huitième et dernière vision de Zacharie. Puis il m’appela pour me dire – Regarde, ceux qui partent pour le pays du nord ont apaisé mon esprit dans le pays du nord Zacharie ; auteur. Ici, l’ange-interprète donne de la voix comme un héraut qui fait une proclamation. Il parle à la place de l’Éternel mais s’adresse au prophète dont il requiert toute l’attention à cause de l’importance de l’information qui va suivre et qui aura une incidence sur l’avenir des colons juifs. En effet, si ces colons ont pu regagner leur pays d’origine, c’est à cause du décret du roi Cyrus et à la bonne volonté de l’empereur Darius Hystaspe, mais si leurs ennemis babyloniens arrivent à rejeter le joug des Perses, les Israélites de Juda seront à nouveau en danger. Ici, à la fin cette dernière vision, l’ange-interprète revient sur ceux qui partent pour détruire Babylone. Il s’agit de la première troupe, la plus importante car elle est composée de deux unités les chevaux de couleur noire en tête suivis des chevaux blancs de la victoire. Ce départ des chariots de guerre pour le pays du nord » apaise l’Éternel parce qu’il calme sa forte colère contre Babylone. La nouvelle importante que l’ange communique au prophète est que le jugement imminent de cette ville maudite est tellement sûr et certain que c’est comme s’il avait déjà eu lieu, ce qui signifie que dorénavant le peuple de Dieu n’a plus rien à craindre de Babylone. Comme je l’ai dit précédemment, cette vision prophétique a deux applications une relativement immédiate, et l’autre qui est encore à venir puisqu’elle concerne la Babylone qui renaît de ses cendres et dont il est question dans le livre de l’Apocalypse Apocalypse ; Pendant la Tribulation de sept ans, qui est aussi la première phase du Jour de l’Éternel », Dieu va détruire les systèmes économique et politique du monde parce qu’ils sont sous la coupe de l’Antichrist et qu’ils persécutent autant les Juifs que ceux devenus croyants pendant la Tribulation. Dans la première vision de Zacharie, on pouvait s’interroger sur ce que l’Éternel allait bien faire suite au retour de mission des cavaliers et de leur rapport Nous venons de parcourir la terre et nous avons constaté qu’elle est toute tranquille et calme Zacharie Cette dernière vision de Zacharie annonce la réalisation du plan de Dieu pour les âges et pour l’histoire humaine, et en particulier sa victoire totale sur les nations qui oppriment son peuple. Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie Vernon McGee 1904-1988 et traduit par le pasteur Jacques Iosti.
Histoiredu peuple hébreu, des Juges à la Captivité, par M. L. Des-noyers, prof, à l'Institut cath. de Toulouse. Tome Ior : La période des Juges. In-8° de xvi-431 pp. avec 2 cartes. Paris, librairies Desclée et Picard; 19 22. Cette histoire s'ouvre au moment où « les tribus hébraïques viennent de prendre
Les Grandes Invasions barbares correspondent à un vaste mouvement migratoire, qui s’est étalé en Europe de la fin de l’Antiquité au début du Moyen Age. Dès le Ier siècle, les Romains subissent les premières incursions de peuples étrangers à l'Empire, qu'ils appellent des Barbares ». Les goths franchissent le Danube en 376 et les frontières du Rhin cèdent à partir de 406, ouvrant la voie à plusieurs vagues successives d’invasions. Elles sont à l’origine de la fin de l’Empire romain et de la création des grands royaumes du Moyen ge. Invasions barbares ou migrations ? L'Europe a de tout temps dans l'histoire, et aussi loin que nos sources peuvent remonter, été l'objet d'invasions et de mouvements de populations, modifiant à chaque fois sa géographie » politique, culturelle et ethnique. Durant l'époque romaine, ces mouvements sont bien entendu présents et l'Empire finit par se dresser comme un écueil infranchissable face aux différents peuples se déplaçant à travers le continent. La première rencontre violente pour les Romains avec ces migrations se fait avec les Cimbres et les Teutons ; partis peut être du Jutland