1- CrĂ©er, non pas transformer. Dieu, mes chers lecteurs, nous a donnĂ© la Bible, sa parole, afin que par elle nous apprenions Ă  le connaĂźtre. La premiĂšre chose qu’elle nous enseigne, c’est qu’il est l’Auteur, le CrĂ©ateur de tout ce qui existe. « Au commencement », nous dit elle, « Dieu crĂ©a les cieux et la terre ».
En tout temps, peuples, confiez-vous en Lui, rĂ©pandez vos cƓurs en sa prĂ©sence ! Dieu est notre refuge. Psaume 629 Heureux ceux qui respectent le droit, qui pratiquent la justice en tout temps ! Psaume 1063 Dieu fait toute chose belle en son temps; mĂȘme Il a mis dans leur cƓur la pensĂ©e de l’éternitĂ©, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’Ɠuvre que Dieu fait, du commencement jusqu’à la fin. EcclĂ©siaste 311 Souvenez-vous de ce qui s’est passĂ© dĂšs les temps anciens; car Je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre, Je suis Dieu, et nul n’est semblable Ă  Moi. EsaĂŻe 469 JĂ©sus disait Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez Ă  la bonne nouvelle. Marc 115 Lorsque les temps ont Ă©tĂ© accomplis, Dieu a envoyĂ© son Fils, nĂ© d’une femme, nĂ© sous la loi, afin qu’Il rachĂšte ceux qui Ă©taient sous la loi, afin que nous devenions enfants de Dieu. Galates 44-5 Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de priĂšres et de supplications. Veillez Ă  cela avec une entiĂšre persĂ©vĂ©rance, et priez pour tous les saints. EphĂ©siens 618 Que le Seigneur de la paix vous donne lui-mĂȘme la paix en tout temps et de toute maniĂšre! Que le Seigneur soit avec vous tous ! 2 Thessaloniciens 316 Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlĂ© par le Fils, qu’Il a Ă©tabli hĂ©ritier de toutes choses, par lequel Il a aussi créé le monde. HĂ©breux 12 Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous Ă©lĂšve au temps convenable. 1 Pierre 56 D’autres suggestions? Propose-les dans les commentaires ci-dessous. Retrouve les autres 10 versets clĂ©s sur
 Cet article, publiĂ© dans La Bible, est taguĂ© 10 versets clĂ©s, Ă©ternel, belle, confiance, Dieu, hĂ©ritier, humilitĂ©, justice, naissance, paix, prĂ©sence, priĂšre, promesse, temps. Ajoutez ce permalien Ă  vos favoris. gloiresoit rendue en dieu.emile. Par shongo lonombe emi, le 23.06.2015 si c'est possible lors de la cueillette il faut bruler la tige avec un briquet afin que la sĂšve reste dans la Par Anonyme, le 07.06.2015 amen que ï»żVoici votre DĂ©votion VIP du jour. Une dĂ©votion VIP est composĂ©e comme ceci V pour verset du jour; I pour une inspiration tirĂ©e du verset; P pour une priĂšre basĂ©e sur le verset. En espĂ©rant que vous serez bĂ©nis par ces dĂ©votions. DÉVOTION — — Dieu fait toute chose belle en son temps Verset EcclĂ©siaste 11 pdv Dans ce monde, il y a un temps pourtout et un moment pour chaque chose
 11 s21 Dieu fait toute chose belle au moment voulu. Il a mĂȘme mis dans leur cƓur la pensĂ©e de l’éternitĂ©, mĂȘme si l’homme ne peut pas comprendre l’Ɠuvre que Dieu accomplit du dĂ©but Ă  la fin. Inspiration Je pense que nous serons tous d’accord pour dire que dans ce monde, il y a un temps pour toute chose. Il y a un temps pour aimer, pour donner, pour recevoir, pour faire du bien et bien plus encore. Profitons du temps que nous avons pour faire de bonnes choses. IntĂ©ressant aussi de savoir que Dieu a mis dans le coeur de l’ĂȘtre humain la pensĂ©e de l’éternitĂ©. MĂȘme si l’ĂȘtre humain ne comprend pas toute l’oeuvre de Dieu, il sait qu’il y a la vie aprĂšs la mort. Donnons-lui notre vie maintenant afin de vivre avec lui Ă©ternellement. PriĂšre Papa cĂ©leste, tu fais toute chose belle en ton temps. Aide-moi Ă  faire un bon usage du temps que tu m’accordes afin de faire du bien aux autres. Je te donne ma vie, ĂŽ Dieu afin de vivre avec toi Ă©ternellement, AMEN! Bonne journĂ©e! Dieufait toute chose belle, Il prend Son temps. Rien n’est trop difficile pour le CrĂ©ateur de l’Univers. Dieu connaĂźt votre Ă©tat de cƓur et votre situation. Vous pouvez vous rĂ©jouir dans Sa prĂ©sence. JĂ©sus, la VĂ©ritĂ©, vous rĂ©vĂšle combien vous ĂȘtes important(e) Ă  Ses yeux. Son travail en vous n’est pas fini. Lorsque que tu traverses des moments difficiles ou de pĂ©nibles Ă©preuves, offre tes problĂšmes Ă  JĂ©sus par cette priĂšre. Dieu trĂšs bon et amour infini, Je viens m’offrir Ă  toi aujourd’hui, car je ne sais pas oĂč donner de la tĂȘte tellement j’ai des problĂšmes. IndĂ©niablement, j’ai besoin de toi comme Sauveur et Seigneur pour ces tĂ©nĂšbres qui ne cessent de me hanter. J’ai mal, j’ai peur, je doute, je tremble! Aujourd’hui, j’ai besoin de ton amour et de ta puissance glorieuse pour Ă©clairer les tĂ©nĂšbres de mon cƓur, pour me conseiller dans mes soucis humains, pour m’éclairer dans mes choix et trouver des solutions adĂ©quates. Seigneur, je ne peux que t’offrir mes pauvretĂ©s en retour de ton amour infini qui sait me guider. Merci de me recevoir maintenant et de me prendre sous ton ombre glorieuse! Je sais que tu ouvres les portes de ton Royaume cĂ©leste pour me soutenir par la puissance glorieuse et miraculeuse de ton Saint-Esprit. Amen! La Parole de Dieu dit Quand un malheureux crie, l’Éternel entend ». Psaume 34, 6 Merci de laisser un petit commentaire et de partager Ă  tes proches! Pierre Pas encore inscrit? En plus des mises Ă  jour du site, tu vas recevoir mes 5 petits secrets de l’amour dans ton courriel Ă  chaque deux jours. Oui, je veux m’inscrire!
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Un temps pour tout 1 Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux 2 un temps pour naĂźtre, et un temps pour mourir; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a Ă©tĂ© plantĂ©; 3 un temps pour tuer, et un temps pour guĂ©rir; un temps pour abattre, et un temps pour bĂątir; 4 un temps pour pleurer, et un temps pour rire; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser; 5 un temps pour lancer des pierres, et un temps pour ramasser des pierres; un temps pour embrasser, et un temps pour s’éloigner des embrassements; 6 un temps pour chercher, et un temps pour perdre; un temps pour garder, et un temps pour jeter; 7 un temps pour dĂ©chirer, et un temps pour coudre; un temps pour se taire, et un temps pour parler; 8 un temps pour aimer, et un temps pour haĂŻr; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix. 9 Quel avantage celui qui travaille retire-t-il de sa peine? 10 J’ai vu Ă  quelle occupation Dieu soumet les fils de l’homme. 11 Il fait toute chose belle en son temps; mĂȘme il a mis dans leur cƓur la pensĂ©e de l’éternitĂ©, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’Ɠuvre que Dieu fait, du commencement jusqu’à la fin. 12 J’ai reconnu qu’il n’y a de bonheur pour eux qu’à se rĂ©jouir et Ă  se donner du bien-ĂȘtre pendant leur vie; 13 mais, si un homme mange, boit et jouit du bien-ĂȘtre au milieu de tout son travail, c’est lĂ  un don de Dieu. 14 J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait durera toujours, qu’il n’y a rien Ă  y ajouter et rien Ă  en retrancher, et que Dieu agit ainsi afin qu’on le craigne. 15 Ce qui est a dĂ©jĂ  Ă©tĂ©, et ce qui sera a dĂ©jĂ  Ă©tĂ©, et Dieu ramĂšne ce qui est passĂ©. L’EcclĂ©siaste compare l’homme Ă  la bĂȘte 16 J’ai encore vu sous le soleil qu’au lieu Ă©tabli pour juger il y a de la mĂ©chancetĂ©, et qu’au lieu Ă©tabli pour la justice il y a de la mĂ©chancetĂ©. 17 J’ai dit en mon cƓur Dieu jugera le juste et le mĂ©chant; car il y a lĂ  un temps pour toute chose et pour toute Ɠuvre. 18 J’ai dit en mon cƓur, au sujet des fils de l’homme, que Dieu les Ă©prouverait, et qu’eux-mĂȘmes verraient qu’ils ne sont que des bĂȘtes. 19 Car le sort des fils de l’homme et celui de la bĂȘte est pour eux un mĂȘme sort; comme meurt l’un, ainsi meurt l’autre, ils ont tous un mĂȘme souffle, et la supĂ©rioritĂ© de l’homme sur la bĂȘte est nulle; car tout est vanitĂ©. 20 Tout va dans un mĂȘme lieu; tout a Ă©tĂ© fait de la poussiĂšre, et tout retourne Ă  la poussiĂšre. 21 Qui sait si le souffle des fils de l’homme monte, et si le souffle de la bĂȘte descend dans la terre? 22 Et j’ai vu qu’il n’y a rien de mieux pour l’homme que de se rĂ©jouir de ses Ɠuvres c’est lĂ  sa part. Car qui le fera jouir de ce qui sera aprĂšs lui?
