TĂ©lĂ©chargementde MP3 chrĂ©tiens Ce qu'il y a de fou dans le monde [ CtĂ© du Chemin Neuf RĂ©f: P001030 Produit original: a.m.e CD2-18] - Ce que Dieu a choisiRĂ©fĂ©rences bibliques : Les vulves sont vraiment des trucs hyper cool. Mais sont-elles toutes pareils? BIENNNNN SÃâ€șR QUE NON. Et laissez-moi vous dire QUELLE FOLLE AVENTURE. Au fait, ici tous les types de vulves sñ€ℱappellent ÂMme», mais rappelons quñ€ℱon peut trÚs bien avoir une vulve et ne pas ÃÂȘtre une femme. Tout d'abord celui que Mel appelle la ÂMme Barbie». C'est le type de vulve auquel on pense le plus souvent quand on pense Âvulve». En fait, selon Mel, PEU DE FEMMES ONT VRAIMENT CETTE VULVE. Avec l'exemple Mme Rideaux, les petites lÚvres dépassent des grandes lÚvres. La vulve Mme Petit Chou ressemble à Mme Barbie, mais les lÚvres ressortent un peu plus au niveau du pubis. Mme Tulipe se nomme ainsi en raison de sa ressemblance avec une fleur en train d'éclore. Les petites lÚvres sont exposées Âsur toute la longueur des grandes lÚvres», écrit Jamie Leelo. Enfin, la vulve Fer à cheval a une ouverture en haut qui expose les petites lÚvres, mais celles-ci sont recouvertes par les grandes lÚvres vers le bas. Peu importe leur apparence, je pense qu'on peut tous ÃÂȘtre d'accord sur le fait que les vulves, c'est génial. BuzzFeed DailyKeep up with the latest daily buzz with the BuzzFeed Daily newsletter!
Forceest de constater que ce toujours plus qu’on nous rĂ©clame, se traduit par un toujours moins dans la vie du quotidien: moins de temps Ă  passer avec sa famille, moins de culture, moins de
Les expressions françaises dĂ©cortiquĂ©es explications sur l'origine, signification, exemples, traductions on n'est pas pressĂ©s ; il n'y a aucune urgence ; ça peut attendre Origine et dĂ©finition L'expression d'origine, qui date du XXe siĂšcle, est tout simplement "il n'y a pas le feu" ou, en raccourci, "y'a pas l'feu". Son message est trĂšs clair s'il n'y a pas le feu, il n'y a aucune raison de se presser sous-entendu pour aller l'Ă©teindre. Si quelques facĂ©tieux ont jugĂ© utile de rajouter "au lac", c'est par moquerie de la proverbiale lenteur de nos amis Suisses qui sont supposĂ©s avoir du mal Ă  se dĂ©pĂȘcher[1] "y'a l'feu ou bien ? Bon alors si y'a pas l'feu, on n'a vraiment pas besoin de s'presser" Ă  prononcer avec l'accent traĂźnant et chantant suisse, bien sĂ»r. Pourquoi "au lac" ? Eh bien simplement parce que le LĂ©man est un des symboles de la Suisse et que l'ajout de l'absurditĂ© d'un lac qui prendrait feu ne fait que rajouter un cran dans la moquerie. Mais on trouve aussi "dans les montres" ou mĂȘme "au robinet". [1] On peut toutefois se demander ce qu'il en est rĂ©ellement, car je constate frĂ©quemment que, lorsqu'une voiture Ă©trangĂšre me double Ă  allure rapide sur autoroute alors que je suis dĂ©jĂ  Ă  la limite de la prune bien mĂ©ritĂ©e, il s'agit souvent d'un Suisse. Pour continuer dans le dĂ©nigrement de nos neutres voisins autant grouper et ne plus y revenir, le Suisse a aussi la rĂ©putation d'ĂȘtre Ă©troit d'esprit. Je ne sais pas si c'est confirmĂ© dans la rĂ©alitĂ©, mais il est vrai qu'on en trouve assez facilement tout un catalogue, d'Ă©troits Suisses . Redoutable, non ? Exemples En tout bon vaudois, y' a pas le feu au lac, ce site sera construit Ă  la rapiditĂ© inversĂ©ment proportionnelle aux activitĂ©s dĂ©bordantes du ouaibe-mestre, de la mĂ©tĂ©o et s'il n'a rien d'autre Ă  foutimasser. Pour l'instant c'est un peu miquelet mais qui ne peut ne peut. » - Le site qui cause vaudois Comment dit-on ailleurs ? Langue Expression Ă©quivalente Traduction littĂ©rale Allemand immer mit der Ruhe! toujours avec la tranquillitĂ© Allemand kein Grund zur Eile pas de raison pour ĂȘtre pressĂ© Allemand lass dir Zeit! prends ton temps! Allemand das kann warten! ca peut attendre! Anglais there is no panic pas de panique Anglais USA it's no big deal! ce n'est pas une grande affaire! Anglais USA where's the fire ? oĂč est le feu ? Autre on es el foc? oĂč est le feu? Bulgare ĐœŃĐŒĐ° Đ·ĐŸŃ€ / ĐżĐŸĐ¶Đ°Ń€ il n'y a pas urgence / le feu Espagnol Argentine no nos corre nadie personne ne nous poursuit Espagnol Espagne ÂżDĂłnde estĂĄ el fuego? oĂč est le feu? Français Canada il y a pas le feu dans la maison Français France on est pas au feu ! Hongrois nem hajt / kerget a tatĂĄr les Tatars ne te chassent / poursuivent pas Hongrois nem Ă©g a hĂĄz! la maison ne brĂ»le pas HĂ©breu ڜڐ Ś‘Ś•ŚąŚš! ça ne brĂ»le pas ! HĂ©breu rĂ©ga, rĂ©ga ! minute, minute ! Italien non ci insegue nessuno personne ne nous poursuit NĂ©erlandais keulen en Aken zijn niet in één dag gebouwd cologne et Aex-la-Chapelle n'ont pas Ă©tĂ© bĂątis en un seul jour NĂ©erlandais moet je gaan hooien? tu dois aller faire les foins? NĂ©erlandais rustig / langzaam aan, dan breekt het lijntje niet calme-toi alors la ligne ne se cassera pas Roumain că doar nu arde quand mĂȘme, il n'y a pas le feu Roumain doar nu dau turcii / tătarii ! les Turcs / Tatares n'attaquent pas, quand mĂȘme ! Serbe ne gori kuca ! il n'y a pas le feu dans la maison Turc ocakta ateßi olmamak ne pas avoir le feu au foyer Turc ocakta yemeği olmamak ne pas avoir le plat au foyer Wallon Belgique il n'y a rin qui broĂ»le il n'y a rien qui brĂ»le Ajouter une traduction Si vous souhaitez savoir comment on dit il n'y a pas le feu au lac ! » en anglais, en espagnol, en portugais, en italien ou en allemand, cliquez ici. Ci-dessus vous trouverez des propositions de traduction soumises par notre communautĂ© d'utilisateurs et non vĂ©rifiĂ©es par notre Ă©quipe. En Ă©tant enregistrĂ©, vous pourrez Ă©galement en ajouter vous-mĂȘme. En cas d'erreur, signalez-les nous dans le formulaire de contact. Variantes C'est la goutte d'eau... qui met le feu au lac !
LeFou porte un potentiel illimitĂ©, reprĂ©sentĂ© par son numĂ©ro 0 dans le jeu de cartes Tarot. Cela signifie qu’il peut ĂȘtre placĂ© au dĂ©but ou Ă  la fin des arcanes majeurs. L’arcane majeur est vraiment important pour le Fou, car il est considĂ©rĂ© comme son voyage dans la vie. Par consĂ©quent, lui donner un numĂ©ro n’a pas beaucoup
PrĂ©dicateur de la Maison pontificale, le pĂšre capucin Raniero Cantalamessa a prononcĂ© ce vendredi 12 avril la cinquiĂšme mĂ©ditation du temps de le Nouveau Testament comme dans l’histoire de la thĂ©ologie, certaines choses ne peuvent se comprendre que si l’on tient compte d’un fait fondamental, Ă  savoir l’existence de deux approches diffĂ©rentes, bien que complĂ©mentaires, du mystĂšre du Christ celle de Paul et celle de voit le mystĂšre du Christ Ă  partir de l’incarnation. JĂ©sus, le Verbe fait chair, est pour lui le rĂ©vĂ©lateur suprĂȘme du Dieu vivant, celui en-dehors duquel personne ne va au PĂšre ». Le salut consiste Ă  reconnaĂźtre que JĂ©sus est venu dans la chair » et Ă  croire qu’il est le Fils de Dieu » ; Celui qui a le Fils possĂšde la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu ne possĂšde pas la vie ». Comme nous le voyons, au centre de tout se trouve la personne » de JĂ©sus l’ particularitĂ© de cette vision johannique saute aux yeux si on la compare Ă  celle de Paul. Pour Paul, au centre de l’attention, il n’y a pas tant la personne du Christ, comprise comme rĂ©alitĂ© ontologique, que l’Ɠuvre du Christ, c’est-Ă -dire le mystĂšre pascal de sa mort et de sa rĂ©surrection. Le salut ne consiste pas tant Ă  croire que JĂ©sus est le Fils de Dieu venu dans notre chair, mais Ă  croire en JĂ©sus livrĂ© pour nos fautes et ressuscitĂ© pour notre justification ». L’évĂ©nement central n’est pas l’incarnation, mais le mystĂšre serait une erreur fatale d’y voir une dichotomie Ă  l’origine mĂȘme du christianisme. Quiconque lit le Nouveau Testament sans prĂ©jugĂ© comprend que chez Jean, l’incarnation est en vue du mystĂšre pascal, quand JĂ©sus dĂ©versera son Esprit sur l’humanitĂ© ; le lecteur comprend Ă©galement que pour Paul, le mystĂšre pascal suppose et se fonde sur l’incarnation. Celui qui s’est fait obĂ©issant jusqu’à la mort et Ă  la mort sur la croix est celui qui avait la condition de Dieu », Ă©tait Ă©gal Ă  Dieu. Les formules trinitaires dans lesquelles JĂ©sus-Christ est mentionnĂ© avec le PĂšre et le Saint-Esprit confirment que pour Paul, l’Ɠuvre du Christ prend son sens dans sa aussi Prier la TrinitĂ©, mission impossible ?L’accentuation diffĂ©rente des deux pĂŽles du mystĂšre reflĂšte le chemin historique que la foi en Christ a fait aprĂšs PĂąques. Jean reflĂšte la phase la plus avancĂ©e de la foi en Christ, celle que l’on trouve Ă  la fin, et non au dĂ©but de la rĂ©daction des Ă©crits nĂ©otestamentaires. Il est au terme d’un processus qui est de remonter aux sources du mystĂšre du Christ. On le remarque quand on regarde d’oĂč commencent les quatre Ă©vangiles. Marc commence son Ă©vangile Ă  partir du baptĂȘme de JĂ©sus dans le Jourdain ; Matthieu et Luc, qui arrivent aprĂšs, font un pas en arriĂšre et commencent l’histoire de JĂ©sus quand il naĂźt de Marie ; Jean, qui Ă©crit en dernier, fait un saut en arriĂšre dĂ©cisif et situe le dĂ©but de l’histoire du Christ, non plus dans le temps, mais dans l’éternitĂ© Au commencement Ă©tait le Verbe, et le Verbe Ă©tait auprĂšs de Dieu, et le Verbe Ă©tait Dieu ».La raison de ce dĂ©placement d’intĂ©rĂȘt est bien connue. Entre temps, la foi est entrĂ©e au contact de la culture grecque, qui s’intĂ©resse davantage Ă  la dimension ontologique qu’à la dimension historique. Ce qui compte pour elle, c’est moins le dĂ©ploiement des faits que leur fondement l’archĂš. À ce facteur environnemental s’ajoutent les premiers signes de l’hĂ©rĂ©sie docĂ©tiste qui remettait en question la rĂ©alitĂ© de l’incarnation. Le dogme christologique des deux natures et de l’unitĂ© de la personne du Christ se fondera presque entiĂšrement sur la perspective johannique du Logos fait est important d’en tenir compte pour comprendre la diffĂ©rence et la complĂ©mentaritĂ© entre la thĂ©ologie orientale et la thĂ©ologie occidentale. Les deux perspectives, la paulinienne et la johannique, tout en se fondant l’une dans l’autre comme on le voit dans le symbole de NicĂ©e-Constantinople, conservent leur accentuation diffĂ©rente, comme deux fleuves qui, se coulant l’un dans l’autre, conservent chacun la couleur propre de ses eaux sur un long parcours. La thĂ©ologie et la spiritualitĂ© orthodoxes se fondent principalement sur Jean ; l’occidentale la protestante encore plus que la catholique se fonde principalement sur Paul. Au sein de cette mĂȘme tradition grecque, l’école alexandrine est plutĂŽt johannique, l’antiochienne plus paulinienne. L’une fait consister le salut dans la divinisation, l’autre dans l’imitation du croix, sagesse de Dieu et puissance de DieuJe voudrais maintenant montrer ce que tout cela implique pour notre recherche du visage du Dieu vivant. À la fin des mĂ©ditations de l’Avent, j’ai parlĂ© du Christ de Jean qui, au moment mĂȘme oĂč il se fait chair, introduit la vie Ă©ternelle dans le monde. Au terme de ces mĂ©ditations de CarĂȘme, je voudrais parler du Christ de Paul, qui change le destin de l’humanitĂ© sur la croix. Écoutons tout de suite le texte oĂč apparaĂźt le plus clairement la perspective paulinienne sur laquelle nous voulons rĂ©flĂ©chir Puisque, en effet, par une disposition de la sagesse de Dieu, le monde, avec toute sa sagesse, n’a pas su reconnaĂźtre Dieu, il a plu Ă  Dieu de sauver les croyants par cette folie qu’est la proclamation de l’Évangile. Alors que les Juifs rĂ©clament des signes miraculeux, et que les Grecs recherchent une sagesse, nous, nous proclamons un Messie crucifiĂ©, scandale pour les Juifs, folie pour les nations paĂŻennes. Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu. Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes. »L’ApĂŽtre parle d’une nouveautĂ© dans l’agir de Dieu, presque un changement de rythme et de mĂ©thode. Le monde n’a pas su reconnaĂźtre Dieu dans la splendeur et la sagesse de sa crĂ©ation ; Dieu dĂ©cide alors de se rĂ©vĂ©ler de maniĂšre opposĂ©e, Ă  travers l’impuissance et la folie de la croix. On ne peut lire cette affirmation de Paul sans se souvenir de la parole de JĂ©sus PĂšre, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange ce que tu as cachĂ© aux sages et aux savants, tu l’as rĂ©vĂ©lĂ© aux tout-petits ».Comment interprĂ©ter ce renversement de valeurs ? Luther parlait de la façon qu’a Dieu de se rĂ©vĂ©ler sub contraria specie », c’est-Ă -dire Ă  travers le contraire de ce que l’on pourrait attendre de lui. Il est toute-puissance et se rĂ©vĂšle dans l’impuissance, il est sagesse et se rĂ©vĂšle dans la folie, il est gloire et se rĂ©vĂšle dans l’ignominie, il est richesse et se rĂ©vĂšle dans la aussi L’humilitĂ© de DieuLa thĂ©ologie dialectique de la premiĂšre moitiĂ© du siĂšcle dernier a conduit cette vision Ă  des consĂ©quences extrĂȘmes. Entre la premiĂšre et la deuxiĂšme maniĂšre qu’a Dieu de se manifester, il n’y a pas – d’aprĂšs Karl Barth – continuitĂ©, mais rupture. Il ne s’agit pas d’une succession seulement temporelle, comme entre l’Ancien et le Nouveau Testament, mais d’une opposition ontologique. En d’autres termes, la grĂące ne construit pas sur la nature, mais contre elle ; elle touche le monde comme la tangente le cercle », c’est-Ă -dire qu’elle l’effleure, mais sans y pĂ©nĂ©trer comme le fait au contraire la levure avec la pĂąte. C’est la seule diffĂ©rence qui, aux dires du mĂȘme Barth, le retenait de se dire catholique ; toutes les autres lui semblaient, par comparaison, sans grand intĂ©rĂȘt. À l’analogiaentis, il opposait Ă  l’analogia fidei, c’est-Ă -dire Ă  la collaboration entre nature et grĂące, l’opposition entre la parole de Dieu et tout ce qui appartient au XVI, dans son encyclique Deus caritas est », montre les consĂ©quences que cette vision diffĂ©rente a Ă  propos de l’amour. Karl Barth avait Ă©crit LĂ  oĂč l’amour chrĂ©tien entre en scĂšne, a commencĂ© immĂ©diatement le conflit avec l’autre amour [l’amour humain] et ce conflit est dĂ©sormais sans fin ». BenoĂźt XVI Ă©crit Ă  l’inverse Eros et agapĂš – amour ascendant et amour descendant- ne se laissent jamais complĂštement sĂ©parer l’un de l’autre [