et se répandant d'abord en Europe centrale, puis vers l'Ouest, parcourant la Gaule avant de se heurter aux légions à Orange, où elles sont littéralement massacrées. Rome, en la personne de Marius parvient ensuite à les vaincre après leur séparation, à Aix puis à Verceil. Par la suite, se sont d'autres Germains qui s'opposent aux Romains de César, durant la Guerre des Gaules ; les Suèves d'Arioviste passent le Rhin à l'appel des Séquanes et ensembles battent les Eduens, alliés des Romains. César les affronte et parvient à les battre à la bataille d'Ochsenfeld. Les mouvements en Gaule sont plus anciens encore, et les Belges qui bien que Celtes, ont de fortes similitudes avec les Germains, s'établissent sur la rive gauche du Rhin dès le IIIe siècle avant après une véritable conquête. On fait souvent coïncider la mise en place des migrations avec la situation sous le règne de Marc Aurèle où les Quades et les Marcomans s’agitent et préfigurent la situation complexe du IIIe siècle après qui voit une multitude de peuples en mouvement créant un climat extrêmement tendu. Même si les barbares qui attaquent alors l’Empire ne souhaitent en aucun cas s’y installer, se contentant de piller, la recrudescence de la violence guerrière est symptomatique de collisions de plus en plus fréquentes entre peuples qui débouchent sur une accentuation nette du caractère guerrier des entités politiques germaniques en particulier. C’est ainsi que se forment les grandes ligues guerrières que l’on associe souvent rapidement avec des ethnies, comme les Francs, les Saxons… Les Alamans sont très représentatif car l’étymologie de ce vocable désigne en effet littéralement tous les hommes ». Les anciens peuples voisins des Romains se sont associés car la pression exercée sur eux par l’arrivée de nouvelles entités ethniques les obligent à devenir plus fort. Ces peuples sont des Germains dits orientaux, comme les Vandales, les Burgondes et bien sûr les Goths. Ces derniers ont entamé leur migration dès le IIe siècle, se dirigent initialement vers les rives de la mer Noire, avant d’obliquer vers le Danube. Il faut bien comprendre que ces peuples ne sont guère homogènes et résultent de mélanges au grès des divers déplacements. Ces mouvements sont en effet lents, progressifs et fait de multiples étapes, durant lesquelles les populations s’agrègent volontiers aux nouveaux venus. La grande maîtrise de la cavalerie chez les Goths est ainsi un héritage des traditions steppiques, absorbée durant les étapes en Pologne actuelle et dans le Nord de la mer Noire. Les populations iranophones présentes sont en effet alors dépositaires d’une très ancienne coutumes équestres comme on le remarque nettement chez les Scythes. Les auteurs anciens, comme le très tardif Ve siècle Zosime emploient encore le qualificatif de Scythes pour parler des Goths. L'armée romaine au IVe siècle Face à la menace grandissante des incursions barbares, l'armée romaine a dû se restructurer. L'ancienne formation lourde de la légion a été réformée par l'empereur Dioclétien, ramenant ses effectifs pour la plupart de ces unités d'environ cinq mille hommes à près d' un millier, et leur nombre total était largement augmenté. Cela entérinait un état de fait, car pour répondre aux multiples agressions les légions avaient été morcelées en vexillations détachements. Avec des unités tactiques plus modulables, les Romains sont plus efficaces. Le nombre de combattants est en outre lui aussi augmenté, passant de 300 000 hommes au IIe siècle, à près de 500 000. De nouveaux corps sont aussi créés, comme les archers de cavalerie. La place des troupes légères est renforcée... Comme nous pouvons le voir, l'appareil militaire romain sort profondément changé de la crise du IIIe siècle, et les Romains ont appris de leurs déconvenues passées. Et le résultat est à la hauteur de la tâche ; la menace est contenue avec beaucoup plus d'efficacité que le siècle précédent. Les défaites sont très rares, la seule vraiment