Ilnous a racontĂ© en dĂ©tail tous ces Ă©vĂ©nements. Il y a mis tout son bien, tout son argent. Travailler de toutes ses forces. Employer tout son pouvoir, toute son industrie, tout son savoir Ă  quelque chose. Il l’a servi de tout son crĂ©dit. Aimer quelqu’un de tout son cƓur. Donner tout pouvoir Ă  un mandataire. Agir en toute libertĂ©. Ecclesiastes 311 He hath made every [thing] beautiful in his time That is, God has made everything; as all things in creation are made by him, for his pleasure and glory, and all well and wisely, there is a beauty in them all so all things in providence; he upholds all things; he governs and orders all things according to the counsel of his will; some things are done immediately by him, others by instruments, and some are only permitted by him; some he does himself, some he wills to be done by others, and some he suffers to be done; but in all there is a beauty and harmony; and all are ordered, disposed, and overruled, to answer the wisest and greatest purposes; everything is done in the time in which he wills it shall; be done, and done in the time most fit and suitable for it to be done; all things before mentioned, for which there is a time, and all others all natural things are beautiful in their season; things in summer, winter, spring, and autumn; frost and snow in winter, and heat in summer; darkness and dews in the night, and light and brightness in the day; and so in ten thousand other things all afflictive dispensations of Providence; times of plucking up and breaking down of weeping and mourning, of losing and casting away are all necessary, and seasonable and beautiful, in their issue and consequences prosperity and adversity, in their turns, make a beautiful checker work, and work together for good; are like Joseph's coat, of many colours, which was an emblem of those various providences which attended that good man; and were extremely beautiful, as are all the providences of God to men and all his judgments will be, when made manifest; when he shall have performed his whole work, and the mystery of God in providence will be finished; which is like a piece of tapestry; when only viewed in parts no beauty appears in it, scarce any thing to be made of it but when all is put together, it is most beautiful and harmonious. The words may be rendered, "the beautiful One hath made all things in his time" F13; the Messiah; who, as a divine Person, is the brightness of his Father's glory; as man, is fairer than the sons, of Adam; as Mediator, is full of grace and truth; is white and ruddy, altogether lovely, exceeding precious to his people this fair and lovely One has made all things in creation; works with his Father in the affairs of providence; and has done all things well in grace and redemption, John 12 517 Mark 737 ; also he hath set the world in their heart; so that no man can find out the work that God maketh from the beginning to the end; not a sinful love of the world, and the things of it; not a criminal desire after them, and a carking care for them, whereby persons have no heart and inclination, time and leisure, to search into and find out the works of God; for though all this is in the heart of the sons of men, yet, not placed, there by the Lord nor an opinion of living for ever; of a long time in this world, the word for "world" having the signification of perpetuity in it; so that they regard not, the work of the Lord, nor the operations of his hands, tomorrow being with them as this day, and much more abundant; but this sense meets with the same difficulty as the former. Rather the meaning is, that God hath set before the minds of men, and in them, the whole world of creatures, the whole book of nature, in which they may see and read much of the wisdom power, and goodness of God in his works; and to some he gives an inclination and desire hereunto; but yet the subject before them is so copious, there is such a world of matter presented to them, and their capacity so small, and life so short, that they cannot all their days find out the works of God, either of creation or providence, to perfection; or find out what God works, from the beginning of the world to the end of it; for, of what he has wrought, but a small portion is known by them, and they know less still what shall be done hereafter some of God's works of providence are set on foot and but begun in the life of some men; they do not live to see them finished, and therefore cannot find them out; and others are so dark and obscure, that they are obliged to say, "O the depth of the riches both of the wisdom and knowledge of God! how unsearchable are his judgments, and his ways past finding out!" see Romans 119 Romans 120 1133 ; and though everything is beautiful in its time, yet till they are made manifest, and all viewed together; they will not be perfectly understood, or the beauty of them seen, Revelation 154 . For God has put something "hidden", or "sealed up", in the midst of them, as it may be rendered F14, so that they cannot be perfectly known. FOOTNOTES F13 wteb hpy hve lkh ta "haec omnia facit pulcher in tempore suo, Messias"; so some in Rambachius. F14 Vid. Schultens de Defect. Hod. Ling. Heb. s. 180. EcclĂ©siaste3:11 - Français Bible Louis Segond - fls. Il fait toute chose bonne en son temps; mĂȘme il a mis dans leur coeur la pensĂ©e de l'Ă©ternitĂ©, bien que l'homme ne puisse pas saisir l'oeuvre que Dieu fait, du commencement jusqu'Ă  la fin.
Textes de mĂ©ditation Jr 38, He 12, 1-4, Lc 12, 49-53 Que la grĂące et la paix de notre Seigneur JĂ©sus-Christ soient toujours avec vous ! FrĂšres et sƓurs, je viens de vous adresser une salutation dans laquelle je vous souhaite de recevoir la grĂące et la paix de JĂ©sus. A ce souhait, vous avez rĂ©pondu promptement en demandant aussi Ă  Dieu de faire descendre cette mĂȘme grĂące et cette mĂȘme paix sur moi. Oui, la grĂące et la paix de Dieu, voilĂ  des rĂ©alitĂ©s qui nous sont trĂšs chĂšres. En effet, qui dans cette assemblĂ©e ne voudrait pas avoir la grĂące et la paix dans son cƓur, dans sa famille ? Qui ne voudrait pas avoir la grĂące et la paix dans son foyer, dans son service ? Je pense que chacun de nous ici prĂ©sents souhaite de tout son cƓur que Dieu fasse pleuvoir une pluie de grĂące et de paix sur sa famille, sur notre pays mais aussi sur notre monde en proie Ă  la violence, au terrorisme. En tant que chrĂ©tien, nous croyons fermement que la paix vĂ©ritable dont le monde a tant besoin ne peut venir que de JĂ©sus-Christ. Mais les rĂ©vĂ©lations que JĂ©sus fait Ă  travers l’évangile proposĂ© Ă  notre mĂ©ditation en ce vingtiĂšme 20Ăšme dimanche du Temps Ordinaire, sont on ne peut plus dĂ©routantes. Il nous dit dans l’évangile je cite Je suis venu apporter un feu sur la terre et comme je voudrais qu’il soit dĂ©jĂ  allumĂ© ! Je dois recevoir un baptĂȘme, et comme il m’en coĂ»te d’attendre qu’il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non je vous le dis mais plutĂŽt la division » fin de citation. FrĂšres et sƓurs, dans ce passage de l’évangile, JĂ©sus sur qui repose tout notre espoir de paix affirme littĂ©ralement qu’il n’est pas venu apporter la paix dans ce monde mais la guerre, la division. Que comprendre de ce passage ? Quel enseignement retenir pour notre vie chrĂ©tienne aujourd’hui ? Si dans cet Ă©vangile que nous venons d’écouter, JĂ©sus affirme qu’il n’est pas venu apporter la