]. La foi biblique ne construit pas un monde parallĂšle ou un monde opposĂ© au phĂ©nomĂšne humain originaire qui est l’amour, mais qu’elle accepte tout l’homme, intervenant dans sa recherche d’amour pour la purifier, lui ouvrant en mĂȘme temps de nouvelles dimensions ».L’opposition radicale entre nature et grĂące, entre crĂ©ation et rĂ©demption, finit par s’attĂ©nuer dans les Ă©crits postĂ©rieurs du mĂȘme Barth et ne trouve dĂ©sormais presque plus aucun partisan. Nous pouvons donc aborder avec plus de sĂ©rĂ©nitĂ© les Ă©crits de l’ApĂŽtre pour comprendre en quoi consiste rĂ©ellement la nouveautĂ© de la croix du la croix, Dieu s’est manifestĂ©, oui, sous son contraire », mais sous le contraire de ce que les hommes ont toujours pensĂ© de Dieu, et pas de ce que Dieu est rĂ©ellement. Dieu est amour, et c’est sur la croix que se rĂ©alise la manifestation suprĂȘme de son amour pour les hommes. Dans un certain sens, ce n’est que lĂ , sur la croix, que Dieu se rĂ©vĂšle dans sa propre espĂšce », dans ce qui lui est propre. On doit lire le texte de la premiĂšre Ă©pĂźtre aux Corinthiens sur le sens de la croix de Christ, Ă  la lumiĂšre d’un autre texte de Paul dans la Lettre aux Romains Alors que nous n’étions encore capables de rien, le Christ, au temps fixĂ© par Dieu, est mort pour les impies que nous Ă©tions. Accepter de mourir pour un homme juste, c’est dĂ©jĂ  difficile ; peut-ĂȘtre quelqu’un s’exposerait-il Ă  mourir pour un homme de bien. Or, la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous, alors que nous Ă©tions encore pĂ©cheurs. »Le thĂ©ologien byzantin mĂ©diĂ©val Nicolas Cabasilas 1322-1392 nous donne la meilleure clĂ© pour comprendre en quoi consiste la nouveautĂ© de la croix du Christ. Il Ă©crit Deux caractĂ©ristiques rĂ©vĂšlent l’amant et le font triompher la premiĂšre consiste Ă  faire du bien Ă  l’aimĂ© dans tout ce qui est possible, la seconde Ă  choisir de souffrir pour lui et de souffrir des choses terribles, si nĂ©cessaire. Ce dernier test d’amour de loin supĂ©rieur au premier, ne pouvait cependant pas convenir Dieu qui est impassible Ă  tout le mal [
]. Alors pour nous donner l’assurance de son grand amour et nous montrer qu’il nous aime d’un amour sans limites, Dieu invente son annihilation, la rĂ©alise et se rend capable de souffrir et d’endurer des choses terribles. Ainsi, avec tout ce qu’il endure, Dieu convainc les hommes de son extraordinaire amour pour eux et les attire Ă  nouveau Ă  lui. »Dans la crĂ©ation, Dieu nous a remplis de dons, dans la rĂ©demption, il a souffert pour nous. La relation entre les deux est celle d’un amour de bienfaisance qui se fait amour de aussi Mon CarĂȘme Laudato si’ dĂ©fi n°35, faire fructifier ses talentsMais qu’est-il arrivĂ© de si important dans la croix de Christ pour en faire le moment culminant de la rĂ©vĂ©lation du Dieu vivant de la Bible ? La crĂ©ature humaine cherche instinctivement Dieu dans le domaine de la puissance. Le titre qui suit le nom de Dieu est presque toujours omnipotent ». Et voilĂ  qu’en ouvrant l’Évangile, nous sommes invitĂ©s Ă  contempler l’impuissance absolue de Dieu sur la croix. L’Évangile rĂ©vĂšle que la vraie toute-puissance est l’impuissance totale du Calvaire. Il faut peu de puissance pour se faire valoir, il en faut beaucoup par contre pour se mettre de cĂŽtĂ©, pour s’anĂ©antir. Le Dieu chrĂ©tien est cette puissance illimitĂ©e d’effacement de soi !L’explication ultime rĂ©side donc dans le lien indĂ©fectible qui existe entre amour et humilitĂ©. Il s’est abaissĂ©, devenant obĂ©issant jusqu’à la mort, et la mort de la croix ». Il s’est humiliĂ© en se faisant dĂ©pendant de l’objet de son amour. L’amour est humble parce que, de par sa nature, il crĂ©e une dĂ©pendance. Nous le voyons, en quelque sorte, dans ce qui se passe lorsque deux personnes tombent amoureuses. Le jeune homme qui, selon le rituel traditionnel, s’agenouille devant une jeune fille pour lui demander sa main, fait l’acte d’humilitĂ© le plus radical de sa vie, il se fait mendiant. C’est comme s’il disait Je ne me suffis pas Ă  moi-mĂȘme, j’ai besoin de toi pour vivre ». La diffĂ©rence essentielle rĂ©side dans le fait que la dĂ©pendance de Dieu Ă  l’égard de ses crĂ©atures provient uniquement de l’amour qu’il a pour elles, celle des crĂ©atures entre elles du besoin qu’elles ont l’une de l’autre. La rĂ©vĂ©lation de Dieu comme amour », Ă©crit Henri de Lubac, oblige le monde Ă  revoir toutes ses idĂ©es sur Dieu ». La thĂ©ologie et l’exĂ©gĂšse sont encore loin, je crois, d’en avoir tirĂ© toutes les consĂ©quences. Une de ces consĂ©quences est la suivante si JĂ©sus souffre atrocement sur la croix, il ne le fait pas principalement pour rembourser Ă  la place des hommes leur dette insolvable. Avec la parabole des deux serviteurs, dans Luc 7, 41, il explique d’avance que la dette des dix mille talents est cautionnĂ©e gratuitement par le roi !. Non, JĂ©sus meurt crucifiĂ© pour que l’amour de Dieu puisse rejoindre l’homme au lieu le plus Ă©loignĂ© oĂč il s’est mis en se rebellant contre lui, c’est-Ă -dire dans la mort. La mort mĂȘme est dĂ©sormais habitĂ©e par l’amour de Dieu. Dans son livre sur JĂ©sus de Nazareth, BenoĂźt XVI a Ă©crit L’injustice, le mal en tant que rĂ©alitĂ© ne peut pas ĂȘtre simplement ignorĂ©, on ne peut le laisser tomber. Il doit ĂȘtre digĂ©rĂ©, vaincu. C’est lĂ  la vraie misĂ©ricorde. Et que maintenant, puisque les hommes n’en sont pas capables, Dieu le fait lui-mĂȘme – c’est la bontĂ© inconditionnelle de Dieu. »Le motif traditionnel de l’expiation des pĂ©chĂ©s conserve, comme on peut le constater, toute sa validitĂ©, mais ce n’est pas la raison ultime. La raison ultime est la bontĂ© inconditionnelle de Dieu », son aussi Pourquoi la confession est-elle si difficile pour tout le monde ?Nous pouvons identifier trois Ă©tapes dans le cheminement de la foi pascale de l’Église. Au dĂ©but, il n’y a que deux faits Il est mort, il est ressuscitĂ© ». Vous l’avez crucifiĂ©, Dieu l’a ressuscitĂ© », crie Ă  la foule Pierre le jour de la PentecĂŽte Ac 2, 23-24. Dans une deuxiĂšme phase, la question se pose Pourquoi est-il mort et pourquoi est-il ressuscitĂ© ? ». La rĂ©ponse est le kĂ©rygme livrĂ© pour nos fautes et ressuscitĂ© pour notre justification. » Il restait toujours une question Et pourquoi est-il mort pour nos pĂ©chĂ©s ? Qu’est-ce qui l’a poussĂ© Ă  le faire ? ». La rĂ©ponse unanime, sur ce point, de Paul et Jean est Parce qu’il nous a aimĂ©s ». Il m’a aimĂ© et s’est livrĂ© lui-mĂȘme pour moi », Ă©crit Paul ; Ayant aimĂ© les siens qui Ă©taient dans le monde, il les aima jusqu’au bout », Ă©crit rĂ©ponseQuelle sera notre rĂ©ponse face au mystĂšre que nous avons contemplĂ© et que la liturgie nous fera revivre au cours de la Semaine sainte ? La premiĂšre rĂ©ponse, fondamentale, est celle de la foi. Pas n’importe quelle foi, mais la foi par laquelle nous nous approprions ce que le Christ nous a acquis. La foi qui s’empare » du Royaume des cieux Mt 11, 12. L’ApĂŽtre conclut le texte dont nous sommes partis avec ces mots Le Christ JĂ©sus [
] est devenu pour nous sagesse venant de Dieu, justice, sanctification, rĂ©demption. Ainsi, comme il est Ă©crit celui qui veut ĂȘtre fier, qu’il mette sa fiertĂ© dans le Seigneur. »Ce que le Christ est devenu pour nous » – justice, saintetĂ© et rĂ©demption – nous appartient ; c’est encore plus Ă  nous que si nous l’avions fait ! Je ne me lasse pas de rĂ©pĂ©ter, Ă  cet Ă©gard, ce que saint Bernard de Clairvaux a Ă©crit Mais pour moi, ce que je ne trouve pas en moi, je le prends [littĂ©rairement, je l’usurpe] avec confiance dans les entrailles du Sauveur, parce qu’elles sont toutes pleines d’amour. [
] La misĂ©ricorde du Seigneur est donc la matiĂšre de mes mĂ©rites. J’en aurai toujours tant qu’il daignera avoir de la compassion pour moi. Et ils seront abondants si les misĂ©ricordes sont abondantes. Si les misĂ©ricordes du Seigneur sont Ă©ternelles pour moi, je chanterai Ă©ternellement les misĂ©ricordes du Seigneur. [
] Sera-ce ma propre justice que je cĂ©lĂ©brerai ? Non, Seigneur, je me souviendrai de votre seule justice » ». Car la vĂŽtre est aussi la mienne, parce que vous ĂȘtes devenu vous-mĂȘme ma propre justice. »Ne laissons pas passer PĂąques sans avoir fait, ou renouvelĂ©, le coup d’audace de la vie chrĂ©tienne suggĂ©rĂ© par saint Bernard. Saint Paul exhorte souvent les chrĂ©tiens Ă  revĂȘtir le Christ ». L’image de se dĂ©vĂȘtir et de se revĂȘtir n’indique pas seulement une opĂ©ration ascĂ©tique consistant Ă  abandonner certains habits » et Ă  les remplacer par d’autres, c’est-Ă -dire Ă  abandonner les vices et Ă  acquĂ©rir les vertus. C’est avant tout une opĂ©ration Ă  faire par la foi. On se place devant le crucifix et, par un acte de foi, on lui donne tous ses pĂ©chĂ©s, sa misĂšre passĂ©e et prĂ©sente, comme celui qui se dĂ©pouille de ses guenilles sales et les jette au feu. Puis il se revĂȘt de la justice que le Christ nous a acquise ; il dit, comme le publicain du Temple Ô Dieu, aie pitiĂ© de moi, pĂ©cheur ! » et il rentre chez lui comme lui, justifiĂ© ». » Ce serait vraiment faire la PĂąque », pour rĂ©aliser le saint passage » !Bien sĂ»r, tout ne se termine pas ici. De l’appropriation, nous devons passer Ă  l’imitation. Le Christ – faisait remarquer le philosophe Kierkegaard Ă  ses amis luthĂ©riens – n’est pas seulement le don de Dieu Ă  accepter par la foi » ; c’est aussi le modĂšle Ă  imiter dans sa vie ». Je voudrais souligner un point concret sur lequel chercher Ă  imiter l’action de Dieu ce que Cabasilas a mis en lumiĂšre avec la distinction entre l’amour de bienfaisance et l’amour de la crĂ©ation, Dieu a manifestĂ© son amour pour nous en nous comblant de dons la nature avec sa magnificence en dehors de nous, et l’intelligence, la mĂ©moire, la libertĂ© et tous les autres dons en nous. Mais cela ne lui a pas suffi. En Christ, il a voulu souffrir avec nous et pour nous. C’est la mĂȘme chose aussi dans les relations des crĂ©atures entre elles. Lorsqu’un amour fleurit, on ressent immĂ©diatement le besoin de le manifester en offrant des cadeaux Ă  la personne aimĂ©e. C’est ce que font les fiancĂ©s entre eux. Mais nous savons comment les choses se passent une fois mariĂ©s, les limites, les difficultĂ©s, les diffĂ©rences de caractĂšre apparaissent. Il ne suffit plus de faire des cadeaux ; pour poursuivre et maintenir son mariage en vie, il faut apprendre Ă  porter les fardeaux les uns des autres », Ă  souffrir l’un pour l’autre et l’un avec l’autre. C’est ainsi que l’eros, sans faillir, devient Ă©galement agapĂš, amour de don et pas seulement de recherche. BenoĂźt XVI, dans l’encyclique dĂ©jĂ  citĂ©e, s’exprime ainsi MĂȘme si, initialement, l’eros est surtout sensuel, ascendant – fascination pour la grande promesse de bonheur –, lorsqu’il s’approche ensuite de l’autre, il se posera toujours moins de questions sur lui-mĂȘme, il cherchera toujours plus le bonheur de l’autre, il se prĂ©occupera toujours plus de l’autre, il se donnera et il