significative étant Andrinople en 378, mais son impact est surestimé ; le problème principal est l'autorisation que l'empereur Valens donne l'ordre aux Goths de s'installer sur le territoire romain en 376 car des fonctionnaires romains tentent d'affamer les barbares plutôt que de procéder à leur assimilation comme c'était le cas jusqu'ici. Les Goths gardent ainsi leur indépendance politique et constituent alors un État dans l'État. Victoire ou défaite en 378 ne change pas grand chose pour les Romains parce qu'un élément étranger et inassimilable désormais, est entré sur leur territoire. Les Goths sont d'ailleurs vaincus par Théodose, sans que le problème soit réglé en profondeur. Il ressurgit avec Alaric et le pillage de Rome en 410, après la mort du grand empereur. En tout cas, tant qu'elle existe et elle ne disparaîtra qu'au cours du Ve siècle l'armée romaine continue d'assurer la sécurité du monde romain. La chute de l’Empire romain d’Occident Cependant, les migrations se multiplient et, par vagues successives, les Barbares arrivent aux portes de l’Empire romain. Celui-ci, affaibli par des querelles internes, n’arrive plus à contenir ces peuples, qui deviennent 31 décembre 406, 150 000 Alains, Suèves et Vandales traversent le Rhin gelé près de Mayence dans l’Allemagne d’aujourd’hui et envahissent la Gaule. La plupart continuent jusqu’en Espagne et même en Afrique. Pendant ce temps, les Wisigoths suivent une autre voie. Venus des Balkans, ils envahissent l’Italie et s’emparent de Rome en 410. Ils s’installent ensuite dans le sud de la Gaule, en Aquitaine. Les Angles, les Jutes et les Saxons s’emparent pour leur part de l’actuelle Grande-Bretagne. À partir de 451, les huns d’Attila partent à la conquête de l’Empire romain d’Occident. Même s’ils sont vaincus à la bataille des champs Catalauniques par une coalition hétéroclite de Gallo-romains et de barbares commandés par le Patrice romain Aetius, ils s’adonnent au pillage de nombreuses villes du nord de la Gaule, de la vallée du Rhône et de l’Italie. En 476, le dernier empereur romain, Romulus Augustule, est déposé par Odoacre, le roi des Hérules. L’Occident est désormais aux mains des Barbares qui forment progressivement des royaumes en Europe. De l’immense Empire romain, il ne demeure que l’Empire romain d’Orient à Constantinople également appelé Empire byzantin. Les francs s’installent en Gaule romaine Au début du Ve siècle, avant même la chute de Rome, la Gaule romaine tombe sous la coupe de Barbares qui se taillent de petits royaumes. Seul le bassin autour de Paris est encore sous autorité romaine. Le nord et le nord-est sont sous la domination des Francs et des Alamans. Les Wisigoths tiennent le sud-ouest, et le sud-est est aux mains des Burgondes. Les Huns, commandés par Attila, font une brève incursion en Gaule en 451 mais, battus aux champs Catalauniques, ils se replient en Europe centrale dans la Hongrie actuelle. Rapidement cependant, les Francs se convertissent au catholicisme. Le premier est Clovis Ier, qui se fait baptiser vers 498. Avec le soutien des Gallo-romains chrétiens, le premier roi de la dynastie mérovingienne chasse les Wisigoths et les Burgondes, et regroupe la Gaule sous sa domination. Ainsi se crée le premier royaume franc. Les Grandes Invasions marquent la fin de l’Empire romain en Occident. Mais bien souvent, loin de détruire l’héritage romain, les Barbares ont eu au contraire à cœur de le préserver et se sont mêlés aux populations locales. Adoptant la langue latine, ils ont transmis aux générations suivantes une partie des lois, de la culture et de l’organisation des Romains. Toutefois, les différences qui caractérisent chacun de ces peuples envahisseurs ont subsisté en partie et sont à l’origine des divers pays qui constituent l’Europe. Bibliographie - Attila L'histoire des Barbares et des grandes invasions en Europe, d' Amédée Thierry. Le Mono, 2017. - Les Invasions barbares, de Pierre Riché et Philippe Le Maître. PUF, 2001.