paix, mais le feu et la division, il faut noter qu’en bien des passages aussi, il s’est prĂ©sentĂ© comme celui qui apporte la paix vĂ©ritable, celui qui vient rassembler dans l’unitĂ© les enfants de Dieu dispersĂ©s, celui qui vient instaurer l’harmonie des origines dans laquelle mĂȘme le loup habitera avec l’agneau. FrĂšres et sƓurs, qu’il y ait dans l’évangile des passages qui au sujet de JĂ©sus parlent de paix et des passages qui parlent de feu, de division, ne peut-on pas y voir une contradiction flagrante ? C’est un pĂ©chĂ© que de penser qu’il puisse avoir de contradiction dans les paroles de notre Seigneur. L’évangile que nous mĂ©ditons se situe dans un contexte bien prĂ©cis c’est la derniĂšre montĂ©e de JĂ©sus Ă  JĂ©rusalem. En des termes imagĂ©s, JĂ©sus parle Ă  ses disciples de ce qui l’attend et ce qui attend tout chrĂ©tien dans ce monde. Qu’est-ce qui attend JĂ©sus et qu’est-ce qui attend tout chrĂ©tien dans ce monde ? Ce qui attend JĂ©sus dans ce monde, c’est le baptĂȘme qu’il doit recevoir. En effet dans l’évangile il dit Je dois recevoir un baptĂȘme, et comme il m’en coĂ»te d’attendre qu’il soit accompli ! JĂ©sus a reçu le BaptĂȘme de Jean le Baptiste dans les eaux du Jourdain avant mĂȘme de commencer sa mission. Alors de quel baptĂȘme parle-t-il ? En disant qu’il doit recevoir un baptĂȘme, JĂ©sus faisait allusion Ă  ses grandes souffrances et Ă  sa mort sur la croix. Ce n’est donc pas dans un monde de paix qu’il est venu. Ce monde dans lequel il exerce sa mission est un monde marquĂ© par la haine, la violence et au sommet de sa mission, il sera lui-mĂȘme victime de la haine, de la violence de ce monde. Cela nous le comprenons facilement mais que JĂ©sus nous disent qu’il n’est pas venu apporter la paix mais la division, cela est difficile Ă  avaler pour nous qui comptons sur lui pour bĂątir la paix dans nos foyers, dans notre monde. Et pourtant JĂ©sus nous dit clairement qu’il n’est pas venu apporter la paix mais la division. Et cela confirme bien ce que le vieillard SymĂ©on avait prĂ©dit au sujet de l’enfant JĂ©sus Ă  sa PrĂ©sentation au Temple. Il avait dit Ă  Marie Ton fils provoquera le chute et le relĂšvement de beaucoup en IsraĂ«l. Il sera un signe de division, de contradiction pour le peuple ». FrĂšres et sƓurs, depuis la venue de JĂ©sus en ce monde, tout homme qui entend l’évangile, qui fait la rencontre avec lui est appelĂ© nĂ©cessairement Ă  une chose prendre position pour ou contre lui, il n’y a pas de demi-mesure. Quelle position avons-nous prise ? Qu’on ne se trompe pas en pensant qu’aller Ă  la messe seulement chaque dimanche suffit Ă  prouver que nous avons pris dĂ©finitivement position pour le Christ. Dans nos choix quotidiens, que nous le voulions ou pas, nous prenons position pour ou contre JĂ©sus ? Celui qui choisit la paix facile, la paix illusoire, apparente basĂ©e sur des sĂ©curitĂ©s dangereuses comme celles qu’offrent les fĂ©tiches, la magie, le maraboutage doit comprendre qu’il prend position contre JĂ©sus-Christ et son Ă©vangile, chaque fois qu’il le fait. Celui qui prend position pour JĂ©sus, ne peut pas connaĂźtre cette paix Ă©phĂ©mĂšre. Bien au contraire, il partage le baptĂȘme du Christ, sa coupe de douleur. Ce qui est arrivĂ© au prophĂšte JĂ©rĂ©mie dans l’Ancien Testament prĂ©figurait le sort des disciples en ce monde. Le ProphĂšte JĂ©rĂ©mie invitait ses compatriotes Ă  se confier en Dieu plutĂŽt que de courir vers les puissantes nations pour chercher Ă  conclure des alliances. ConsĂ©quence il a Ă©tĂ© accusĂ© de semer le trouble dans la ville, il a Ă©tĂ© persĂ©cutĂ© mais Dieu ne l’a pas abandonnĂ©, il l’a dĂ©livrĂ© de la mort par un Ă©tranger. Comme lui, bien des hommes et des femmes qui ont fait la rencontre avec JĂ©sus, qui ont pris position pour lui ont l’expĂ©rience du rejet, de la persĂ©cution et mĂȘme de la mort. Les mĂ©dias nous montrent des chrĂ©tiens qui sont obligĂ©s de fuir leurs milieux de vie parce que persĂ©cutĂ©s, massacrĂ©s au nom de leur appartenance Ă  JĂ©sus. Il y a quelques semaines seulement en France un prĂȘtre qui offrait le saint sacrifice de la messe a Ă©tĂ© immolĂ© devant l’autel comme immole le mouton sacrificiel par des terroristes. L’évangile nous parle de divisions qui vont jusque dans les relations familiales cinq personnes de la mĂȘme famille seront divisĂ©es trois contre deux et deux contre trois, le pĂšre contre le fils et le fils contre le pĂšre, la mĂšre contre la fille et la fille contre la mĂšre
 ». FrĂšres et sƓurs, ces divisions familiales dont parle l’évangile sont courantes et nous n’avons pas besoin des mĂ©dias pour l’apprendre. Dans nos familles ici Ă  Bobo-Dioulasso nous en rencontrons. J’ai fait la connaissance d’une Ă©lĂšve musulmane qui a rencontrĂ© JĂ©sus en participant aux veillĂ©es de priĂšres et qui s’est convertie au Christ. Au dĂ©but elle cachait sa foi chrĂ©tienne Ă  son pĂšre qui est un musulman radical, elle faisant semblant de prier aux heures de priĂšres musulmanes comme les autres membres de la famille et la nuit, elle disait son chapelet avant de s’endormir. Arrive un moment oĂč elle n’arrive plus Ă  continuer Ă  jouer la comĂ©die. Elle prend son courage Ă  bras le corps et informe son pĂšre de sa nouvelle religion. InformĂ© qu’elle s’était convertie au christianisme et qu’elle avait mĂȘme reçu le baptĂȘme, son pĂšre fut pĂ©trifiĂ© Ă  tel point qu’il passe une semaine sans pouvoir adresser la parole Ă  sa fille. Au bout d’une semaine, il sort de son mutisme et demande Ă  sa fille de faire le choix entre revenir Ă  l’islam et ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme sa fille oĂč restĂ©e chrĂ©tienne et ĂȘtre Ă  jamais bannis de sa famille. La jeune fille dĂ©cida de rester chrĂ©tienne et ce qui devait arriver, arriva elle est chassĂ© de la cour paternelle en pleine annĂ©e scolaire. VoilĂ  ce que des nĂ©ophytes peuvent faire au nom de leur foi en JĂ©sus. Et nous qui avons reçu le baptĂȘme, il y a 10 ans, 20 ans, qu’avons-nous fait jusque-lĂ  ? Tous ces hommes, toutes ces femmes et mĂȘme ces enfants qui sont morts Ă  cause de leur foi au Christ nous interpellent Qu’avez-vous fait de votre baptĂȘme ? Pourquoi restez-vous installĂ©s dans la passivitĂ© et la facilitĂ© ? Vis Ă  vis de JĂ©sus, il n’y a pas de compromis possible ou bien on se tourne vers lui et on s’efforce de le suivre, ou bien on regarde vers soi-mĂȘme, vers son seul profit
 et alors le feu de la foi s’éteint. Avec JĂ©sus, nous ne pouvons pas nous contenter de la paix illusoire, nous sommes en guerre contre mal qui dans le monde et en nous-mĂȘme, nous sommes en guerre contre le pĂ©chĂ© sous toutes ses formes. Comme le dit l’épitre aux HĂ©breux, nous n’avons pas encore rĂ©sistĂ© jusqu’au sang dans notre lutte contre le pĂ©chĂ©. Oui, jusque-lĂ , nous n’avons pas encore versĂ© une goutte de notre sang pour JĂ©sus-Christ. Que l’Eucharistie de ce jour nous donne de pouvoir renoncer aux plaisirs de ce monde et de tĂ©moigner de Lui, JĂ©sus-Christ qui nous aime maintenant et pour les siĂšcles des siĂšcles. Amen !AbbĂ© Ema Edmond OUEDRAOGO

Dieufait toute chose belle en son temps. Certains passages de la Bible sont tellement connus que nous les lisons presque par habitude sans réellement en chercher le sens. Ce passage de l'Ecclésiaste en fait partie: Ecclésiaste 3:11: "Il fait toute chose bonne en son temps" (Louis Second) Contexte L'Ecclésiaste peint un tableau assez péjoratif de la vie: Tout est vanité.