dĂ©sirera ĂȘtre pour » l’autre. C’est ainsi que le moment de l’agapĂš s’insĂšre en lui ; sinon l’eros dĂ©choit et perd aussi sa nature mĂȘme. D’autre part, l’homme ne peut pas non plus vivre exclusivement dans l’amour oblatif, descendant. Il ne peut pas toujours seulement donner, il doit aussi recevoir. Celui qui veut donner de l’amour doit lui aussi le recevoir comme un l’agir de Dieu ne concerne pas seulement le mariage et les Ă©poux ; dans un sens diffĂ©rent, cela nous concerne tous, les consacrĂ©s avant tout autre. Le progrĂšs, dans notre cas, consiste Ă  passer de faire beaucoup de choses pour le Christ et pour l’Église », Ă  souffrir pour le Christ et pour l’Église ». Il se passe dans la vie religieuse ce qui se passe dans le mariage et il ne faut pas s’en Ă©tonner, Ă  partir du moment oĂč c’est aussi un mariage, des Ă©pousailles avec le jour, MĂšre Teresa de Calcutta parlait Ă  un groupe de femmes et les exhortait Ă  sourire Ă  leur mari. L’une d’elle objecta MĂšre, vous parlez comme ça parce que vous n’ĂȘtes pas mariĂ©e et que vous ne connaissez pas mon mari ». Elle lui rĂ©pondit Vous vous trompez. Moi aussi je suis mariĂ©e, et je vous assure que parfois, ce n’est pas facile pour moi non plus de sourire Ă  mon Ă©poux ». AprĂšs sa mort, on a dĂ©couvert Ă  quoi la sainte faisait allusion en ces mots. À la suite de l’appel Ă  se mettre au service des plus dĂ©munis, elle s’était engagĂ©e Ă  travailler avec enthousiasme pour son Ă©poux divin, en crĂ©ant des Ɠuvres qui Ă©merveillĂšrent le monde aussi Les petits conseils » de MĂšre Teresa pour un mariage heureuxBientĂŽt, cependant, la joie et l’enthousiasme ont Ă©chouĂ©, elle tomba dans une nuit obscure qui l’accompagna pendant tout le reste de sa vie. Elle finit par se demander si elle avait encore la foi, si bien que lorsqu’aprĂšs sa mort on publia son journal intime, quelqu’un, ignorant totalement des choses de l’esprit, parla mĂȘme d’un athĂ©isme de MĂšre Teresa ». La saintetĂ© extraordinaire de MĂšre Teresa rĂ©side dans le fait qu’elle a vĂ©cu tout cela dans un silence absolu, dissimulant sa dĂ©solation intĂ©rieure sous un sourire constant sur le visage. En elle, nous voyons ce que cela signifie de passer de faire des choses pour Dieu », Ă  souffrir pour Dieu et pour l’Église ».C’est un objectif trĂšs difficile, mais heureusement, JĂ©sus sur la croix ne nous a pas simplement donnĂ© l’exemple de ce nouveau type d’amour ; il nous a mĂ©ritĂ© aussi la grĂące de nous le faire nĂŽtre, de nous l’approprier par la foi et les sacrements. C’est pour cela que monte de nos cƓurs, au long de la Semaine sainte, le cri de l’Église Adoramus te, Christe et benedicimus tibi, quia per sanctam crucem tuam redemisti mundum ». Nous t’adorons, ĂŽ Christ, et nous te bĂ©nissons, parce que tu as rachetĂ© le monde par ta Sainte vĂ©nĂ©rĂ©s PĂšres, frĂšres et sƓurs, bonne et sainte PĂąque !Lire aussi MĂ©ditation de CarĂȘme C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras »Lire aussi MĂ©ditation de CarĂȘme L’idolĂątrie, antithĂšse du Dieu vivant »Lire aussi MĂ©ditation de CarĂȘme Rentre en toi-mĂȘme ! »Lire aussi MĂ©ditation de CarĂȘme Heureux les cƓurs purs, car ils verront Dieu »
Jepense que de mon cĂŽtĂ©, j'essaierai de le soutenir autant que possible et je pense qu'il soutiendra l’équipe autant que possible. Il est lĂ  depuis longtemps et connaĂźt tout le monde donc, de ce point de vue-lĂ , il n'y a rien de nouveau. Mais c'est juste nouveau pour lui, bien entendu, de se trouver dans cette position et d'avoir ces responsabilitĂ©s."
Bruno Salomone Ă©tait l'invitĂ© de TĂ©lĂ©matin ce mardi 17 mai. L'occasion pour lui d'Ă©voquer un cĂ©lĂšbre humoriste et de donner de ses Salomone avait des choses Ă  raconter ce mardi 17 mai. InvitĂ© sur le plateau de TĂ©lĂ©matin, il a enchaĂźnĂ© les confidences notamment une sur un cĂ©lĂšbre humoriste, qui Ă©tait trĂšs inattendue. Dans les annĂ©es 1990, il a formĂ©, avec Eric Massot, Eric Collado, Manu Joucla et Jean Dujardin, la cĂ©lĂšbre troupe Nous C Nous. Un moment qu'il a jamais oubliĂ© et qui a Ă©tĂ© Ă©voquĂ© dans l'Ă©mission. "On se voit toujours tous, bien-sĂ»r", a-t-il d'abord affirmĂ© avant d'ajouter "On est potes Ă  vie. On est condamnĂ©s Ă  se connaĂźtre jusqu'au bout". Heureux de revoir ces images, il prĂ©cise ensuite "C'est une belle histoire, parce qu'on Ă©tait vraiment potes. Ce n'est pas un truc qui a Ă©tĂ© fabriquĂ©". De son cĂŽtĂ©, Julia Vignali lui rappelle qu'il est "pote avec un mec qui a eu un Oscar", en faisant rĂ©fĂ©rence Ă  Jean Dujardin. Ce Ă  quoi le principal concernĂ© rĂ©torque "Moi j'ai eu un Popeck". Une affirmation inattendue, qui surprend beaucoup Thomas Sotto. Face Ă  la surprise du journaliste, Bruno Salomone ajoute "Non je plaisante. Je fais des blagues aussi, il n'y a pas que vous" avant d'Ă©voquer Popeck. "Tout le monde pense qu'il est mort mais il ne l'est pas. Allez voir son nouveau spectacle. VoilĂ , je fais sa publicitĂ©", a-t-il conclu, toujours trĂšs avoir Ă©voquĂ© Popeck, c'est une autre personnalitĂ© trĂšs connue que Bruno Salomone a souhaitĂ© mentionnĂ©. En effet, il explique avoir un souvenir mĂ©morable avec Michael Jackson. "Je travaillais Ă  Disney Ă  l'Ă©poque parce qu'il fallait bien gagner sa vie", s'est-il d'abord amusĂ©. Alors qu'une photo est diffusĂ©e, sur laquelle on peut voir Dingo et le chanteur amĂ©ricain, Bruno Salomone explique que ce n'est pas lui sous le costume. "J'aurais bien aimĂ©", avoue-t-il avant d'apporter des prĂ©cisions sur les circonstances de cette rencontre. "J'Ă©tais le premier Dingo europĂ©en et je peux vous dire que j'en suis fier. En fait, on faisait une tournĂ©e promotionnelle un peu partout en Europe. Il Ă©tait en concert Ă  Berlin et il est venu car il Ă©tait fan de Disney", s'est-il souvenu. Alors qu'il se trouvait sous le costume de Dingo, Bruno Salomone s'est retrouvĂ© face Ă  Michael Jackson. "Il nous a demandĂ© de faire des photos. Je lui ai serrĂ© la main et il m'a parlĂ©, en tant que Dingo, en me disant "Goofy, I'm really glad to meet you" NDLR "Je suis ravi de te rencontrer". De son cĂŽtĂ©, Thomas Sotto affirme "C'est classe quand mĂȘme, non ?". Ce Ă  quoi le principal concernĂ© rĂ©pond "C'est classe sauf que je m'appelle Bruno mais il a senti que j'Ă©tais en dessous". voulant rassurer son invitĂ©, le journaliste ajoute "Il Ă©tait timide, il n'osait pas".Bruno Salomone pourquoi a-t-il rĂ©cemment poussĂ© un coup de gueule ?Bruno Salomone sera prochainement Ă  l'affiche du tĂ©lĂ©film Dans l'ombre des Dunes, diffusĂ© sur France 3 le 21 mai prochain. Il sera Ă©galement sur les planches Ă  Avignon, et Ă  partir du 30 septembre prochain au théùtre des VariĂ©tĂ©s dans la piĂšce Au scalpel. Des projets dont il est fier mais qu'il a eu beaucoup de mal Ă  concrĂ©tiser, comme il l 'a rĂ©vĂ©lĂ© il y a quelques jours dans le mĂ©dia TĂ©lĂ©pro. "J'ai Ă©crit plusieurs choses mais personne n'en veut. Tout le monde me dit que c'est trop fou. J'ai appris qu'il fallait faire quelque chose qui existe dĂ©jĂ  mais en moins cher pour avoir une chance d'ĂȘtre pris", a-t-il d'abord regrettĂ©. Par la suite, il a ajoutĂ© "Quand j'Ă©cris, je ne pense pas budget mais artistique. Dans le milieu, il y en a pas mal qui sont des businessmen. Je ne suis pas comme ça, je ne fais pas des choix pour le pognon", a-t-il conclu. VoilĂ  qui a le mĂ©rite d'ĂȘtre clair. Cequ’il y a de fou dans le monde (Canon) Ce qu'il y a de fou dans le monde, VoilĂ  ce que Dieu a choisi. Ce qu'il y a de faible dans le monde, VoilĂ  ce que Dieu a choisi. Viens, Esprit Light Yagami Manga Anime DonnĂ©es personnelles Sexe Homme Naissance 28 fĂ©vrier 1986 1989 dans l'anime Mort 28 janvier 2010 2013 dans l'anime 24 ans Groupe sanguin A Alias Kira Light Asashi L titre DeuxiĂšme L L-Kira Famille SĂŽichirĂŽ Yagami PĂšreSachiko Yagami MĂšre Sayu Yagami SƓur cadette Misa Amane FiancĂ©e Taille 179cm Poids 54 kg ActivitĂ©s LycĂ©en Kira Étudiant Policier Aime La justice N'aime pas Le mal Statistiques Connaissance Conceptualisation Action Émotion SociabilitĂ© SpĂ©cial CapacitĂ© d'interprĂ©tation Light Yagami pseudonymĂ© Asashi, dit Kira, et appelĂ© L ou "DeuxiĂšme L" aprĂšs la mort du premier, et surnommĂ© par le SPK L-Kira, est un humain japonais ayant reçu un Death Note, alors qu'il Ă©tait encore Ă  l'Ă©cole. L'existence de ce lycĂ©en japonais, extraordinairement douĂ© pour son Ăąge, est bouleversĂ©e Ă  jamais le jour oĂč il ramasse par hasard le Death Note, un cahier qui possĂšde le pouvoir de tuer toute personne dont le nom y est Ă©crit. Ayant pu vĂ©rifier toute sa puissance malĂ©fique, il dĂ©cide de l'utiliser pour Ă©liminer les pires criminels, convaincu de contribuer ainsi Ă  la crĂ©ation d'un monde parfait. Devant une vague sans prĂ©cĂ©dent de morts de criminels par crise cardiaque, provoquĂ©e par Light Yagami qui a choisi de signer ainsi ses meurtres, l'opinion mondiale conclut Ă  l'existence d'un seul et mĂȘme assassin et le surnomme Kira » mot formĂ© Ă  partir de l'anglais killer », qui signifie tueur ». Biographie Histoire Light a grandi au Japon avec sa famille, qui se compose de son pĂšre, SĂŽichirĂŽ Yagami, directeur des forces de police japonaises, de sa mĂšre, Sachiko Yagami, et sa jeune sƓur, Sayu Yagami. Light est un Ă©tudiant de troisiĂšme annĂ©e du secondaire 12e annĂ©e Ă  Daikoku. AprĂšs ĂȘtre arrivĂ© premier Ă  l'examen, il assiste Ă  l'universitĂ©. Il meurt des mains de son shinigami quand il inscrit son nom dans le Death Note. DĂ©couverte du Death Note Light trouve son monde pourri et ennuyeux. Un jour, il aperçoit un cahier tomber du ciel sur la terrasse de son lycĂ©e le Death Note. Il le ramasse. Bien entendu, au dĂ©but il n'y croyait pas. Il le testa alors sur un tireur fou qui s'Ă©tait retranchĂ© dans une Ă©cole maternelle avec des enfants pour otages. Une fois le nom de ce dernier Ă©crit et 40 secondes passĂ©es, le criminel meurt. MalgrĂ© ça, Light n'y croit toujours pas et veut tester Ă  nouveau. Light Ă©liminant des criminels. À son cours du soir, il souhaite Ă©liminer un camarade Soudo mais finalement prĂ©fĂšre ne pas s'en prendre Ă  des personnes trop proches de lui. Une fois son cours terminĂ©, il se mĂšne dans un supermarchĂ©. Au moment oĂč une jeune fille se fait harcelĂ©e par un Takuo Shiboumaru, il Ă©crit dans le Death Note que ce dernier mourrait dans un accident de voiture, ce qui arriva. Il se rend ainsi compte que le Death Note dĂ©tient vraiment le pouvoir de tuer. Il tuera alors que des criminels. Cinq jours plus tard, en rentrant de cours, sa mĂšre lui demande les rĂ©sultats de l'examen blanc national il arriva premier. Dans sa chambre, il rencontre RyĂ»k, le Dieu de la Mort. Celui-ci l'annonce qu'il l'attendait car il savait que ce Death Note appartenait bien Ă  quelqu'un. Au dĂ©but, il pensait que RyĂ»k voulait prendre son Ăąme ou quelque chose comme ça, mais il comprendra qu'en rĂ©alitĂ© celui qui trouve le cahier le garde et que s'il n'en veut pas, il en perdrait tout souvenir le concernant. De plus, lorsque Light demande au possesseur originel du Death Note pourquoi l'avoir choisi lui, ce dernier rĂ©pondra que le dĂ©couverte du cahier oar Light relĂšve du pur hasard, qu'il s'Ă©tait contentĂ© de "perdre" son cahier pour venir en observer les consĂ©quences dans le monde des humains, trouvant celui des Shinigami "ennuyant", terme Ă©galement employĂ© par Light pour dĂ©signer le monde des humains. Light souhaite devenir le Dieu d'un monde nouveau un monde oĂč la criminalitĂ© n'existerait plus. Il est rentrĂ© dans la lutte contre le crime car il s’ se met alors Ă  tuer tout les criminels dont il connait le nom et le visage. Rapidement, la Police trouva Ă©trange que plusieurs centaines de criminels meurt par crise cardiaque. Et l'affaire prit une ampleur international, sur internet, les gens ont commencĂ© Ă  croire que qu'un dieu Ă©tait arrivĂ© sur Terre pour dĂ©truire le mal, et commencĂšrent Ă  l'appeler "Kira" ce surnom dĂ©signera Light pendant toute la sĂ©rie . Mais mĂȘme si Kira est considĂ©rĂ© comme un dieu, ses agissement n'en reste pas moins immoraux et la police veut arrĂȘter Kira pour meurtre de sang-froid. Apparence Light a les cheveux bruns et les yeux de la mĂȘme couleur. Il a tendance Ă  s'habiller trĂšs proprement et est gĂ©nĂ©ralement vu vĂȘtu de son uniforme scolaire, celui-ci Ă©tant composĂ© d'une chemise blanche, d'une veste marron-beige et d'une cravate rouge. Grand et longiligne, il est considĂ©rĂ© comme Ă©tant assez beau, une caractĂ©ristique soulignĂ©e par Misa Amane et Kiyomi Takada, parmi les autres.