Lesinvasions barbares-52: Coalition gauloise sous le commandement de Vercingétorix. Victoire à Gergovie mais défaite à Alésia-51: Dernière rébellion gauloise conduite par Ambiorix. Extermination de la tribu des Eburons-44: Jules César meurt assassiné-27: Début du règne d'Auguste: 162-167: Premières invasions des tribus
La civilisation hébraïque et le judaïsme Rédigé le 19 décembre 2007 2 minutes de lecture I _ La Bible raconte l'histoire des Hébreux Les Hébreux sont un peuple de l'Antiquité qui menaient une vie semi-nomade dans le Croissant Fertile. La Bible hébraïque est constituée de trois grandes parties la Torah, les Prophètes et les Ecrits. La Bible est le livre sacré des Hébreux, il contient leur histoire. C'est un recueil qui regroupe plusieurs livres d'abords transmis oralement puis écrits entre le Xème et le IIème siècle Le temps de la Bible correspond au 2ème et 1er millénaires Le premier livre de la Bible est la Genèse. Elle fait le récit de la création du monde et de l'homme par Yahvé dieu puis il retrace le parcourt des Hébreux dans le Croissant Fertile. Juifs nom donné aux Hébreux ou à leur descendants après l'occupation de leur pays. Diaspora les communautés juives installées en dehors de Canaan. Les Hébreux fondent le Royaume d'Israël et choisissent David comme roi qui fait de Jérusalem la capital. Après la mort de Salomon le royaume est divisé puis envahi. Les Hébreux sont alors appelé les Juifs. Les meilleurs professeurs d'Histoire disponibles5 27 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !4,9 13 avis 1er cours offert !4,9 21 avis 1er cours offert !4,9 26 avis 1er cours offert !4,9 15 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !5 9 avis 1er cours offert !5 27 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !4,9 13 avis 1er cours offert !4,9 21 avis 1er cours offert !4,9 26 avis 1er cours offert !4,9 15 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !5 9 avis 1er cours offert !C'est partiII _ La religion des Hébreux Les Hébreux sont le premier peuple monothéistes de l'histoire. Ils honorent Yahvé. Ils croient que Yahvé a conclu avec eux une alliance il leur a accordé sa protection et le terre promise en échange de leur fidélité. Pour eux Yahvé a délivrer à Moïse les commandements graver sur la table de la Loi. Monothéiste la croyance en un seul dieu. Le seul lieu de culte de Hébreux est le Temple de Jérusalem. les cérémonies et les grandes fêtes religieuses rappelant les grands moments du récit biblique ci déroule. Mais depuis le premier siècle, les Hébreux n'ont plus de temple. Les Juifs se réunissent dans des synagogues. Synagogue une maison où s'assemblent les Juifs pour prier ou commenter la Bible. La Bible, livre sacré des Hébreux, raconte l'alliance entre leur peuple et Yahvé par l'intermédiaire d'Abraham et de Moïse. La Bible fonde la première religions monothéistes de l'histoire. Les Hébreux croient en un Dieu unique qui leur a donné une terre et des règles de vie à travers les dix commandements. La plateforme qui connecte profs particuliers et élèves Vous avez aimé cet article ? Notez-le ! Olivier Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !
Onretrouve le récit du peuple de l'époque dans la Bible hébraïque, le livre sacré des Hébreux, dont les plus anciens manuscrits ont été retrouvés autour de la mer Morte. Téléchargez le support du cours en PDF. Le plan du cours. 1 – Les Hébreux, premier peuple monothéiste de l’Histoire. 2 – Les Hébreux, un peuple menacé
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carte les hébreux au temps des premières invasions