Les temps sont accomplis le rĂšgne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez Ă  l’Évangile. » Marc 1,15Pour le peuple d’IsraĂ«l, l’histoire a un sens. Elle a une signification et une direction. L’histoire a un dĂ©but et une fin. C’est dans celle-ci que Dieu dĂ©ploie son projet d’Alliance avec l’humanitĂ©. Ainsi en proclamant que les temps sont accomplis », JĂ©sus annonce que nous touchons Ă  la fin. Il est donc temps de nous convertir et d’entrer dans la dynamique de l’ ce mĂȘme appel que lance l’apĂŽtre Paul aux Corinthiens quand il Ă©crit le temps est limitĂ© » 1 Corinthiens 7,29. LittĂ©ralement, Paul indique Ă  ses lecteurs que l’humanitĂ© est comme un bateau qui entre au port. Il est donc urgent de se concentrer sur le but de la manƓuvre, d’ĂȘtre, avant toute chose, prĂ©occupĂ© par le but du voyage. Il est temps de lever les yeux de notre horizon quotidien pour regarder Ă  l’horizon de encore, cet appel vient rĂ©sonner Ă  nos oreilles, Ă  la porte de notre cƓur. L’horizon de Dieu s’est fait proche de nous en JĂ©sus. Il n’est plus un objectif inatteignable. Il est lĂ  prĂ©sent et il se donne Ă  nous. Nous avons juste Ă  nous convertir, c’est-Ă -dire Ă  nous retourner vers lui et Ă  mettre notre foi dans l’Évangile. Tout y est dit !Cette annĂ©e, dans notre diocĂšse, nous avons une belle dĂ©marche concrĂšte pour entrer dans cette dynamique de conversion, d’accueil de l’Évangile. Le synode et les Ă©quipes synodales ! Ensemble nous partons de l’horizon de nos vies pour l’élargir Ă  celui de l’Évangile. Ensemble, nous apprenons Ă  voir comment la Parole de Dieu vient rĂ©sonner en nos vies et y ouvrir un chemin de vie. Ensemble, nous discernons un chemin d’Évangile qui s’ouvre devant nous. Et du tĂ©moignage des uns et des autres, la joie vient traverser ce cheminement car nous faisons l’expĂ©rience que l’Esprit Saint est Ă  l’Ɠuvre dans nos cela sera dĂ©cuplĂ© lors de l’AssemblĂ©e Synodale en mai prochain. Les diffĂ©rents dĂ©lĂ©guĂ©s du synode travailleront ensemble toutes les propositions qui auront Ă©mergĂ©es de chacune des Ă©quipes synodales. De ce travail Ă©mergera quelques propositions qui seront prĂ©sentĂ©es Ă  notre Ă©vĂȘque afin qu’il en tire des orientations diocĂ©saines pour les annĂ©es Ă  cela nous aide Ă  accueillir la proclamation de l’Évangile de Dieu faite par JĂ©sus Les temps sont accomplis le rĂšgne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez Ă  l’Évangile. » Marc 1,15 Tout cela est source de joie car nous entrons sur ce chemin de façon personnelle mais aussi communautaire par les Ă©quipes que nous formons. Que ce temps du Synode soit vraiment, pour chacun de nous, ce temps oĂč nous entendons l’appel de JĂ©sus et que nous nous mettons ou remettons en marche derriĂšre lui ! Amen. info]Ceci est la partie 2 de l'Oeuvre Ă©crite par la Divine Sagesse pour les Ă©lus des derniers temps. Pour voir la partie 1, cliquer ici: https://imitationjesus. Forum catholique l'Imitation de JĂ©sus-Christ. Bienvenue sur le Forum catholique l'Imitation de JĂ©sus-Christ! Ce forum est un lieu d'Ă©changes dĂ©diĂ© Ă  l'approfondissement de la foi catholique, afin de toujours mieux

Ayons foi en JĂ©hovah le Dieu des temps et des Ă©poques ’ “ C’est lui qui change temps et Ă©poques, qui ĂŽte des rois et Ă©tablit des rois. ” — DAN. 221. QUE RÉPONDRIEZ-​VOUS ? Comment la crĂ©ation et l’accomplissement des prophĂ©ties montrent-​ils que JĂ©hovah est le MaĂźtre du temps ? Sachant que JĂ©hovah est le Dieu des temps et des Ă©poques ’, que nous sentons-​nous poussĂ©s Ă  faire ? Pourquoi le calendrier de JĂ©hovah ne dĂ©pend-​il pas des Ă©vĂšnements mondiaux ou des projets des humains ? 1, 2. Qu’est-​ce qui montre que JĂ©hovah comprend parfaitement la notion du temps ? BIEN avant de crĂ©er les humains, JĂ©hovah Dieu a prĂ©vu pour eux un moyen de mesurer le temps. Le quatriĂšme jour de crĂ©ation, il a dit “ Que des luminaires paraissent dans l’étendue des cieux pour faire une sĂ©paration entre le jour et la nuit ; ils devront servir de signes et pour les Ă©poques et pour les jours et pour les annĂ©es. ” Gen. 114, 19, 26. Et c’est ce qui s’est produit, conformĂ©ment Ă  la volontĂ© divine. 2 Jusqu’à ce jour, la nature du temps fait dĂ©bat au sein de la communautĂ© scientifique. “ C’est lĂ  un des mystĂšres les plus insondables, lit-​on dans une encyclopĂ©die. Nul ne peut dire exactement ce que c’est. ” JĂ©hovah, pour sa part, comprend parfaitement la notion du temps. Faut-​il s’en Ă©tonner ? Il est “ le CrĂ©ateur des cieux, [...] Celui qui a formĂ© la terre et qui l’a faite ”. Il est aussi “ Celui qui dĂšs le commencement rĂ©vĂšle la conclusion, et dĂšs les temps anciens les choses qui n’ont pas Ă©tĂ© faites ”. Is. 4518 ; 4610. Voyons comment la crĂ©ation et l’accomplissement des prophĂ©ties montrent que JĂ©hovah est le MaĂźtre du temps. Notre foi en lui et en sa Parole, la Bible, en ressortira grandie. LA CRÉATION RENFORCE NOTRE FOI DANS LE MAÎTRE DU TEMPS 3. Que rĂ©vĂšle l’observation du monde physique ? 3 Dans le monde physique, Ă  l’échelle microscopique comme Ă  l’échelle macroscopique, tout est rĂ©glĂ© avec une extrĂȘme prĂ©cision. L’oscillation des atomes s’effectue Ă  une frĂ©quence constante. Les horloges dont on se sert pour Ă©tablir le temps international exploitent ce principe et sont si prĂ©cises qu’elles ne se dĂ©rĂšglent que d’une seconde sur 80 millions d’annĂ©es. Le mouvement des planĂštes et des Ă©toiles atteste lui aussi d’un rĂ©glage minutieux. Leur position dans le ciel, qui est prĂ©visible, rythme la succession des saisons et sert de repĂšre aux navigateurs. JĂ©hovah, l’inventeur de ces “ horloges ” particuliĂšrement fiables, est “ vigoureux en force ” et mĂ©rite nos louanges. — Lire IsaĂŻe 4026. 4. Que rĂ©vĂšle le monde du vivant au sujet de la sagesse de Dieu ? 