1Carnaval de Rio, BrĂ©sil. Top 10 des fĂȘtes les plus folles au monde – Carnaval de Rio de Janeiro. Le carnaval de Rio de Janeiro est la plus grande fĂȘte du monde. NumĂ©ro 1 mondial en terme de frĂ©quentation, ce sont chaque annĂ©e plus de 6 millions de personnes qui se rassemblent dans cette ville emblĂ©matique du BrĂ©sil pour y danser la
Quand une croyance devient dangereuse ! Des milliards de personnes Ă  travers le monde sont croyantes. Croire peut apporter le soutien dont certaines personnes ont besoin, mais si elles atterrissent dans un mauvais groupe, cela peut aussi leur coĂ»ter leur vie. Nous avons dĂ©couvert que certains groupes religieux constituent une grande menace pour leurs membres et ce, soit Ă  cause de l’influence qu’ils exercent sur eux, soit parce qu’ils les poussent au meurtre et/ou au suicide. {{Ho-no-Hana/Yorokobi Kazoku no Wa}} Il s’agit d’une secte japonaise nĂ©o bouddhiste, fondĂ©e en 1987 par Hogen Fukunaga. Cet enseignant » affirme ĂȘtre capable de dĂ©terminer le passĂ© et le futur d’une personne en analysant ses pieds. Le groupe Ho-no-Hana/Yorokobi Kazoku no Wa compte 30. 000 membres rien qu’au Japon. Dans le passĂ©, la hiĂ©rarchie de cette secte a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© accusĂ©e d’extorsion de fonds. De nombreux fidĂšles ont Ă©tĂ© invitĂ©s Ă  des rituels de purification, pour la modique somme de 700 euros par sĂ©ance. C’est un peu cher pour une douche, vous ne trouvez pas ? {{La Scientologie}} L’Eglise de Scientologie de L. Ron Hubbard compte des membres aux quatre coins du monde et certains d’entre eux sont trĂšs influents – Tom Cruise et John Travolta, par exemple. En Belgique, la Scientologie a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© poursuivie, entre autres, pour fraude, extorsion de fonds, exercice illĂ©gal de la mĂ©decine et violation de la vie privĂ©e. Toutefois, beaucoup d’autres sectes sont encore plus dangereuses. {{Tree of Life}} Tree of Life est une secte d’origine russe, mais elle existe sous d’autres noms L’Eglise du Corps du Christ, Church of the Covenant, Calvary Chapel partout dans le monde. Durant chaque cĂ©lĂ©bration, le Christ est saluĂ©. Cette secte est considĂ©rĂ©e comme Ă©tant dangereuse, car la tĂ©lĂ©vision, la radio et mĂȘme la presse Ă©crite sont interdites aux fidĂšles. En outre, les jeunes partisans sont sĂ©parĂ©s de leurs parents et toute personne qui souhaite devenir membre, doit donner une contribution Ă©quivalente Ă  un dixiĂšme de ses revenus. De nombreux fidĂšles sont dĂ©cĂ©dĂ©s, car ils n’étaient pas autorisĂ©s Ă  se rendre chez un mĂ©decin ou Ă  l’hĂŽpital. Ils ont Ă©tĂ© pris en charge par les guĂ©risseurs de la secte, avec toutes les consĂ©quences que cela entraĂźne. {{Hare Krishna}} Cette religion a Ă©tĂ© fondĂ©e en 1966, par Bhaktivedanta Swami Praphupada, Ă  New York. Celui qui souhaite devenir membre doit renoncer Ă  plusieurs ressources, au nom de la religion. Les fidĂšles peuvent Ă  peine manger et dormir. Ils croient qu’ils seront rĂ©compensĂ©s dans l’au-delĂ  oĂč, grĂące Ă  la rĂ©incarnation, ils auront accĂšs au paradis. Le passĂ© d’Hare Krishna est marquĂ© par plusieurs scandales. En 1990 – et dans les annĂ©es qui suivirent – de nombreuses affaires de maltraitance d’enfants ont Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©es au grand jour. 95 personnes se sont soulevĂ©es contre l’organisation. Bien d’autres victimes de violences physiques, psychologiques et sexuelles au sein de la secte pourraient encore se faire connaitre. En outre, Hare Krishna a Ă©tĂ© dĂ©noncĂ©e par une AmĂ©ricaine, qui affirme avoir subi un lavage de cerveau. {{La secte de Baghwan /Osho}} Bhaghwan Sri Rajneesh Ă©galement connu sous le nom de Osho a Ă©tĂ© diplĂŽmĂ© en 1966 et a ensuite fondĂ© un mouvement qui promeut le sexe, la libre expression des sentiments et la soif de pouvoir. Il a interprĂ©tĂ© l’art de la mĂ©ditation et la psychanalyse Ă  sa maniĂšre, pour ensuite l’inculquer Ă  ses partisans. Sa devise est Aime Dieu et fait ce que tu veux ». RĂ©sultat ? Sexe, viol et criminalitĂ© marquent le quotidien de ses fidĂšles. Bhaghwan est soupçonnĂ© d’avoir empoisonnĂ© des centaines de personnes avec des salmonelles, en 1984. Sa religion est largement rĂ©pandue dans le monde, avec plus de 200 centres de mĂ©diation. {{Children of God/Family of Love}} Children of God est un mouvement chrĂ©tien nĂ© en 1968, qui comporte 10. 000 membres Ă  travers le monde. En 1977, Children of God est devenu Family of Love. Son fondateur, David Berg, alias MoĂŻse-David, affirmait avoir eu une vision prĂ©voyant – en rĂ©ponse au mouvement hippie – qu’un nouveau type de sociĂ©tĂ© verrait le jour, Ă  la tĂȘte duquel se trouverait l’ex-prĂ©sident libyen Kadhafi. David Berg interprĂ©tait la Bible Ă  sa façon et a fini par s’éloigner totalement des religions chrĂ©tiennes Ă©tablies. Un exemple illustratif de cette dĂ©viation est le fait que la polygamie Ă©tait autorisĂ©e. Toute critique de l’organisation Ă©tait interdite et le courrier Ă©tait contrĂŽlĂ©. {{La secte de Moon/L’Eglise de l’Unification}} L’Eglise de l’Unification a Ă©tĂ© mise sur pied par Sun Myung Moon et son Ă©pouse. Elle est connue pour ses mariages de masse. Moon lui-mĂȘme et ses partisans le considĂšrent comme celui qui exĂ©cutera l’Ɠuvre Ă©chouĂ©e » de JĂ©sus. Il pense qu’il est Dieu- littĂ©ralement- et veut ĂȘtre traitĂ© comme tel. Les membres et les nouveaux arrivants doivent couper tout contact avec leurs amis et les membres de leur famille. Moon a Ă©tĂ© reconnu coupable de fraudes et est souvent critiquĂ© pour son influence sur le monde politique et mĂ©diatique. Il possĂšde notamment les mĂ©dias amĂ©ricains The Washington Times et l’agence de presse United Press International. {{Church of Euthanasia}} Cette religion affirme qu’il y a trop de gens sur la planĂšte et invite donc ses membres Ă  commettre des meurtres ou Ă  se suicider. Chaque Homme en moins est une victoire. {{La famille Manson}} Le nom de Charles Manson vous dit-il quelque chose ? Oui, Bien sĂ»r. C’est celui du tueur en sĂ©rie qui a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  la prison Ă  vie. Il a Ă©galement Ă©tĂ© Ă  la tĂȘte de la secte Manson Family, fondĂ©e en 1976. Il a fortement Ă©tĂ© inspirĂ© par The White Album » des Beatles, car il pensait que c’était une Bible comportant des messages secrets. La chanson Helter Skelter Ă©voquait, selon lui, une guerre raciale qui allait bientĂŽt Ă©clater. Manson et ses disciples ont commis d’horribles meurtres de personnes fortunĂ©es, dont celui de l’actrice Sharon Tate et ses amis, dans la nuit du 8 au 9 aoĂ»t 1969. {{ Aum Shinrikyo}} Cette secte/organisation terroriste a Ă©tĂ© fondĂ©e en 1984 par Shoko Asahara. Les membres de ce groupe ont Ă©tĂ© accusĂ©s plusieurs fois de dĂ©tention de partisans contre leur grĂ©. Chaque membre devait faire un don Ă  la communautĂ©. Des explosifs, armes biologiques et autres armes de guerre ont Ă©tĂ© trouvĂ©s au siĂšge de Aum Shinrikyo. La police n’a pas pu empĂȘcher leur attaque au gaz neurotoxique, dans le mĂ©tro de Tokyo en 1995. C’est depuis cette catastrophe que le groupe terroriste dĂ©tient une renommĂ©e mondiale. Il a Ă©tĂ© bombardĂ© Ă  plusieurs reprises par les Etats-Unis, le Canada, l’Union europĂ©enne ainsi que par d’autres pays. Par la suite, une quantitĂ© de gaz neurotoxique suffisante pour tuer 4 millions de personnes a Ă©tĂ© dĂ©couverte au sein de l’un de leurs bĂątiments. {{La porte du Paradis}} Les adeptes de cette secte croient aux ovnis et Ă  la destruction imminente de la terre. Selon les leaders du groupe, Marshall Applewhite et Bonnie Nettles, la seule façon d’échapper Ă  ce destin est de crĂ©er leur propre fin. Les fidĂšles avaient mĂȘme Ă©laborĂ© des vidĂ©os pĂ©dagogiques sur la façon dont il fallait s’y prendre pour libĂ©rer son Ăąme de son corps. Un suicide collectif en a Ă©tĂ© la consĂ©quence. Lorsque la comĂšte Hale-Bopp a Ă©tĂ© aperçue dans le ciel en 1997, Applewhite y a vu le signe qu’il attendait il Ă©tait convaincu qu’il y avait un vaisseau spatial dissimulĂ© derriĂšre la comĂšte, prĂȘt Ă  accueillir leurs Ăąmes afin de les sauver de la destruction de la terre. Il a alors ordonnĂ© Ă  38 adeptes de se suicider, ce qu’ils firent. {{ Branch Davidians}} Il s’agit d’un groupe religieux du Texas fondĂ© par David Koresh au dĂ©but des annĂ©es 1930. En 1993, l’ATF le bureau fĂ©dĂ©ral de l’alcool, du tabac des armes Ă  feu et des explosifs a reçu l’ordre d’arrĂȘter le leader et quelques adeptes pour dĂ©tentions d’armes illĂ©gales et d’explosifs. Dans la tentative d’arrestation, quatre agents de l’ATF et cinq membres de la secte ont Ă©tĂ© tuĂ©s, 16 autres ont Ă©tĂ© blessĂ©s. Les Davidiens ont affirmĂ© que l’entiĂšre responsabilitĂ© de cette catastrophe revenait Ă  l’ATF, qui aurait tirĂ© sans raison. Selon eux, les quatre agents sont dĂ©cĂ©dĂ©s aprĂšs avoir Ă©tĂ© touchĂ©s par des tirs provenant d’un hĂ©licoptĂšre appartenant Ă  l’ATF. {{L’Ordre du Temple Solaire}} Cette secte fondĂ©e par le mĂ©decin belge Luc Jouret et Joseph Di Mambro, est connue principalement pour les suicides de masse qui ont eu lieu en France, au Canada et en Suisse entre 1994 et 1997. Le 5 octobre 1994, dans cette maison du village suisse Salvan, des membres de L’Ordre du Temple Solaire ont pĂ©ri dans un incendie. Quelques jours avant leur mort, d’autres partisans leur avait expliquĂ© qu’un voyage jusqu’à l’étoile Sirius leur permettrait de dĂ©jouer la fin du monde. Pour cela, ils devaient mettre fin Ă  leurs jours, ce qu’ils firent. L’histoire s’est reproduite dans la nuit du 15 au 16 dĂ©cembre 1995. 16 fidĂšles dont trois enfants se sont immolĂ©s par le feu, trouvant la mort dans une clairiĂšre du Vercors. Le 22 mars 1997, 5 autres personnes sont mortes dans l’incendie d’une maison du village quĂ©bĂ©cois Saint-Casimir. Trois adolescents ont toutefois Ă©tĂ© retrouvĂ©s vivants. AprĂšs le drame, ils ont racontĂ©s qu’ils avaient tentĂ© de convaincre leurs parents de renoncer au projet de suicide collectif, mais en vain. Ils ont alors tentĂ© de nĂ©gocier leur propre vie et sont parvenus Ă  un compromis ils auraient la vie sauve si c’est eux qui mettaient le feu Ă  la maison. {{ People’s Temple}} Le Temple du peuple est une secte fondĂ©e sur le marxisme, mise sur pied en 1953 par le rĂ©vĂ©rend Jim Jones. Le mouvement se disait dĂ©sireux d’aider les plus dĂ©munis, mais cette cause noble a Ă©tĂ© discrĂ©ditĂ©e lorsque Jones lui-mĂȘme a dĂ©robĂ© l’argent de ses disciples, a simulĂ© de faux miracles et a mis en place des parties de sodomie avec des hommes. Le groupe religieux est devenu macabrement cĂ©lĂšbre lorsque ses membres ont organisĂ© un suicide collectif et des assassinats, le 18 novembre 1978 en Guyane. Ce jour-lĂ , qui ne voulait pas mettre fin Ă  ses jours en buvant du cyanure a Ă©tĂ© abattu. Le bilan est extrĂȘmement lourd puisqu’au total, 914 personnes sont dĂ©cĂ©dĂ©es. {{ Ku Klux Klan KKK}} Rares sont ceux qui n’ont jamais entendu parler du Ku Klux Klan. Il s’agit du nom d’un certain nombre d’organisations racistes secrĂštes, aux Etats-Unis, dont les premiĂšres datent de 1865 et les derniĂšres ont disparu en 1944. Les membres du KKK Ă©taient homophobes, antisĂ©mites et anti-chrĂ©tiens, mais les noirs Ă©taient les principales cibles de leur haine. A son apogĂ©e, le groupe comptait prĂšs de quatre millions de partisans. source Mise Ă  jour lundi 15 juillet 2013 0930 Par Suzanne Gielis et traduit par Camille Terseleer Lillo
Maisce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour confondre les sages; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour confondre la force.