4 Le monde du vivant n’est pas en reste. L’horloge interne de quantitĂ© de plantes et d’animaux rĂ©git leurs cycles biologiques. De nombreuses espĂšces d’oiseaux savent d’instinct Ă  quel moment entreprendre leur migration JĂ©r. 87. Les humains ont eux aussi une horloge interne, gĂ©nĂ©ralement rĂ©glĂ©e sur un cycle de 24 heures marquĂ© par l’alternance du jour et de la nuit. D’ailleurs, lorsqu’un voyageur franchit en avion plusieurs fuseaux horaires, il lui faut souvent quelques jours pour s’adapter au dĂ©calage. Les multiples exemples fournis par la crĂ©ation tĂ©moignent de la puissance et de la sagesse du Dieu des temps et des Ă©poques ’. Lire Psaume 10424. Oui, vraiment, le MaĂźtre du temps est infiniment sage et tout-puissant. Nous pouvons avoir foi en sa capacitĂ© d’accomplir son dessein. L’ACCOMPLISSEMENT DES PROPHÉTIES EN LEUR TEMPS RENFORCE NOTRE FOI 5. a Quel est le seul moyen de connaĂźtre l’avenir des humains ? b Comment se fait-​il que JĂ©hovah soit capable de prĂ©dire les Ă©vĂšnements et le moment oĂč ils se produiront ? 5 Le livre de la crĂ©ation est riche d’enseignements au sujet des “ qualitĂ©s invisibles ” de JĂ©hovah Rom. 120. Mais il ne rĂ©pond pas Ă  certaines questions importantes, du genre Que rĂ©serve l’avenir aux humains ? Pour le savoir, il nous faut nous tourner vers la Bible. Nous y trouvons de nombreuses prophĂ©ties qui se sont accomplies exactement au moment prĂ©vu ! JĂ©hovah peut rĂ©vĂ©ler ce qui va arriver parce qu’il est capable de discerner nettement l’avenir. De plus, ce que les Écritures annoncent pour un moment prĂ©cis se rĂ©alise infailliblement parce que JĂ©hovah est Ă  mĂȘme de provoquer les Ă©vĂšnements en fonction de son dessein et de son calendrier. 6. Qu’est-​ce qui montre que JĂ©hovah souhaite que nous comprenions les prophĂ©ties bibliques ? 6 JĂ©hovah souhaite que ses adorateurs comprennent les prophĂ©ties bibliques et en tirent profit. Bien qu’il ne perçoive pas le temps de la mĂȘme maniĂšre que nous, lorsqu’il annonce qu’un Ă©vĂšnement se produira Ă  un moment prĂ©cis, il emploie un vocabulaire Ă  notre portĂ©e. Lire Psaume 904. Par exemple, dans le livre de la RĂ©vĂ©lation, il est question de “ quatre anges ” qui “ ont Ă©tĂ© prĂ©parĂ©s pour l’heure, et le jour, et le mois, et l’annĂ©e ” — des unitĂ©s de temps qui nous sont familiĂšres RĂ©v. 914, 15. L’accomplissement des prophĂ©ties au moment prĂ©vu renforce notre foi dans le Dieu des temps et des Ă©poques ’ et dans sa Parole. Examinons quelques-unes d’entre elles. 7. Expliquez pourquoi l’accomplissement de la prophĂ©tie de JĂ©rĂ©mie concernant JĂ©rusalem et Juda montre que JĂ©hovah est le MaĂźtre du temps. 7 Remontons tout d’abord au VIIe siĂšcle av. n. Ăš. “ En la quatriĂšme annĂ©e de YehoĂŻaqim le fils de Yoshiya, le roi de Juda ”, la parole de Dieu “ vint Ă  JĂ©rĂ©mie au sujet de tout le peuple de Juda ”. JĂ©r. 251. Le MaĂźtre du temps annonça la destruction de JĂ©rusalem et la dĂ©portation des Juifs Ă  Babylone. LĂ , ils serviraient le roi soixante-dix ans ’. Les armĂ©es babyloniennes dĂ©truisirent JĂ©rusalem en 607, et les Juifs furent effectivement exilĂ©s. Mais que devait-​il arriver Ă  la fin des 70 ans ? JĂ©rĂ©mie avait prophĂ©tisĂ© “ Voici ce qu’a dit JĂ©hovah ConformĂ©ment Ă  l’accomplissement des soixante-dix ans Ă  Babylone, je m’occuperai de vous, et vraiment je rĂ©aliserai Ă  votre Ă©gard ma bonne parole, en vous ramenant dans ce lieu. ’ ” JĂ©r. 2511, 12 ; 2910. Cette prophĂ©tie s’est accomplie en temps et en heure, Ă  savoir en 537, aprĂšs que les MĂšdes et les Perses ont libĂ©rĂ© les Juifs. 8, 9. Comment les prophĂ©ties de Daniel attestent-​elles que JĂ©hovah est le Dieu des temps et des Ă©poques ’ ? 8 IntĂ©ressons-​nous Ă  une autre prophĂ©tie qui concernait le peuple de Dieu des temps anciens. Environ deux ans avant que les Juifs ne quittent Babylone, Dieu a annoncĂ© par l’intermĂ©diaire du prophĂšte Daniel que le Messie arriverait 483 ans aprĂšs que l’ordre de rebĂątir JĂ©rusalem aurait Ă©tĂ© donnĂ©. Le roi des MĂšdes et des Perses a formulĂ© cet ordre en 455 av. n. Ăš. En 29 de n. Ăš. — exactement 483 ans plus tard —, JĂ©sus de Nazareth a Ă©tĂ© oint d’esprit saint lors de son baptĂȘme, devenant le Messie*. — Neh. 21, 5-8 ; Dan. 924, 25 ; Luc 31, 2, 21, 22. 9 À prĂ©sent, notez ce que les Écritures annonçaient Ă  propos du Royaume messianique. Des prophĂ©ties indiquaient qu’il serait Ă©tabli au ciel en 1914. Elles le faisaient notamment en fournissant “ le signe ” de la prĂ©sence de JĂ©sus et en prĂ©cisant que l’expulsion de Satan du ciel s’accompagnerait de grands malheurs sur la terre Mat. 243-14 ; RĂ©v. 129, 12. D’autres prophĂ©ties dĂ©voilaient le moment exact oĂč “ les temps fixĂ©s des nations [seraient] accomplis ” et oĂč le Christ commencerait Ă  rĂ©gner au ciel*. — Luc 2124 ; Dan. 410-17. 10. Que pouvons-​nous attendre avec certitude ? 10 Que rĂ©serve l’avenir ? JĂ©sus a prĂ©dit une “ grande tribulation ”. Ensuite dĂ©butera son RĂšgne de mille ans. Il ne fait aucun doute que ces choses arriveront en leur temps fixĂ©. En effet, lorsque JĂ©sus se trouvait sur la terre, JĂ©hovah avait dĂ©jĂ  arrĂȘtĂ© le “ jour ” et l’“ heure ” oĂč elles se produiraient. — Mat. 2421, 36 ; RĂ©v. 206. RACHETONS LE MOMENT PROPICE ’ 11. Comment devrions-​nous agir, sachant que nous vivons le temps de la fin ? 11 Comment devrions-​nous agir, sachant que le Royaume est entrĂ© en fonction et que nous vivons Ă  prĂ©sent “ le temps de la fin ” ? Dan. 124. QuantitĂ© de gens constatent que les conditions mondiales se dĂ©tĂ©riorent, mais il leur Ă©chappe que cet Ă©tat de fait accomplit ce que la Bible avait annoncĂ© concernant les derniers jours. Peut-ĂȘtre pensent-​ils que ce systĂšme finira par s’effondrer, ou bien croient-​ils que les hommes parviendront d’une maniĂšre ou d’une autre Ă  Ă©tablir la paix et la sĂ©curitĂ© ’. 1 Thess. 53. Qu’en est-​il de nous ? Si nous reconnaissons que nous sommes bien avancĂ©s dans les derniers jours du monde de Satan, ne devrions-​nous pas employer le temps qui reste Ă  servir le Dieu des temps et des Ă©poques ’ et Ă  aider nos contemporains Ă  le connaĂźtre 2 Tim. 31 ? Veillons Ă  utiliser notre temps avec sagesse. — Lire ÉphĂ©siens 515-17. 12. Quelle leçon JĂ©sus a-​t-​il dĂ©gagĂ©e de ce qui s’est passĂ© Ă  l’époque de NoĂ© ? 12 Il n’est pas facile de racheter le moment propice ’ dans un monde qui regorge de sources de distraction. “ De mĂȘme que furent les jours de NoĂ©, ainsi sera la prĂ©sence du Fils de l’homme ”, a prĂ©venu JĂ©sus. Qu’avaient de particulier “ les jours de NoĂ© ” ? Dieu avait rĂ©vĂ©lĂ© que le monde d’alors prendrait fin. Les mĂ©chants pĂ©riraient dans les eaux d’un dĂ©luge universel. NoĂ©, “ prĂ©dicateur de justice ”, s’est montrĂ© fidĂšle en transmettant le message divin Ă  ses contemporains Mat. 2437 ; 2 Pierre 25. Mais ces derniers “ mangeaient et buvaient, les hommes se mariaient et les femmes Ă©taient donnĂ©es en mariage, [...] et ils n’ont pas Ă©tĂ© attentifs jusqu’à ce que le dĂ©luge vienne et les emporte tous ”. JĂ©sus a donc averti ses disciples en ces termes “ Montrez-​vous prĂȘts, car c’est Ă  une heure que vous ne pensez pas que le Fils de l’homme vient. ” Mat. 2438, 39, 44. C’est Ă  NoĂ© qu’il nous faut ressembler, et non Ă  ses contemporains. Qu’est-​ce qui nous aidera Ă  nous tenir prĂȘts ? 13, 14. Tandis que nous attendons la venue du Fils de l’homme, de quoi devons-​nous nous souvenir en ce qui concerne JĂ©hovah ? 13 MĂȘme si le Fils de l’homme doit venir Ă  une heure que nous ne pensons pas ’, n’oublions pas que JĂ©hovah est le MaĂźtre du temps. Son calendrier ne dĂ©pend pas des Ă©vĂšnements mondiaux ni des projets des humains. Il peut dĂ©cider du moment oĂč se produiront les Ă©vĂšnements et de leur issue, de telle sorte que sa volontĂ© s’accomplisse. Lire Daniel 221. Ne lit-​on pas en Proverbes 211 “ Le cƓur d’un roi est comme des ruisseaux d’eau dans la main de JĂ©hovah. Il le dirige partout oĂč il prend plaisir Ă  le diriger. ” 14 JĂ©hovah est capable de maĂźtriser les Ă©vĂšnements afin d’accomplir son dessein au moment qu’il a prĂ©vu. Nombre de changements dĂ©cisifs survenus dans le monde ont conduit Ă  la rĂ©alisation de certaines prophĂ©ties, particuliĂšrement en ce qui concerne la prĂ©dication de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Songez Ă  la dissolution de l’Union soviĂ©tique et Ă  ses consĂ©quences. Qui aurait imaginĂ© qu’un tel bouleversement politique aurait lieu si rapidement ? GrĂące Ă  ce retournement de situation, la bonne nouvelle est aujourd’hui prĂȘchĂ©e dans beaucoup de pays oĂč notre Ɠuvre Ă©tait auparavant interdite. Faisons donc tout notre possible pour racheter le moment propice ’ et servir fidĂšlement le Dieu des temps et des Ă©poques ’. AYONS FOI EN JÉHOVAH, LE MAÎTRE DU TEMPS 15. Comment montrons-​nous que nous avons foi en JĂ©hovah lorsque des changements sont apportĂ©s en matiĂšre d’organisation ? 15 Il est indispensable d’avoir foi en JĂ©hovah, le MaĂźtre du temps, pour continuer Ă  prĂȘcher le Royaume en ces derniers jours. L’évolution de la situation mondiale peut nĂ©cessiter le recours Ă  de nouvelles mĂ©thodes pour faire des disciples. L’organisation de JĂ©hovah procĂšde alors parfois Ă  des changements pour les besoins de l’Ɠuvre de prĂ©dication. Nous montrons que nous avons foi dans le Dieu des temps et des Ă©poques ’ en acceptant de bon grĂ© ces changements et en le servant fidĂšlement sous la direction de son Fils, le “ chef de la congrĂ©gation ”. — Éph. 523. 16. Pourquoi pouvons-​nous avoir foi que JĂ©hovah nous fournira du secours au bon moment ? 16 JĂ©hovah souhaite que nous nous sentions libres de le prier Ă  tout instant, confiants qu’il nous fournira du “ secours au bon moment ”. HĂ©b. 416. N’est-​ce pas la preuve qu’il se soucie de chacun de nous Mat. 68 ; 1029-31 ? Nous montrons que nous avons foi en lui en sollicitant rĂ©guliĂšrement son aide, puis en agissant en conformitĂ© avec nos priĂšres et avec sa direction. En outre, nous n’oublions pas de prier pour nos compagnons chrĂ©tiens. 17, 18. a Quelle action JĂ©hovah entreprendra-​t-​il prochainement contre ses ennemis ? b Dans quel piĂšge ne devons-​nous pas tomber ? 17 En cette Ă©poque cruciale, il n’est pas question d’ hĂ©siter par manque de foi ’ ; il nous faut impĂ©rativement devenir puissants par la foi ’. Rom. 420. Les ennemis de Dieu — Satan et ceux qui se trouvent sous son influence — cherchent Ă  mettre un terme Ă  l’Ɠuvre que JĂ©sus a confiĂ©e Ă  ses disciples Mat. 2819, 20. Mais les attaques du Diable ne nous font pas perdre de vue que JĂ©hovah est “ un Dieu vivant, [...] un Sauveur de toutes sortes d’hommes, surtout des fidĂšles ”. Il “ sait dĂ©livrer de l’épreuve les hommes qui [lui] sont attachĂ©s ”. — 1 Tim. 410 ; 2 Pierre 29. 18 BientĂŽt, JĂ©hovah fera disparaĂźtre ce systĂšme de choses mauvais. Bien que nous ne sachions pas exactement quand et comment, nous savons que le Christ Ă©liminera les ennemis de Dieu au moment le plus appropriĂ© et que la souverainetĂ© divine sera justifiĂ©e. Ce serait donc une grave erreur que de ne pas discerner le caractĂšre unique des temps et des Ă©poques ’ que nous sommes en train de vivre ! Ne tombons jamais dans le piĂšge qui consiste Ă  penser que “ toutes choses demeurent exactement comme depuis le commencement de la crĂ©ation ”. — 1 Thess. 51 ; 2 Pierre 33, 4. RESTONS DANS L’ATTENTE 19, 20. Pourquoi devons-​nous rester dans l’attente de JĂ©hovah ? 19 Le dessein que JĂ©hovah a formĂ© Ă  l’origine prĂ©voyait que les humains disposent de l’éternitĂ© pour apprendre Ă  le connaĂźtre et dĂ©couvrir les Ɠuvres magnifiques qu’il a créées. EcclĂ©siaste 311 dĂ©clare “ Toute chose, il l’a faite belle en son temps. MĂȘme les temps indĂ©finis, il les a mis dans leur cƓur, pour que les humains ne dĂ©couvrent jamais l’Ɠuvre [qu’il] a faite du dĂ©but Ă  la fin. ” 20 Nous pouvons nous rĂ©jouir que JĂ©hovah n’ait pas modifiĂ© son dessein Mal. 36. “ Chez lui il n’y a pas de variation de la rotation de l’ombre. ” Jacq. 117. Son calendrier ne dĂ©pend pas des rĂ©volutions de la Terre ou de tout autre moyen utilisĂ© par les humains pour mesurer le temps. JĂ©hovah est le “ Roi Ă©ternel ”. 1 Tim. 117, note. Il nous faut par consĂ©quent “ rester dans l’attente du Dieu de [notre] salut ” et suivre cette exhortation du psalmiste “ Soyez courageux, et que votre cƓur soit fort, vous tous qui attendez JĂ©hovah ! ” — Mika 77 ; Ps. 3124. [Notes] [Illustration, page 19] Daniel avait foi que les prophĂ©ties divines se rĂ©aliseraient. [Illustration, page 21] Employez-​vous votre temps avec sagesse, Ă  faire la volontĂ© de JĂ©hovah ?