Il y a vingt ans, le 24 mars 1999, treize États membres de l’Organisation du traitĂ© de l’Atlantique nord OTAN, dont les États-Unis, la France et l’Allemagne, bombardaient la RĂ©publique fĂ©dĂ©rale de Yougoslavie. Cette guerre dura soixante-dix-huit jours et se nourrit de bobards mĂ©diatiques destinĂ©s Ă  aligner l’opinion des populations occidentales sur celle des Ă©tats-majors. Les Serbes commettent un gĂ©nocide », jouent au football avec des tĂȘtes coupĂ©es, dĂ©pĂšcent des cadavres, arrachent les fƓtus des femmes enceintes tuĂ©es et les font griller », prĂ©tendit le ministre de la dĂ©fense allemand, le social-dĂ©mocrate Rudolf Scharping, dont les propos furent repris par les mĂ©dias ; ils ont tuĂ© de 100 000 Ă  500 000 personnes » TF1, 20 avril 1999, incinĂ©rĂ© leurs victimes dans des fourneaux, du genre de ceux utilisĂ©s Ă  Auschwitz » The Daily Mirror, 7 juillet. Une Ă  une, ces fausses informations seront taillĂ©es en piĂšces — mais aprĂšs la fin du conflit —, notamment par l’enquĂȘte du journaliste amĂ©ricain Daniel Pearl The Wall Street Journal, 31 dĂ©cembre 1999. Tout comme se dĂ©gonflera l’une des plus retentissantes manipulations de la fin du XXe siĂšcle le plan Potkova fer Ă  cheval », un document censĂ© prouver que les Serbes avaient programmĂ© l’ Ă©puration ethnique » du Kosovo. Sa diffusion par l’Allemagne, en avril 1999, servit de prĂ©texte Ă  l’intensification des bombardements. Loin d’ĂȘtre des internautes paranoĂŻaques, les principaux dĂ©sinformateurs furent les gouvernements occidentaux, l’OTAN ainsi que les organes de presse les plus respectĂ©s 1. Parmi eux, Le Monde, un quotidien dont les prises de position Ă©ditoriales servent alors de rĂ©fĂ©rence au reste de la galaxie mĂ©diatique française. Sa rĂ©daction, dirigĂ©e par Edwy Plenel, admet avoir fait le choix de l’intervention 2 ». En premiĂšre page de l’édition du 8 avril 1999, un article de Daniel Vernet annonce Ce plan “Fer Ă  cheval” qui programmait la dĂ©portation des Kosovars ». Le journaliste reprend les informations dĂ©voilĂ©es la veille par le ministre des affaires Ă©trangĂšres allemand, l’écologiste Joschka Fischer. Ce plan du gouvernement de Belgrade dĂ©taillant la politique de nettoyage ethnique appliquĂ©e au Kosovo 
 porte le nom de code de plan “Fer Ă  cheval”, sans doute pour symboliser la prise en tenaille des populations albanaises », Ă©crit Vernet, pour qui la chose paraĂźt faire peu de doutes ». Deux jours plus tard, le quotidien rĂ©cidive sur toute la largeur de sa une » Comment [Slobodan] MiloĆĄević a prĂ©parĂ© l’épuration ethnique ». Le plan serbe “Potkova” programmait l’exode forcĂ© des Kosovars dĂšs octobre 1998. Il a continuĂ© d’ĂȘtre appliquĂ© pendant les nĂ©gociations de Rambouillet. » Le Monde Ă©voque un document d’origine militaire serbe » et reprend Ă  nouveau les allĂ©gations des officiels allemands, au point de reproduire l’intĂ©gralitĂ© d’une note de synthĂšse — ce qu’on appellerait aujourd’hui les Ă©lĂ©ments de langage » — distribuĂ©e aux journalistes par l’inspecteur gĂ©nĂ©ral de l’armĂ©e allemande. Berlin entend alors justifier auprĂšs d’une opinion plutĂŽt pacifiste la premiĂšre guerre menĂ©e par la Bundeswehr depuis 1945, de surcroĂźt contre un pays occupĂ© cinquante ans plus tĂŽt par la Wehrmacht. Or ce plan est un faux il n’émane pas des autoritĂ©s serbes, mais a Ă©tĂ© fabriquĂ© Ă  partir d’élĂ©ments compilĂ©s par les services secrets bulgares, puis transmis aux Allemands par ce pays, qui fait alors du zĂšle pour rentrer dans l’OTAN. Le pot aux roses sera rĂ©vĂ©lĂ© le 10 janvier 2000 par l’hebdomadaire Der Spiegel et confirmĂ© douze ans plus tard par l’ancienne ministre des affaires Ă©trangĂšres bulgare. A posteriori, le document aurait dĂ» inspirer d’autant plus de mĂ©fiance que fer Ă  cheval » se dit potkovica en serbe, et non potkova, ainsi que le remarqua dĂšs le 15 avril 1999 le dĂ©putĂ© allemand Gregor Gysi devant le Bundestag. En mars 2000, le gĂ©nĂ©ral de brigade allemand Heinz Loquai exprime dans un livre ses doutes sur l’existence d’un tel document » ; son enquĂȘte oblige M. Scharping Ă  admettre qu’il ne dispose pas d’une copie du plan » original. Au mĂȘme moment, le porte-parole du Tribunal pĂ©nal international pour l’ex-Yougoslavie qualifie les Ă©lĂ©ments du prĂ©tendu plan de matĂ©riel peu probant » Hamburger Abendblatt, 24 mars 2000 ; et la procureure Carla Del Ponte n’y fera mĂȘme pas rĂ©fĂ©rence dans l’acte d’accusation de MiloĆĄević en 1999 puis en 2001. La guerre, avait expliquĂ© Plenel peu aprĂšs le dĂ©but des bombardements, c’est le dĂ©fi le plus fou pour le journalisme. C’est lĂ  qu’il prouve ou non sa crĂ©dibilitĂ©, sa fiabilitĂ© 3. » L’investigateur n’est jamais revenu sur ce grand Ă©cart avec l’amour des petits faits vrais » qu’il proclame dans son livre pamphlet en faveur de l’intervention de l’OTAN 4. Le Monde Ă©voquera Ă  nouveau le faux, mais comme s’il l’avait toujours considĂ©rĂ© avec prudence “Fer Ă  cheval” reste un document fort controversĂ©, dont la validitĂ© n’a jamais Ă©tĂ© prouvĂ©e » 16 fĂ©vrier 2002. SpĂ©cialistes des Balkans, les journalistes Jean-Arnault DĂ©rens et Laurent Geslin qualifient pour leur part le plan Potkova d’ archĂ©type des fake news diffusĂ©es par les armĂ©es occidentales, repris par tous les grands journaux europĂ©ens 5 ». La cĂ©lĂ©bration d’un anniversaire n’aurait pas justifiĂ© Ă  elle seule qu’on revienne sur cette affaire. Mais certaines de ses consĂ©quences pĂšsent encore sur la vie internationale. Pour ce qui fut sa premiĂšre guerre depuis sa naissance en 1949, l’OTAN choisit d’attaquer un État qui n’avait menacĂ© aucun de ses membres. Elle prĂ©texta un motif humanitaire et agit sans mandat des Nations unies. Un tel prĂ©cĂ©dent servit les États-Unis en 2003 au moment de leur invasion de l’Irak, lĂ  encore aidĂ©e par une campagne de dĂ©sinformation massive. Quelques annĂ©es plus tard, la proclamation par le Kosovo de son indĂ©pendance, en fĂ©vrier 2008, mettrait Ă  mal le principe de l’intangibilitĂ© des frontiĂšres. Et la Russie se fonderait sur cette indĂ©pendance lorsque, en aoĂ»t 2008, elle reconnaĂźtrait celles de l’Abkhazie et de l’OssĂ©tie du Sud, deux territoires qui s’étaient dĂ©tachĂ©s de la GĂ©orgie. Puis en mars 2014 quand elle annexerait la CrimĂ©e. La guerre du Kosovo ayant Ă©tĂ© conduite par une majoritĂ© de gouvernements de gauche », et appuyĂ©e par la plupart des partis conservateurs, nul n’avait intĂ©rĂȘt Ă  ce qu’on revienne sur les falsifications officielles. Et on comprend sans peine que les journalistes les plus obsĂ©dĂ©s par la question des fake news prĂ©fĂšrent eux aussi regarder ailleurs. 1 Cf. Serge Halimi, Henri Maler, Mathias Reymond et Dominique Vidal, L’opinion, ça se travaille
 Les mĂ©dias, les guerres justes » et les justes causes », Agone, Marseille, 2014.2 Pierre Georges, directeur adjoint de la rĂ©daction du Monde, entretien accordĂ© Ă  Marianne, Paris, 12 avril 1999.3 CitĂ© dans Daniel Junqua, La Lettre, n° 32, Paris, avril 1999, et reproduit sur novembre 2000.4 Edwy Plenel, L’Épreuve, Stock, Paris, 1999.5 La Revue du crieur, n° 12, Paris, fĂ©vrier 2019.

5 Notre sang n'est pas bleu lorsqu'il est à l'intérieur de notre corps. Cette couleur est uniquement dû à la façon dont notre peau interagßt avec la lumiÚre. 6. Les pholcus ne sont pas

PubliĂ© chaque jour sur notre blog, nous pouvons vous envoyer notre MOT DU JOUR directement sur votre messagerie. Vous recevrez ainsi un texte de mĂ©ditation, une priĂšre, un billet spirituel... accompagnĂ© d'une VIDÉO sĂ©lectionnĂ©e pour vous. Quelques mots et des notes pour Ă©clairer et enchanter votre journĂ©e. Vous pouvez activer votre abonnement gratuit en suivant ce lien Abonnement â–ș ConformĂ©ment Ă  la lĂ©gislation europĂ©enne relative au RĂšglement GĂ©nĂ©ral sur la Protection des DonnĂ©es RGPD, nous portons une attention particuliĂšre Ă  la protection de la vie privĂ©e. C'est pourquoi, nous nous engageons Ă  respecter la confidentialitĂ© des renseignements personnels que nous collectons dans le cadre des abonnements Ă  nos publications que nous vous proposons Ă  titre gratuit. Pour consulter la dĂ©claration de notre politique de confidentialitĂ© Cliquez ICI â–ș
Saufque dans ce cas-là, il y a un coupable possible : certains montrent du doigt une zone industrielle américaine située à Détroit, de l'autre cÎté de la frontiÚre. A Taos, au Nouveau-Mexique, bourgade connue notamment pour accueillir le ranch de Julia Roberts, c'est environ 2% de la population qui entend le bourdonnement local, dont les premiÚres
C'est un bruit bizarre entendu en diffĂ©rents endroits de la planĂšte, de l'Ecosse au Canada en passant par le Maroc ou le Nouveau-Mexique. Un ronronnement entĂȘtant, qui dĂ©range, qui intrigue. BaptisĂ© "the hum" le bourdonnement en anglais, ce phĂ©nomĂšne sonore a Ă©tĂ© signalĂ© pour la premiĂšre fois dans les annĂ©es 1970, dans la ville anglaise de Bristol. Certains l'ont comparĂ© Ă  un moteur diesel tournant au ralenti dans le lointain, comme si un camion Ă©tait dans la rue d'Ă  cĂŽtĂ©. On parle de bourdonnement, de tintement, de ronronnement, mais il est difficile Ă  dĂ©finir. Le seul Ă©lĂ©ment sur lequel s'accordent les tĂ©moins auditifs, c'est que ce bruit est sacrĂ©ment suite aprĂšs la publicitĂ© "C'est comme un bruit de moteur" La journaliste de la BBC Linda Geddes racontait l'an dernier sa premiĂšre expĂ©rience du "hum" "Il est 11 heures du matin et je suis soudain consciente de ce bruit bourdonnant et pulsant, un peu comme une perceuse ou une disqueuse lointaine. Mais ce n'est pas seulement un bruit. On dirait que mon oreille interne est en train de vibrer." Les centaines d'habitants de Bristol qui s'Ă©taient plaints dans les annĂ©es 1970 n'ont pas Ă  l'Ă©poque reçu de rĂ©ponse satisfaisante. Un temps disparu, le "hum" y a pourtant refait surface en 2016, amplifiĂ© cette fois par les rĂ©seaux sociaux. Et ça continue. Au mois d'octobre, une habitante se confiait au "Bristol Post" "Ça me rend dingue. Je ne le remarque que la nuit, quand tout est Ă©teint et qu'il y a moins de circulation. Mais quand je m'allonge, ça devient encore plus fort. J'ai essayĂ© de mettre des bouchons d'oreilles, mais je l'entends toujours, c'est comme un bruit de moteur, mais ça pulse.""Son venu du ciel" Bristol n'est pas un cas isolĂ©. La ville canadienne de Windsor est un autre exemple frappant. Le bruit est plutĂŽt dans les basses, on Ă©voque des grommellements façon Barry White. Des centaines d'habitants se plaignent d'incidences de ce fameux bruit sur leur santĂ©. Sauf que dans ce cas-lĂ , il y a un coupable possible certains montrent du doigt une zone industrielle amĂ©ricaine situĂ©e Ă  DĂ©troit, de l'autre cĂŽtĂ© de la frontiĂšre. A Taos, au Nouveau-Mexique, bourgade connue notamment pour accueillir le ranch de Julia Roberts, c'est environ 2% de la population qui entend le bourdonnement local, dont les premiĂšres occurrences remonteraient aux annĂ©es 1990. En 1995, des scientifiques de l'universitĂ© de l'Etat ont effectuĂ© des recherches sur place, sans obtenir de rĂ©sultats concluants malgrĂ© de nombreux tests et l'utilisation d'instruments destinĂ©s Ă  capter le fameux son. D'autres endroits du monde connaissent ou ont connu des phĂ©nomĂšnes similaires BornĂ©o, l'Indiana... Au Maroc, c'est un "son venu du ciel" qui Ă©tait dĂ©crit l'an dernier aprĂšs des tĂ©moignages venant de plusieurs grandes villes. La suite aprĂšs la publicitĂ© Une carte du "hum" dans le monde. Capture d'Ă©cran/BBC Mais d'oĂč vient le "hum" ? S'il a de quoi laisser perplexe, le bourdonnement semble avoir convaincu les scientifiques qu'il ne s'agit pas d'une hallucination collective. Cela ne signifie pas pour autant qu'ils aient trouvĂ© une origine certaine Ă  ce bruit que la rumeur publique attribue aux causes les plus diverses, allant des bruits d'icebergs aux fermes Ă©oliennes en passant par les sous-marins et les lignes Ă  haute tension. On a mĂȘme Ă©voquĂ© les acouphĂšnes, ces sons que certaines personnes entendent sans qu'ils soient associĂ©s Ă  des bruits dans leur environnement. Peu d'Ă©tudes ont Ă©tĂ© consacrĂ©es au "hum". La premiĂšre d'importance date de 2004 et est due Ă  David Deming, de l'universitĂ© de l'Oklahoma. Il exclut les acouphĂšnes, et signale qu'il "peut se manifester par des vibrations ressenties dans le corps et est souvent accompagnĂ© par une suite de symptĂŽmes physiques qui incluent maux de tĂȘte, nausĂ©e et douleur dans les oreilles". Il reconnaĂźt cependant le peu de donnĂ©es disponibles, mais envisage une hypothĂšse que certaines personnes aient la capacitĂ© d'interprĂ©ter certaines longueurs d'ondes radio notamment les trĂšs basses frĂ©quences sous forme de suite aprĂšs la publicitĂ© Parmi les causes envisagĂ©es par Glen McPherson, de l'universitĂ© de Colombie Britannique, qui s'est penchĂ© sur le sujet, le "hum" pourrait ĂȘtre "l'accumulation de sons Ă  basses frĂ©quences et d'infrasons gĂ©nĂ©rĂ©s par les humains", ce qui inclurait ce qui va "des bruits d'autoroute Ă  toutes sortes d'activitĂ©s industrielles". Mais il tend Ă  privilĂ©gier l'hypothĂšse de David Deming. Le tintement du fond de l'Arctique Durant l'Ă©tĂ© 2016, dans le grand Nord canadien, des chasseurs ont signalĂ© un son mystĂ©rieux semblant provenir du fond de l'ocĂ©an Arctique, dans un petit dĂ©troit situĂ© Ă  une centaine de kilomĂštres de la bourgade d'Igloolik. Un bruit inquiĂ©tant selon eux, car il fait fuir baleines et phoques qui passent habituellement par ce dĂ©troit. Le gouvernement canadien les a pris au sĂ©rieux et a patrouillĂ© dans le secteur, envoyant mĂȘme un spĂ©cialiste sur place. Rien n'a pu ĂȘtre mesurĂ©, et aucune explication officielle n'a pu ĂȘtre fournie. Aux derniĂšres nouvelles, "le dossier est clos". Plus rĂ©cemment, des chercheurs du CNRS ont mis en avant une autre cause possible il s'agirait du "bourdonnement de la Terre", créé par l'action de l'ocĂ©an sur la terre ferme, les vagues faisant vibrer le fond de l' suite aprĂšs la publicitĂ© Ce ne sont probablement pas les seules explications, comme le dĂ©montrent des bruits particuliers enregistrĂ©s en d'autres endroits de la planĂšte. Le bruit mĂ©tallique de la fosse des Mariannes La fosse des Mariannes n'est pas seulement l'endroit le plus profond des ocĂ©ans, c'est aussi le siĂšge d'un bruit qui a intriguĂ© les scientifiques durant plusieurs annĂ©es. En 2014 et 2015, des sondes sous-marines capables de plonger jusqu'Ă  mĂštres de profondeur y enregistraient des bruits complexes se terminant par un son mĂ©tallique. Finalement, des chercheurs de l'universitĂ© d'Ă©tat de l'Oregon Etats-Unis identifiaient l'origine du bruit il s'agirait d'un chant de baleine inconnu jusque-lĂ . Le bruit enregistrĂ© dans la fosse des Mariannes. ORCAA Lab La migration des animaux marins Pour ceux qui sont proches de l'ocĂ©an, une source de bruit serait... la migration des poissons, crevettes et autres mĂ©duses, selon une Ă©tude menĂ©e par des scientifiques de l'universitĂ© de San Diego Californie. Ces chercheurs ont enregistrĂ© un son Ă  peine plus fort que le bruit de fond de l'ocĂ©an et en ont dĂ©terminĂ© la possible origine. Nombre de petits animaux marins remonteraient en masse au crĂ©puscule pour aller se nourrir et redescendraient Ă  l'aube vers la sĂ©curitĂ© des profondeurs. Leurs migrations massives et rĂ©guliĂšres produiraient cette vibration significative, mais les scientifiques n'ont pas encore dĂ©terminĂ© si elles sont dues Ă  une espĂšce en particulier. Le chant des aurores borĂ©ales La suite aprĂšs la publicitĂ© Le son des aurores borĂ©ales. universitĂ© d'Aalto, Finlande Ceux qui ont la chance d'observer rĂ©guliĂšrement des aurores borĂ©ales l'ont peut-ĂȘtre remarquĂ©, elles ne sont pas entiĂšrement silencieuses. Bien sĂ»r, leur bruit est peu perceptible et est souvent couvert par d'autres sons naturels, mais il existe, et un acousticien finlandais, Unto professeur Ă  l'universitĂ© d'Aalto, en est le spĂ©cialiste. L'an dernier, il a mĂȘme avancĂ© une explication sur la maniĂšre dont ces sons sont produits. En gĂ©nĂ©ral, l'air se refroidit au fur et Ă  mesure que l'on monte en altitude, mais dans des conditions vraiment froides et par temps calme, l'air froid est plus prĂšs du sol alors que de l'air plus chaud s'est Ă©levĂ©, un phĂ©nomĂšne connu des spĂ©cialistes sous le nom de couches d'inversion. Des charges Ă©lectriques s'accumulent dans l'air froid au-dessus et au-dessous de cette couche. Lorsque l'aurore polaire se produit sous l'effet du vent solaire, l'Ă©lectricitĂ© entre les deux couches se dĂ©charge, avec des Ă©tincelles qui Ă©mettent des sons et une activitĂ© magnĂ©tique que l'on peut mesurer. Le volume des sons varie alors en fonction de l'intensitĂ© des aurores. Le bruit de la Terre qui bouge En thĂ©orie, on ne peut pas l'entendre, mais on peut le mesurer le son que fait la Terre en bougeant n'est pas une vue de l'esprit, et une Ă©quipe de scientifiques emmenĂ©e par Martha Deen, de l'Institut de physique du globe de Paris, l'a enregistrĂ©. Car notre planĂšte est sans arrĂȘt en mouvement, et pas seulement lors des tremblements de terre. L'Ă©corce terrestre bouge sans arrĂȘt, ce que les spĂ©cialistes nomment une "oscillation libre permanente". Et ce dĂ©placement fait du bruit, mais Ă  des frĂ©quences inaudibles, Ă  peu prĂšs fois plus basses que celles que peut capter l'oreille humaine. Ce sont ces vibrations qui ont Ă©tĂ© mesurĂ©es au fond de l'ocĂ©an grĂące Ă  des instruments dĂ©ployĂ©s pendant presque un an au large de La RĂ©union. Si le "bruit de la Terre qui bouge" n'est apparemment pas Ă  l'origine du "hum", on voit qu'il y a une brochette de suspects possibles. Et ont peut espĂ©rer qu'un jour la science apporte une rĂ©ponse dĂ©finitive Ă  ces mystĂ©rieux bourdonnements qui hantent les nuits d'une partie de la population de la planĂšte... UneĂ©ruption volcanique de magnitude 7, susceptible de causer un changement climatique brutal et l’anĂ©antissement de la civilisation humaine, a une chance sur six d’advenir au cours de ce siĂšcle. Et l’humanitĂ© n’est pas du tout prĂ©parĂ©e Ă  un tel phĂ©nomĂšne, selon une Ă©tude publiĂ©e le 17 aoĂ»t dans la revue Nature. MalgrĂ© la mobilisation mondiale depuis quelques dĂ©cennies, la forĂȘt continue Ă  reculer dans le monde. Les chiffres de la dĂ©forestation sont difficiles Ă  analyser ; en voici un bref rĂ©sumĂ©. RĂ©digĂ© par , le 5 Oct 2018, Ă  8 h 00 min Le suivi de la dĂ©forestation mondiale est rĂ©alisĂ© par plusieurs organismes et n’est souvent correctement Ă©valuĂ©e qu’avec quelques annĂ©es de recul. Entre les pertes et les gains de surfaces, de combien recule rĂ©ellement la forĂȘt dans le monde ? On a dĂ©cortiquĂ© plusieurs Ă©tudes pour rĂ©pondre. DĂ©forestation ce sont les forĂȘts tropicales les plus menacĂ©es Les forĂȘts sont une ressource importante dans le monde, puisqu’elles recouvrent environ un tiers des terres Ă©mergĂ©es, soit 4 milliards d’hectares Chiffre Food and Agriculture Organization – FAO. Toujours selon la FAO, environ 13 millions d’hectares de forĂȘts disparaissent tous les ans, soit le quart de la superficie de la France. Ce chiffre prend en compte les disparitions nettes de la forĂȘt, sans intĂ©grer les surfaces de forĂȘt replantĂ©es. On peut Ă©galement citer ce chiffre du WWF entre 1990 et 2015, la dĂ©forestation s’élĂšve Ă  plus de 240 millions d’hectares. 170 millions d’hectares risquent encore de disparaĂźtre d’ici Ă  2030. 1 – Les zones les plus touchĂ©es par la dĂ©forestation Ce chiffre recouvre en outre une rĂ©alitĂ© trĂšs inĂ©gale alors que dans certaines rĂ©gions, la surface des forĂȘts avance, dans d’autres la dĂ©forestation est trĂšs marquĂ©e c’est le cas en AmĂ©rique centrale -19 % et du Sud -6,6 %, et en Afrique -9 %. En Union EuropĂ©enne, elle a augmentĂ© de 7,3 % pour la mĂȘme pĂ©riode de 1990 Ă  2005. Une campagne de mesure menĂ©e par Landsat et Google Earth met en Ă©vidence d’autres hot spots » de la dĂ©forestation de nouvelles rĂ©gions du globe sont durement touchĂ©es, comme le Paraguay, la Colombie-Britannique Canada et la SibĂ©rie. 2- Le BrĂ©sil champion du monde
 de la dĂ©forestation C’est encore au BrĂ©sil que l’on dĂ©foreste le plus, en Amazonie notamment. Si la dĂ©forestation avait connu une accalmie, elle a repris de plus belle ces derniĂšres annĂ©es avec la crise Ă©conomique et politique que connaĂźt le pays. D’aprĂšs le WWF1, 1/5 de la forĂȘt amazonienne a dĂ©jĂ  disparu et 40 Ă  55 % de sa superficie va disparaĂźtre d’ici 2050. Entre 2014 et 2015, la dĂ©forestation a augmentĂ© de 15 % ce sont kmÂČ de forĂȘt qui ont disparu en un an. 3- Les forĂȘts tropicales sont les plus touchĂ©es Toujours d’aprĂšs le WWF, Le dĂ©veloppement des terres agricoles en zone tropicale est la premiĂšre cause directe de la dĂ©forestation. » Ce sont les pays d’AmĂ©rique du Sud, d’Afrique centrale et d’Asie du Sud-Est qui en pĂątissent. La faute aux monocultures intensives de soja, d’huile de palme ou l’élevage, qui grignotent des forĂȘts dans ces pays. 4- Les forĂȘts replantĂ©es ne remplacent pas les forĂȘts primaires Dans ce cadre, il est plus juste de parler de reboisement » plutĂŽt que de reforestation ». En effet en gĂ©nĂ©ral, les politiques de reboisement visent Ă  ne planter que quelques essences d’arbres. Il est trĂšs difficile de parvenir Ă  la complexitĂ© et Ă  la richesse en termes de biodiversitĂ© que reprĂ©sente une forĂȘt primaire. La forĂȘt amazonienne ©Filipe Frazao 1 milliard d’arbres sont replantĂ©s en moyenne tous les ans. D’aprĂšs la FAO, La superficie de forĂȘt plantĂ©e a augmentĂ© de plus de 105 millions d’ha depuis 1990″2. Depuis cette date, 3 Ă  5 millions d’hectares de forĂȘt sont plantĂ©s chaque annĂ©e. 5- La forĂȘt naturelle perd du terrain Un bon indicateur de la dĂ©forestation dans le monde -hors coupe de bois replantĂ©, bois pour l’industrie
 peut ĂȘtre la perte de forĂȘt dite naturelle, en comparaison Ă  la forĂȘt plantĂ©e. Entre 2010 et 2015, la forĂȘt naturelle a connu une perte nette de 6,5 millions d’hectares par an. Une perte importante, mais moindre que dans les annĂ©es 1990, oĂč le taux de perte moyen Ă©tait de 10,6 millions d’hectares. Une maigre consolation ! 6- Quel est le pays qui est le plus reboisĂ© ? Ce classement de la FAO va vous surprendre. Le pays qui gagne le plus de superficie forestiĂšre entre 2010 et 2015 est la Chine, avec un gain annuel net de milliers d’hectares. Reste Ă  voir quel type de forĂȘt replante la Chine, et si elle protĂšge les rares forĂȘts primaires qui lui restent. De son cĂŽtĂ©, la France fait Ă©galement partie du top 10 des pays les plus reboisĂ©s, avec un gain annuel net de 113 milliers d’hectares. Lire page suivante les consĂ©quences de la dĂ©forestation dans le monde consoGlobe vous recommande aussi... RĂ©digĂ© par Jean-Marie Jean-Marie Boucher est le fondateur de consoGlobe en 2005 avec le service de troc entre particuliers digitroc. Rapidement, il convertit ses proches et sa... Voir sa fiche et tous ses articles Devenir rĂ©dacteur

Celane fait aucun doute, Yann Arthus Bertrand admire Salgado, qui est, pour lui "aujourd'hui l'un des plus grands photographes du monde." En plus d'ĂȘtre un photographe hors normes, Sebastiao Salgado est engagĂ© : "Ce qui est important, c'est qu'il y a un message derriĂšre tout ce qu'il fait. C'est plus que de la photographie, c'est plus que

1. Enfant d'une famille chrĂ©tienne 1858 Ă  1873 Charles est nĂ© en France, Ă  Strasbourg, le 15 septembre 1858 et il a Ă©tĂ© baptisĂ© deux jours aprĂšs sa naissance. Mon Dieu, nous avons tous Ă  chanter vos misĂ©ricordes Fils d'une sainte mĂšre, j'ai appris d'elle Ă  Vous connaĂźtre, Ă  Vous aimer et Ă  Vous prier Mon premier souvenir n'est-il pas la priĂšre qu'elle me faisait rĂ©citer matin et soir "Mon Dieu, bĂ©nissez papa, maman, grand-papa, grand-maman, grand-maman Foucauld et petite soeur" ?