Dieu fait toute chose belle en son temps.» Ecclésiaste 3:11. 05 Aug 2022
PAROLES DE COHÉLET, FILS DE DAVID, ROI DE JÉRUSALEM. I VanitĂ© des vanitĂ©s, disait CohĂ©let ; vanitĂ© des vanitĂ©s ; tout est vanitĂ© ! Quel profit l’homme retire-t-il des peines qu’il se donne sous le soleil ? Une gĂ©nĂ©ration s’en va ; une gĂ©nĂ©ration lui succĂšde ; la terre cependant reste Ă  sa place. Le soleil se lĂšve ; le soleil se couche ; puis il regagne en hĂąte le point oĂč il doit se lever de nouveau. TantĂŽt soufflant vers le sud, ensuite passant au nord, le vent tourne, tourne sans cesse, et revient Ă©ternellement sur les cercles qu’il a dĂ©jĂ  tracĂ©s. Tous les fleuves se jettent dans la mer, et la mer ne regorge pas, et les fleuves reviennent au lieu d’oĂč ils coulent pour couler encore. Tout est difficile Ă  expliquer ; l’homme ne peut rendre compte de rien ; l’Ɠil ne se rassasie pas Ă  force de voir ; l’oreille ne se remplit pas Ă  force d’entendre. Ce qui a Ă©tĂ©, c’est ce qui sera ; ce qui est arrivĂ© arrivera encore. Rien de nouveau sous le soleil. Quand on vous dit de quelque chose Venez voir, c’est du neuf », n’en croyez rien ; la chose dont il s’agit a dĂ©jĂ  existĂ© dans les siĂšcles qui nous ont prĂ©cĂ©dĂ©s. Les hommes d’autrefois n’ont plus chez nous de mĂ©moire ; les hommes de l’avenir n’en laisseront pas davantage chez ceux qui viendront aprĂšs eux. II Moi, CohĂ©let, j’ai Ă©tĂ© roi sur IsraĂ«l, Ă  JĂ©rusalem. La premiĂšre application que je fis de mon esprit fut de rechercher et d’examiner avec soin tout ce qui se passe sous le soleil. J’arrivai bientĂŽt Ă  reconnaĂźtre que c’est la pire des occupations que Dieu ait donnĂ©es aux fils d’Adam pour s’y user. Ayant vu, en effet, toutes les choses qui se font sous le soleil, je n’y trouvai que vanitĂ© et pĂąture de vent. On ne peut redresser ce que Dieu crĂ©a courbe, Ni faire quelque chose avec ce qui n’est pas. Je me disais en moi-mĂȘme Me voilĂ  grand ; j’ai accumulĂ© plus de science qu’aucun de ceux qui ont vĂ©cu avant moi dans JĂ©rusalem ; mon intelligence a vu le fond de toute chose ; j’ai appliquĂ© mon esprit Ă  connaĂźtre la sagesse et Ă  la discerner de la folie. » J’appris bien vite que cela aussi est pĂąture de vent ; car Qui thĂ©saurise la sagesse ThĂ©saurise aussi la tristesse,Et trop de science entasserC’est mauvaise humeur amasser. III Alors je me dis Ă  moi-mĂȘme Voyons, essayons de la joie ; goĂ»tons le plaisir. » Je devais reconnaĂźtre que cela aussi est vanitĂ© ; car bientĂŽt Au rire je dis Folie !»Au plaisir Que me veux-tu ? » Je rĂ©solus, dis-je, en mon cƓur de demander au vin le bien-ĂȘtre de ma chair et, sans renoncer pour cela Ă  mes projets de sagesse, d’adhĂ©rer momentanĂ©ment Ă  la folie, jusqu’à ce que j’eusse dĂ©couvert ce qui vaut le mieux pour les fils d’Adam, entre tant d’occupations diverses auxquelles ils se livrent sous le soleil durant les jours de leur vie. Je fis de grandes Ɠuvres ; je me bĂątis des palais ; je me plantai des vignes ; je me construisis des jardins et des parcs ; j’y plantai des arbres fruitiers de toute sorte ; je fis creuser des rĂ©servoirs d’eau pour arroser mes bois de haute futaie ; j’achetai des esclaves des deux sexes ; si bien que le nombre des enfants de ma maison, de mes bƓufs et de mes brebis surpassa celui que personne eĂ»t jamais possĂ©dĂ© avant moi Ă  JĂ©rusalem. En mĂȘme temps, j’entassai dans mes trĂ©sors l’argent, l’or, l’épargne des rois et des provinces ; je me procurai des troupes de chanteurs et de chanteuses et toutes les dĂ©lices des fils d’Adam de quelque genre que ce fĂ»t. Ainsi je devins plus grand et j’amassai plus de bien que tous ceux qui avaient Ă©tĂ© avant moi Ă  JĂ©rusalem, sans que pour cela ma sagesse m’abandonnĂąt. Et je ne refusai Ă  mes yeux rien de ce qu’ils souhaitĂšrent, je n’interdis Ă  mon cƓur aucune joie. AprĂšs tout, me disais-je, je ne fais que jouir de ce que j’ai gagnĂ© par mon travail ; ces plaisirs sont la rĂ©compense des peines que je me suis donnĂ©es. » Puis, m’étant mis Ă  considĂ©rer les Ɠuvres de mes mains et les travaux auxquels je m’étais livrĂ©, je reconnus que tout est vanitĂ© et pĂąture de vent, que rien n’est profit solide sous le soleil. IV Je me pris alors Ă  Ă©tudier quelle diffĂ©rence il peut y avoir entre la sagesse d’une part, la folie et la sottise de l’autre. Car, me disais-je, quel homme venant aprĂšs un roi peut refaire les expĂ©riences qu’il a faites ? » Je crus d’abord que la supĂ©rioritĂ© de la sagesse sur la sottise est comme la supĂ©rioritĂ© de la lumiĂšre sur les tĂ©nĂšbres. Le sage a des yeux dans sa tĂȘte, Et le fou marche dans la nuit. Or bientĂŽt je vis qu’une mĂȘme fin est rĂ©servĂ©e Ă  tous les deux. Et je pensai en moi-mĂȘme Si la destinĂ©e qui m’attend est la mĂȘme que celle du fou, que me sert alors d’avoir travaillĂ© sans relĂąche Ă  augmenter ma sagesse ? » Et je dis en mon cƓur Encore une vanitĂ©. » Il n’y a pas plus de souvenir Ă©ternel pour le sage que pour le fou. Dans ce qui sera le passĂ© des jours Ă  venir, tout sera oubliĂ©. Comment se fait-il que le sage et le fou meurent de la mĂȘme maniĂšre ?... Ces rĂ©flexions me firent prendre la vie en haine ; j’eus de l’aversion pour tout ce qui se passe sous le soleil, voyant que tout est vanitĂ© et pĂąture de vent. Et je pris en dĂ©goĂ»t les travaux auxquels je m’étais livrĂ© sous le soleil, songeant qu’il faudrait en laisser le fruit Ă  l’homme qui me succĂ©dera. Or cet homme, qui sait s’il sera sage ou fou ? Et c’est cet homme-lĂ  qui sera le maĂźtre de tout ce que j’ai gagnĂ© par les travaux que j’ai menĂ©s Ă  fin avec tant de labeur et de sagesse sous le soleil ! Encore une fois, vanitĂ© ! Je me pris donc Ă  n’avoir que du dĂ©goĂ»t au cƓur pour tous les travaux auxquels je m’étais livrĂ© sous le soleil. VoilĂ  un homme dont la vie laborieuse a Ă©tĂ© un chef-d’Ɠuvre de sagesse, de savoir et de bonne fortune, eh bien, il laisse tout ce qu’il a gagnĂ©, sa juste part, Ă  quelqu’un qui n’y a Ă©tĂ© pour rien. Quelle vanitĂ© ! Quel abus ! car enfin que revient-il ainsi Ă  cet homme-lĂ  de toutes les peines et de tous les soucis qu’il s’est donnĂ©s sous le soleil ? Ses jours ont Ă©tĂ© pleins d’ennui ; l’inquiĂ©tude a Ă©tĂ© son Ă©tat habituel ; mĂȘme la nuit son esprit ne dormait pas. Ô vanitĂ© ! Ne vaut-il donc pas mieux pour l’homme, manger, boire, goĂ»ter Ă  son aise le plaisir conquis au prix de son travail ? J’arrivai mĂȘme Ă  penser que ce genre de bonheur nous vient de la main de Dieu. Si l’on mange, si l’on boit, n’est-ce pas grĂące Ă  lui ? Il donne Ă  celui qui lui plaĂźt sagesse, intelligence et joie ; Ă  celui qui encourt sa disgrĂące il assigne la besogne d’amasser, d’entasser des richesses qu’il donne ensuite Ă  celui qui lui plaĂźt. Donc, encore une fois VanitĂ© ! pĂąture de vent ! V Il y a temps pour tout, et chaque chose sous le ciel a son heure Temps de naĂźtre et temps de mourir, Temps de tuer, temps de guĂ©rir, Temps de planter, temps de dĂ©truire, Temps de bĂątir, temps d’arracher, Temps de gĂ©mir, temps de danser, Temps de pleurer et temps de d’assembler les blocs, temps de les disperser, Temps d’aimer les baisers et temps de les maudire, Temps de poursuivre un rĂȘve ou de se d’interdire, Temps d’aimer un objet, temps de le repousser. Temps oĂč l’on coud, oĂč l’on dĂ©chire, Temps oĂč l’on garde, oĂč l’on se tait, Temps oĂč l’on hait, oĂč l’on soupire, Temps de la guerre et temps de