 » Mais, maman, papa et grand-maman Foucauld meurent en 1864. Le grand-pĂšre prend chez lui les deux enfants Charles 6 ans et Marie 3 ans. J'ai toujours admirĂ© la belle intelligence de mon grandpĂšre dont la tendresse infinie entoura mon enfance et ma jeunesse d'une atmosphĂšre d'amour dont je sens toujours avec Ă©motion la chaleur. » Le 28 avril 1872, Charles fait sa PremiĂšre Communion. Il est confirmĂ© le mĂȘme jour. 2. Jeune dans un monde sans Dieu 1874 Ă  1876 Charles est intelligent et il Ă©tudie facilement. Il aime beaucoup les livres, mais il lit n'importe quoi. Si je travaillais un peu Ă  Nancy c'est parce qu'on me laissait mĂȘler Ă  mes Ă©tudes une foule de lectures qui m'ont donnĂ© le goĂ»t de l'Ă©tude, mais m'ont fait le mal que vous savez
 » Peu Ă  peu, Charles s'Ă©loigne de la foi. Il continue Ă  respecter la religion catholique, mais il ne croit plus en Dieu. Je demeurai douze ans sans rien nier et sans rien croire, dĂ©sespĂ©rant de la vĂ©ritĂ©, et ne croyant mĂȘme pas en Dieu, aucune preuve ne me paraissant assez Ă©vidente. » A 17 ans j'Ă©tais tout Ă©goĂŻsme, tout vanitĂ©, tout impiĂ©tĂ©, tout dĂ©sir du mal, j'Ă©tais comme affolé  » J'Ă©tais dans la nuit. Je ne voyais plus Dieu ni les hommes Il n’y avait plus que moi. » 3. Militaire sans conviction 1876 Ă  1882 AprĂšs deux ans d'Ă©tudes Ă  l'École Militaire, Charles est officier. Son grand-pĂšre vient de mourir et Charles reçoit tout l'hĂ©ritage. Il a 20 ans. Pendant plusieurs annĂ©es, Charles va chercher son plaisir dans la nourriture et dans les fĂȘtes. On l'appelle alors le Gros Foucauld ». Je dors longtemps. Je mange beaucoup. Je pense peu. » Mais en octobre 1880, Charles est affectĂ© en AlgĂ©rie. L'AlgĂ©rie lui plaĂźt et ses habitants l'intĂ©ressent. La vĂ©gĂ©tation est superbe palmiers, lauriers, orangers. C'est un beau pays ! Pour moi, j'en ai Ă©tĂ© Ă©merveillĂ© au milieu de tout cela des arabes en burnous blancs ou vĂȘtus de couleurs vives, avec une foule de chameaux, de petits Ăąnes et de chĂšvres, qui sont de l'effet le plus pittoresque. » Mais pour une affaire de femme, Charles refuse les conseils de ses SupĂ©rieurs. On lui enlĂšve son emploi. A peine arrivĂ© en France, il apprend que son rĂ©giment est envoyĂ© en Tunisie. Une expĂ©dition de ce genre est un plaisir trop rare pour le laisser passer sans tĂącher d'en jouir. - On m'a bien replacĂ© en Afrique, comme je l'avais demandĂ©, mais pas tout Ă  fait dans le rĂ©giment que je voulais. Je fais partie d'une colonne qui manoeuvre sur les hauts plateaux, au Sud de SaĂŻda. - C'est trĂšs amusant la vie de camp me plaĂźt autant que la vie de garnison me dĂ©plaĂźt . J'espĂšre que la colonne durera trĂšs-longtemps ; quand elle sera finie, je tĂącherai d'aller ailleurs oĂč on se remue. » Le 15 janvier 1882, les 'colonnes' sont finies et Charles est de nouveau dans une caserne. Je dĂ©teste la vie de garnison
 j'aime bien mieux profiter de ma jeunesse en voyageant ; de cette façon au moins je m'instruirai et je ne perdrai pas mon temps. » Et le 28 janvier 1882, il envoie sa dĂ©mission de l'armĂ©e. 4. Voyageur sĂ©rieux 1882 Ă  1886 Charles dĂ©cide alors de s'installer Ă  Alger pour prĂ©parer ses voyages. Ce serait dommage de faire d'aussi beaux voyages, bĂȘtement et en simple touriste je veux les faire sĂ©rieusement, emporter des livres et apprendre aussi complĂštement que possible, l'histoire ancienne et moderne, surtout ancienne, de tous les pays que je traverserai. » Le Maroc est tout proche, mais il est interdit aux EuropĂ©ens. Charles est attirĂ© par ce pays trĂšs peu connu. Apres une longue prĂ©paration de 15 mois, Charles part au Maroc avec le Juif MardochĂ©e qui sera son guide. En 1883, sur les terres du sultan, l'EuropĂ©en peut circuler au grand jour et sans danger ; dans le reste du Maroc, il ne peut pĂ©nĂ©trer que travesti et au pĂ©ril de sa vie il y est regardĂ© comme un espion et serait massacrĂ© s'il Ă©tait reconnu. Presque tout mon voyage se fit en pays indĂ©pendant. Je me dĂ©guisai dĂšs Tanger, afin d'Ă©viter ailleurs des reconnaissances embarrassantes. Je me donnai pour IsraĂ©lite. Durant mon voyage, mon costume fut celui des Juifs marocains, ma religion la leur, mon nom le rabbin Joseph. Je priais et je chantais Ă  la synagogue, les parents me suppliaient de bĂ©nir leurs enfants
 » A qui s'informait de mon lieu de naissance je rĂ©pondais tantĂŽt JĂ©rusalem, tantĂŽt Moscou, tantĂŽt Alger. » Demandait-on le motif de mon voyage ? Pour le musulman, j'Ă©tais un rabbin mendiant qui quĂȘtait de ville en ville; pour le Juif, un IsraĂ©lite pieux venu au Maroc malgrĂ© les fatigues et dangers, pour s'enquĂ©rir de la condition de ses frĂšres. » Tout mon itinĂ©raire a Ă©tĂ© relevĂ© Ă  la boussole et au baromĂštre. » En marche, j'avais sans cesse un cahier de cinq centimĂštres carrĂ©s cachĂ© dans le creux de la main gauche ; d'un crayon long de deux centimĂštres qui ne quittait pas l'autre main, je consignais ce que la route prĂ©sentait de remarquable, ce qu'on voyait Ă  droite et Ă  gauche ; je notais les changements de direction, accompagnĂ©s de visĂ©es Ă  la boussole, les accidents de terrain, avec la hauteur baromĂ©trique, l'heure et la minute de chaque observation, les arrĂȘts, les degrĂ©s de vitesse de la marche, etc. J'Ă©crivais ainsi presque tout le temps de la route, tout le temps dans les rĂ©gions accidentĂ©es. » Jamais personne ne s'en aperçut, mĂȘme dans les caravanes les plus nombreuses ; je prenais la prĂ©caution de marcher en avant ou en arriĂšre de mes compagnons, afin que, l'ampleur de mes vĂȘtements aidant, ils ne distinguassent point le lĂ©ger mouvement de mes mains. La description et le levĂ© de l'itinĂ©raire emplissaient ainsi un certain nombre de petits cahiers. » DĂšs que j'arrivais en un village oĂč il me fĂ»t possible d'avoir une chambre Ă  part, je les complĂ©tais et je les recopiais sur des calepins qui formaient mon journal de voyage. Je consacrais les nuits Ă  cette occupation. » Pendant le court sĂ©jour Ă  Tisint, je fis plusieurs connaissances tous les hadjs voulurent me voir. Pour le seul fait que je venais d'AlgĂ©rie, oĂč ils avaient Ă©tĂ© bien reçus, tous me firent le meilleur accueil; plusieurs, je le sus depuis, se doutĂšrent que j'Ă©tais ChrĂ©tien; ils n'en dirent mot, comprenant mieux que moi peut-ĂȘtre les dangers oĂč leurs discours pourraient me jeter. » En arrivant Ă  Agadir, je descendis chez le Hadj Bou Rhim. Je ne puis dire combien j'eus Ă  me louer de lui, ni quelle reconnaissance je lui dois il fut pour moi l'ami le plus sĂ»r, le plus dĂ©sintĂ©ressĂ©, le plus dĂ©vouĂ© ; en deux occasions, il risqua sa vie pour protĂ©ger la mienne. Il avait devinĂ©, au bout de peu de temps, que j'Ă©tais chrĂ©tien ; je le lui dĂ©clarai moi-mĂȘme dans la suite cette preuve de confiance ne fit qu'augmenter son attachement. » Pendant 11 mois, Charles a souvent reçu des injures et des cailloux. Plusieurs fois il a mĂȘme risquĂ© d'ĂȘtre tuĂ©. Le 23 mai 1884, un pauvre mendiant arrive au poste frontiĂšre de l'AlgĂ©rie. Il est pieds nus, maigre et couvert de saletĂ©. Ce pauvre Juif s'appelle Charles de Foucauld. Cela a Ă©tĂ© dur, mais trĂšs intĂ©ressant, et j'ai rĂ©ussi ! » Le monde scientifique de l'Ă©poque est enthousiasmĂ© par le travail de Charles une vĂ©ritable exploration ! Il a parcouru 3000 km dans un pays presque inconnu. C'est la gloire ! 5. Chercheur de Dieu 1886 Ă  1890 Mais Charles ne s'intĂ©resse pas Ă  cette gloire. Il quitte l'AlgĂ©rie et s'installe prĂšs de sa famille Ă  Paris. Il a 28 ans. Au commencement d'octobre de cette annĂ©e 1886, aprĂšs six mois de vie de famille 15, pendant que j'Ă©tais Ă  Paris, faisant imprimer mon voyage au Maroc, je me suis trouvĂ© avec des personnes trĂšs intelligentes, trĂšs vertueuses et trĂšs chrĂ©tiennes; en mĂȘme temps, une grĂące intĂ©rieure extrĂȘmement forte me poussait je me mis Ă  aller Ă  l'Ă©glise, sans croire, ne me trouvant bien que lĂ  et y passant de longues heures Ă  rĂ©pĂ©ter cette Ă©trange priĂšre "Mon Dieu, si Vous existez, faites que je Vous connaisse !" » Mais je ne Vous connaissais pas
 » Oh ! mon Dieu comme Vous aviez la main sur moi, et comme je la sentais peu ! Que vous ĂȘtes bon ! Que vous ĂȘtes bon ! Comme Vous m'avez gardĂ© ! Comme Vous me couviez sous vos ailes lorsque je ne croyais mĂȘme pas Ă  Votre existence ! » Par la force des choses, Vous m'aviez obligĂ© Ă  ĂȘtre chaste. C'Ă©tait nĂ©cessaire pour prĂ©parer mon Ăąme Ă  recevoir la vĂ©ritĂ© Le dĂ©mon est trop maĂźtre d'une Ăąme qui n'est pas chaste. » En mĂȘme temps Vous m'aviez ramenĂ© dans ma famille oĂč j'ai Ă©tĂ© reçu comme l'enfant prodigue. » Tout cela c'Ă©tait Votre oeuvre, mon Dieu, Votre oeuvre Ă  vous seul... Une belle Ăąme Vous secondait, mais par son silence, sa douceur, sa bontĂ©, sa perfection... Vous m'avez attirĂ© par la beautĂ© de cette Ăąme. » Vous m'avez alors inspirĂ© cette pensĂ©e "Puisque cette Ăąme est si intelligente, la religion qu'elle croit ne saurait ĂȘtre une folie. Etudions donc cette religion prenons un professeur de religion catholique, un prĂȘtre instruit, et voyons ce qu'il en est, et s'il faut croire ce qu'elle dit." » Je me suis alors adressĂ© Ă  l'AbbĂ© Huvelin. Je demandais des leçons de religion il me fit mettre Ă  genoux et me fit me confesser, et m'envoya communier sĂ©ance tenante... » S'il y a de la joie dans le ciel Ă  la vue d'un pĂ©cheur se convertissant, il y en a eu quand je suis entrĂ© dans ce confessionnal ! » Que vous avez Ă©tĂ© bon ! Que je suis heureux ! » Moi qui avais tant doutĂ©, je ne crus pas tout en un jour; tantĂŽt les miracles de l'Evangile me paraissaient incroyables; tantĂŽt je voulais entremĂȘler des passages du Coran dans mes priĂšres. Mais la grĂące divine et les conseils de mon confesseur dissipĂšrent ces nuages... » Mon Seigneur JĂ©sus, vous avez mis en moi ce tendre et croissant amour pour vous, ce goĂ»t de la priĂšre, cette foi en votre Parole, ce sentiment profond du devoir de l'aumĂŽne, ce dĂ©sir de vous imiter, cette soif de vous faire le plus grand sacrifice qu'il me fut possible de vous faire. » Je dĂ©sirais ĂȘtre religieux, ne vivre que pour Dieu. Mon confesseur me fĂźt attendre trois ans. » Le pĂšlerinage en Terre Sainte, quelle influence bĂ©nie il a eu sur ma vie, quoique je l'ai fait malgrĂ© moi, par pure obĂ©issance Ă  Monsieur l'Abbé  » AprĂšs avoir passĂ© la NoĂ«l de 1888 Ă  BethlĂ©em, avoir entendu la Messe de Minuit et reçu la Ste Communion dans la Ste Grotte, au bout de deux ou trois jours, je suis retournĂ© Ă  JĂ©rusalem. La douceur que j'avais Ă©prouvĂ©e Ă  prier dans cette grotte qui avait rĂ©sonnĂ© des voix de JĂ©sus, de Marie, de Joseph avait Ă©tĂ© indicible. » J'ai bien soif de mener la vie que j'ai entrevue, devinĂ©e en marchant dans les rues de Nazareth, que foulĂšrent les pieds de NS, pauvre artisan perdu dans l'abjection et l'obscuritĂ©... » 6. Moine Ă  la Trappe 1890 Ă  1897 Charles est trĂšs attachĂ© Ă  sa famille et Ă  ses amis, mais il se sent appelĂ© Ă  tout laisser pour suivre JĂ©sus. Et le 15 janvier 1890, il entre Ă  la Trappe. L'Evangile me montra que le premier commandement est d'aimer Dieu de tout son coeur et qu'il fallait tout enfermer dans l'amour; chacun sait que l'amour a pour premier effet l'imitation. Il me sembla que rien ne me prĂ©sentait mieux cette vie que la Trappe. » Tous les hommes sont les enfants de Dieu qui les aime infiniment il est donc impossible de vouloir aimer Dieu sans aimer les hommes plus on aime Dieu plus on aime les hommes. L'amour de Dieu, l'amour des hommes, c'est toute ma vie, ce sera toute ma vie je l'espĂšre. » Charles est heureux Ă  la Trappe. Il apprend beaucoup. II reçoit beaucoup. Mais il lui manque encore quelque chose. Nous sommes pauvres pour des riches, mais pas pauvres comme l'Ă©tait Notre-Seigneur, pas pauvres comme je l'Ă©tais au Maroc, pas pauvres comme Saint François. » J'aime Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ, et je ne puis supporter de mener une vie autre que la Sienne
 Je ne veux pas traverser la vie en 1Ăšre classe pendant que Celui que j'aime l'a traversĂ©e dans la derniĂšre... » Je me suis demandĂ© s'il n'y avait pas lieu de chercher quelques Ăąmes avec lesquelles on pĂ»t former un commencement de petite congrĂ©gation. » Le but serait de mener aussi exactement que possible la vie de Notre-Seigneur vivant uniquement du travail des mains, suivant Ă  la lettre tous ses conseils... » Ajouter Ă  ce travail beaucoup de priĂšres, ne former que de petits groupes, se rĂ©pandre partout surtout dans les pays infidĂšles si abandonnĂ©s et oĂč il serait si doux d'augmenter l'amour et les serviteurs de Notre-Seigneur JĂ©sus. » 7. Ermite au pays de JĂ©sus 1897 Ă  1900 Le 23 janvier 1897, le SupĂ©rieur GĂ©nĂ©ral des Trappistes annonce Ă  Charles qu'il peut sortir de la Trappe pour suivre JĂ©sus, le pauvre artisan de Nazareth. Charles part en IsraĂ«l. Il arrive Ă  Nazareth ou les SƓurs Clarisses le prennent comme domestique. Le bon Dieu m'a fait trouver ce que je cherchais l'imitation de ce que fĂ»t la vie de Notre-Seigneur JĂ©sus dans ce mĂȘme Nazareth... » Dans ma cabane de planches, aux pieds du Tabernacle des Clarisses, dans mes journĂ©es de travail et mes nuits de priĂšre, j'ai tellement bien ce que je cherchais qu'il est visible que le bon Dieu m'avait prĂ©parĂ© ce lieu. » Mais Charles veut partager cette vie de Nazareth avec d'autres frĂšres. C'est pourquoi il Ă©crit la RĂšgle des Petits FrĂšres. J'ai tenu Ă  composer une rĂšgle trĂšs simple, propre Ă  donner Ă  quelques Ăąmes pieuses une vie de famille autour de la Sainte Hostie. » Ma rĂšgle est si Ă©troitement liĂ©e au culte de la Sainte Eucharistie qu'il est impossible qu'elle soit observĂ©e par plusieurs sans qu'ils aient un prĂȘtre et un tabernacle; ce n'est que lorsque je serai prĂȘtre et qu'il y aura un oratoire autour duquel on puisse se serrer, que je pourrai avoir quelques compagnons... » En aout 1900, Charles rentre en France. M. l'AbbĂ© Huvelin est bien d'accord pour qu'il reçoive le Sacerdoce. J'ai Ă©tĂ© passer un an dans un couvent, Ă  Ă©tudier, et j'y ai reçu les Sts Ordres. PrĂȘtre depuis le mois de juin dernier, je me suis senti appelĂ© aussitĂŽt Ă  aller aux "brebis perdues", aux Ăąmes les plus abandonnĂ©es, les plus dĂ©laissĂ©es, afin d'accomplir envers elles ce devoir de l'amour "Aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimĂ©s, c'est Ă  cela qu'on reconnaĂźtra que vous ĂȘtes mes disciples". Sachant par expĂ©rience que nul peuple n'Ă©tait plus abandonnĂ© que les musulmans du Maroc, du Sahara algĂ©rien j'ai demandĂ© et obtenu la permission de venir Ă  BĂ©ni AbbĂšs, petite oasis du Sahara algĂ©rien sur les confins du Maroc. » 8. FrĂšre de tous Ă  BĂ©ni AbbĂšs 1901 Ă  1904 Le 28 octobre 1901, Charles arrive Ă  BĂ©ni AbbĂšs. Les indigĂšnes m'ont parfaitement accueilli; j'entre en relations avec eux, tĂąchant de leur faire un peu de bien. » Les militaires se sont mis, Ă  me construire, en briques sĂšches et troncs de palmiers, une chapelle, trois cellules et une chambre d'hĂŽtes. » Je veux habituer tous les habitants, Ă  me regarder comme leur frĂšre, le frĂšre universel
 Ils commencent Ă  appeler la maison "la fraternitĂ©", et cela m'est doux
 » Chaque jour, Charles passe des heures au pied du Tabernacle. L'Eucharistie, c'est JĂ©sus, c'est tout JĂ©sus. » Quand on aime, on voudrait parler sans cesse Ă  l'ĂȘtre qu'on aime, ou au moins le regarder sans cesse la priĂšre n'est pas autre chose l'entretien familier avec notre Bien-AimĂ© on Le regarde, on Lui dit qu'on L'aime, on jouit d'ĂȘtre Ă  Ses pieds. » Mais, Ă  chaque instant on frappe Ă  la porte. 'Tout ce que vous faites Ă  l'un de ces petits, c'est Ă  moi que vous le faites'. L'Evangile a dĂ©jĂ  transformĂ© la vie de Charles qui ouvre aussitĂŽt la porte pour accueillir le Bien AimĂ©. De 4h30 du matin Ă  8h30 du soir, je ne cesse de parler, de voir du monde des esclaves, des pauvres, des malades, des soldats, des voyageurs, des curieux. » Dans cette rĂ©gion, Charles dĂ©couvre l'esclavage. Il est scandalisĂ©. Quand le gouvernement commet une grave injustice contre ceux dont nous sommes dans une certaine mesure chargĂ©, il faut le lui dire, car nous n'avons pas le droit d'ĂȘtre des " sentinelles endormies" des "chiens muets" des "pasteurs indiffĂ©rents". » Les murs de la FraternitĂ© sont construits et Charles attend des frĂšres. Priez Dieu pour que je fasse ici l'oeuvre qu'il m'a donnĂ©e Ă  faire que j'y Ă©tablisse un petit couvent de moines fervents et charitables, aimant Dieu de tout leur coeur et le prochain comme eux-mĂȘmes; une ZaouĂŻa de priĂšre et d'hospitalitĂ© d'oĂč rayonne une telle piĂ©tĂ© que toute la contrĂ©e en soit Ă©clairĂ©e et rĂ©chauffĂ©e ; une petite famille imitant si parfaitement les vertus de JÉSUS que tous, aux alentours, se mettent Ă  aimer JÉSUS! » Mais les Freres ne viennent pas. Je suis toujours seul, plusieurs me font dire pourtant qu'ils voudraient se joindre Ă  moi, mais il y a des difficultĂ©s dont la principale est l'interdiction par les autoritĂ©s civiles et militaires Ă  tout EuropĂ©en de circuler dans ces rĂ©gions, Ă  cause de l'insĂ©curitĂ©. » En juin 1903, l'Ă©vĂȘque du Sahara passe quelques jours Ă  BĂ©ni AbbĂšs. Il vient du Sud ou il a visitĂ© les Touaregs. Charles se sent attirĂ© par ces gens qui vivent au cƓur du dĂ©sert. Il n'y a pas de pretres disponibles pour aller lĂ -bas, aussi Charles se propose. Pour l'extension du saint Evangile je suis prĂȘt Ă  aller au bout du monde et Ă  vivre jusqu'au jugement dernier... » Mon Dieu, faites que tous les humains aillent au ciel ! » 9. Ami des Touaregs 1904 Ă  1916 Le 13 janvier 1904, Charles part chez les Touaregs. DĂ©part d'Akabli avec le Commandant Laperrine pour l'accompagner dans sa tournĂ©e. Son intention est de visiter les populations nouvellement soumises et de pousser jusqu'Ă  Tombouctou... Ma vocation ordinaire, c'est la solitude, la stabilitĂ©, le silence... Mais si je crois, par exception, ĂȘtre appelĂ© parfois Ă  autre chose, je n'ai qu'Ă  dire comme Marie 'Je suis la Servante du Seigneur'. » En ce moment je suis nomade, allant de campement en campement, tĂąchant d'apprivoiser, de mettre en confiance, en amitiĂ©... Cette vie nomade a l'avantage de me faire voir beaucoup d'Ăąmes et de me faire connaĂźtre le pays... » Le pays Ă©tant presque toujours pauvre en eau ou en pĂąturage, les Touaregs sont obligĂ©s de se sĂ©parer, se dissĂ©miner, pour pouvoir nourrir et abreuver leurs troupeaux. Ils vivent par tout petits groupes, une tente ici, quelques tentes lĂ ... Partout on en trouve, mais presque toujours trĂšs peu ensemble. » Depuis longtemps, je demandais Ă  JESUS d'ĂȘtre pour l'amour de Lui, dans des conditions analogues, comme bien-ĂȘtre, Ă  celles oĂč j'Ă©tais au Maroc, pour mon plaisir. Ici, comme installation, c'est la mĂȘme chose. » Aujourd'hui, j'ai le bonheur de placer - pour la 1Ăšre fois en pays touareg - la Ste RĂ©serve dans le Tabernacle. » COEUR SacrĂ© de JÉSUS, merci de ce 1er Tabernacle des pays touaregs ! Qu'il soit le prĂ©lude de beaucoup d'autres et l'annonce du salut de beaucoup d'Ăąmes ! COEUR SacrĂ© de JÉSUS, rayonnez du fond de ce Tabernacle sur le peuple qui Vous entoure sans Vous connaĂźtre ! Éclairez, dirigez, sauvez ces Ăąmes que Vous aimez ! » Envoyez de saints et nombreux ouvriers et ouvriĂšres Ă©vangĂ©liques chez les Touaregs, au Sahara, au Maroc, partout oĂč il en faut ; envoyez-y de saints petits frĂšres et petites soeurs du SacrĂ© COEUR, si c'est votre VolontĂ© ! » Mon temps qui n'est pas employĂ© Ă  marcher ou Ă  prier, est occupĂ© Ă  Ă©tudier leur langue. » Je viens de finir la traduction des Sts Evangiles en langue touarĂšgue. Ce m'est une grande consolation que leur 1er livre soit les Saints Evangiles. » Unissez-vous Ă  moi, aidez-moi dans mon travail, priez avec moi pour toutes ces Ăąmes du Sahara, du Maroc, de l'AlgĂ©rie. » Par la grĂące du Bien-AimĂ© JĂ©sus, il m'est possible de m'installer, Ă  Tamanrasset
 » Je vais rester ici, seul europĂ©en
 trĂšs heureux d'ĂȘtre seul avec JĂ©sus, seul pour JĂ©sus
 » RĂ©sider seul dans le pays est bon ; on y a de l'action, mĂȘme sans faire grand-chose, parce qu'on devient 'du pays'. » Priez pour qu'un peu de bien se fasse parmi ces Ăąmes pour lesquelles Notre Seigneur est mort. » Cette Afrique, cette AlgĂ©rie, ces millions d'infidĂšles appellent tellement la saintetĂ© qui seule obtiendra leur conversion; priez pour que la Bonne Nouvelle arrive et que les derniers venus se prĂ©sentent enfin Ă  la crĂšche de JĂ©sus pour adorer Ă  leur tour. » Il faudrait que le pays fĂ»t couvert de religieux, religieuses et de bons chrĂ©tiens restant dans le monde pour prendre contact avec tous ces pauvres musulmans et pour les instruire. » Serait-il possible de trouver des infirmiĂšres laĂŻques, toutes Ă  JĂ©sus de coeur, consentant et souhaitant venir se dĂ©vouer pour JĂ©sus, sans le nom ni l'habit de religieuses
 » Ma prĂ©sence fait-elle quelque bien ici ? Si elle n'en fait pas, la prĂ©sence du TrĂšs Saint Sacrement en fait certainement beaucoup. JĂ©sus ne peut ĂȘtre en un lieu sans rayonner. De plus le contact avec les indigĂšnes fait disparaĂźtre peu Ă  peu leurs prĂ©ventions et prĂ©jugĂ©s. C'est bien lent, bien peu de chose ; priez pour que votre enfant fasse plus de bien, et que de meilleurs ouvriers que lui viennent dĂ©fricher ce coin du champ du PĂšre de famille. » Mon apostolat doit ĂȘtre l'apostolat de la bontĂ©. Si l'on demande pourquoi je suis doux et bon, je dois dire "Parce que je suis le serviteur d'un bien plus bon que moi". » Poursuivi par la pensĂ©e du dĂ©laissement spirituel de tant d'infidĂšles, j'ai jetĂ© sur le papier, Ă  la suite de ma derniĂšre retraite, il y a un an, un projet de ConfrĂ©rie, d'Association catholique. La ConfrĂ©rie que j'appelle Union des FrĂšres et Soeurs du SacrĂ© Coeur de JĂ©sus» a un triple but produire un retour Ă  l'Évangile dans la vie des personnes de toute condition ; produire un accroissement d'amour Ă  la sainte Eucharistie ; produire une poussĂ©e vers l'Ă©vangĂ©lisation des infidĂšles. » Les Touaregs de mon voisinage me donnent les plus grandes douceurs et consolations; j'ai parmi eux d'excellents amis. » Mes travaux de langue marchent bien. Le Dictionnaire abrĂ©gĂ© est fini et son impression commence dans quelques jours. Le Dictionnaire des noms propres sera fini en 1914 avec le Dictionnaire Touareg-Français, plus complet. Je pense finir en 1916 le recueil des PoĂ©sies et des Proverbes, et en 1917 les Textes en prose. La grammaire sera pour 1918 si Dieu me prĂȘte vie et santĂ©. » Je ne puis pas dire que je dĂ©sire la mort; je la souhaitais autrefois; maintenant je vois tant de bien Ă  faire, tant d'Ăąmes sans pasteur, que je voudrais surtout faire un peu de bien. » Demain, dix ans que je dis la Ste Messe dans l'ermitage de Tamanrasset ! et pas un seul converti ! Il faut prier, travailler et patienter. » Je suis persuadĂ© que ce que nous devons chercher pour les indigĂšnes de nos colonies, ce n'est ni l'assimilation rapide ni la simple association ni leur union sincĂšre avec nous, mais le progrĂšs qui sera trĂšs inĂ©gal et devra ĂȘtre cherchĂ© par des moyens souvent bien diffĂ©rents le progrĂšs doit ĂȘtre intellectuel, moral et matĂ©riel. » Depuis deux ans, la guerre dĂ©chire l'Europe. Elle commence aussi Ă  venir au Sahara. A 450 km d'ici, le fort français de Djanet a Ă©tĂ© investi par plus de mille Senoussistes armĂ©s d'un canon et de mitrailleuses. AprĂšs ce succĂšs, les Senoussistes ont la route libre pour venir ici ; rien ne peut les en empĂȘcher que le bon Dieu. » Mais Dieu ne l'a pas empĂȘchĂ© et Charles est violemment tuĂ© le 1er dĂ©cembre 1916. Quand le grain de blĂ© qui tombe Ă  terre ne meurt pas, il reste seul ; s'il meurt, il porte beaucoup de fruits... »

Yv0H.
  • h5ukcoi29s.pages.dev/379
  • h5ukcoi29s.pages.dev/38
  • h5ukcoi29s.pages.dev/52
  • h5ukcoi29s.pages.dev/282
  • h5ukcoi29s.pages.dev/305
  • h5ukcoi29s.pages.dev/228
  • h5ukcoi29s.pages.dev/480
  • h5ukcoi29s.pages.dev/96
  • ce qu il ya de fou dans le monde