paix. Que reste-t-il donc Ă  l’homme, des peines qu’il a prises ? J’ai vu toutes les occupations que Dieu a donnĂ©es aux fils d’Adam pour qu’ils s’y abrutissent. Il a fait toute chose bonne Ă  son heure ; le monde, il le dĂ©roule devant les hommes, mais de façon que, d’un bout Ă  l’autre, ils ne puissent rien comprendre Ă  ses desseins. Donc, conclus-je alors, il n’y a qu’une seule chose bonne pour l’homme, c’est de se rĂ©jouir et de goĂ»ter le bonheur pendant qu’il vit. Oui, quand un homme mange, boit, jouit du bien-ĂȘtre acquis par son travail, cela est un don de Dieu. Je vis clairement que tout ce que Dieu a fait restera Ă©ternellement tel qu’il l’a fait. Rien n’y peut ĂȘtre ajoutĂ© ; on n’en saurait rien retrancher. Tout cela, Dieu l’a fait pour qu’on le craigne. Le passĂ© a existĂ© dans un passĂ© antĂ©rieur ; l’avenir a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© ; Dieu recherche, pour le faire ĂȘtre encore, ce qui semblait avoir fui pour jamais. VI J’ai vu une autre chose sous le soleil c’est le mĂ©chant assis au lieu oĂč se rendent les jugements et l’iniquitĂ© trĂŽnant sur le siĂšge de justice. Dieu, me suis-je dit d’abord, jugera le juste et le mĂ©chant ; car il a fixĂ© un temps Ă  toute chose. » Mais bientĂŽt j’ai reconnu que les enfants d’Adam ne sont pas aussi privilĂ©giĂ©s de Dieu qu’ils le paraissent et qu’ils n’ont en rĂ©alitĂ© aucune supĂ©rioritĂ© sur l’animal. Car la destinĂ©e des enfants d’Adam et celle des animaux sont une seule et mĂȘme chose. La mort des uns, c’est la mort des autres ; il n’y a qu’un mĂȘme souffle en tout ; la supĂ©rioritĂ© de l’homme sur l’animal n’existe pas ; tout est vanitĂ©. Tout va vers un mĂȘme lieu. Tout est venu de la poussiĂšre et tout retourne Ă  la poussiĂšre. Qui sait si, tandis que le souffle des enfants d’Adam monte en haut, le souffle de l’animal descend en bas, vers la terre ? Je me confirmai donc dans cette pensĂ©e qu’il n’y a pour l’homme qu’une seule chose vraiment bonne, c’est de jouir lui-mĂȘme du fruit de ses Ɠuvres ; c’est lĂ  son vrai lot en effet, aprĂšs sa mort, qui le ramĂšnera pour voir comment les choses se passeront ? VII Et je me remis Ă  observer, et je vis les actes d’oppression qui se passent sous le soleil. Partout des opprimĂ©s baignĂ©s de larmes, et personne pour les consoler ! Des gens suppliant qu’on les tire des mains de ceux qui les oppriment, et personne pour les dĂ©livrer Alors je fĂ©licitai les morts et je prĂ©fĂ©rai le sort de ceux qui ont disparu avant nous au sort des vivants dont l’existence s’est prolongĂ©e jusqu’à prĂ©sent. Plus heureux que les uns et que les autres me parurent ceux qui n’ont jamais existĂ©, puisqu’ils n’ont pas vu les choses qui se passent sous le soleil. Je compris que tout effort, tout succĂšs se rĂ©sume en jalousie, en dĂ©sir de surpasser son semblable. Encore une vanitĂ©, une pĂąture de vent ! L’insensĂ© se croise les mains Et vit de sa propre substance. Mieux vaut une poignĂ©e de bonheur calme que les deux mains pleines de labeur et de vains soucis. VIII Autre vanitĂ© que j’ai vue sous le soleil un homme seul, qui n’a personne pour lui succĂ©der[1], ni fils ni frĂšre, et il travaille tout de mĂȘme sans relĂąche, et son Ɠil ne se rassasie pas de voir affluer chez lui les richesses. Eh ! pour qui donc travaillĂ©-je, se dit-il parfois, et privĂ©-je mon Ăąme de tout plaisir ? » Encore une vanitĂ©, une triste chose ! Deux valent mieux qu’un ; car, quand deux sont associĂ©s, leur travail a sa rĂ©compense. Si l’un des deux tombe, l’autre le relĂšve ; mais malheur Ă  l’homme seul ! S’il tombe, il n’a pas de second pour le relever. Si deux sont couchĂ©s ensemble, ils ont chaud ; mais l’homme seul, comment se rechauffera-t-il ? Quand le brigand s’attaque au voyageur qui a un compagnon, tous deux se rĂ©unissent pour lui tenir tĂȘte. Le fil tressĂ© de trois brins ne se rompt pas vite. IX Mieux vaut un garçon pauvre et avisĂ© qu’un vieux roi absurde, qui ne sait plus se laisser Ă©clairer. Tel passe en un moment de la prison au trĂŽne ; Tel est nĂ© misĂ©rable en ses futurs Ă©tats. J’ai vu tout le monde s’empresser Ă  la suite du jeune hĂ©ritier qui doit succĂ©der au vieux roi. Infinis ont Ă©tĂ© les maux qu’on a soufferts dans le passĂ© ; mais, dans l’avenir, on n’aura pas plus Ă  se rĂ©jouir de celui-ci... Toujours vanitĂ© et pĂąture de vent! X Observe bien tes pas quand tu vas Ă  la maison de Dieu. Mieux vaut l’obĂ©issance Ă  la loi que les sacrifices des sots qui ne savent que faire le mal. RĂ©prime les empressements de ta bouche, et que ton cƓur ne se hĂąte pas de profĂ©rer des promesses en prĂ©sence de Dieu ; car Dieu est dans le ciel, et, toi, tu es sur la terre. Que tes paroles soient donc en petit nombre. Les songes, en effet, viennent Ă  tout propos, La voix du sot se perd en un flot de paroles. Quand tu as fait un vƓu Ă  Dieu, ne tarde pas Ă  l’accomplir ; Dieu n’aime pas les sots. Acquitte ce que tu as vouĂ© ; mieux vaut ne pas faire de vƓux que d’en faire et de ne pas les accomplir. Ne permets pas Ă  ta propre bouche de te constituer pĂ©cheur, et ne te mets pas en situation d’ĂȘtre obligĂ© de dire Ă  l’envoyĂ© des prĂȘtres C’était une erreur », de peur que Dieu ne s’irrite et qu’il n’anĂ©antisse l’Ɠuvre de tes mains. Tous ces songes n’aboutissent qu’à un tas de paroles vaines ; crains plutĂŽt Dieu ! XI Si tu vois dans la province le pauvre opprimĂ© et la rapine prendre la place de la justice et du jugement, ne t’en Ă©tonne pas ; c’est que les grands sont surveillĂ©s par des grands et qu’au-dessus d’eux il y a des grands encore. L’excellence de la terre se montre en tout ; le roi mĂȘme est soumis aux champs. Celui qui aime l’argent est insatiable d’argent ; celui qui aime l’opulence n’en goĂ»te pas toujours les fruits. Quelle vanitĂ© encore ! Quand s’augmente la fortune, se multiplient ceux qui la grugent et le propriĂ©taire n’en tire d’autre avantage que de voir la chose de ses yeux. Doux est le sommeil du laboureur, qu’il mange peu ou beaucoup, tandis que la satiĂ©tĂ© ne permet pas au riche de dormir. XII Il y a un travers bizarre que j’ai vu sous le soleil c’est la richesse qu’un possesseur jaloux garde soigneusement pour son hĂ©ritier. Que cette richesse vienne Ă  pĂ©rir par quelque accident et le fils qu’il a mis au monde a les mains vides. Quant Ă  lui, sorti nu du sein de sa mĂšre, il s’en va tel qu’il est venu, et il n’est pas une parcelle du fruit de son travail qu’il puisse emporter dans sa main. Oui, c’est lĂ  un travers bizarre. De la mĂȘme façon qu’il est venu, il s’en ira... Quel profit lui revient-il d’avoir travaillĂ© pour le vent ? Tous ses jours se sont passĂ©s sombres et tristes ; il a Ă©normĂ©ment peinĂ© ; sa vie n’a Ă©tĂ© qu’impatience. Mon avis est donc que le meilleur parti pour l’homme est de manger, de boire et de jouir du fruit des peines qu’il s’est donnĂ©es sous le soleil, durant le nombre de jours que Dieu lui a comptĂ©. VoilĂ  son vrai lot. Toutes les fois que Dieu accorde Ă  un homme des richesses, des trĂ©sors, et qu’il lui permet d’en goĂ»ter, d’en prendre sa part, de se rĂ©jouir du fruit de son travail, il faut regarder cela comme un don de Dieu. L’homme, en effet, cesse de penser Ă  la briĂšvetĂ© des jours de sa vie tout le temps que Dieu tient son cƓur en joie. XIII Encore un mal que j’ai vu sous le soleil et qui pĂšse lourdement sur l’humanitĂ©. C’est le cas d’un homme Ă  qui Dieu a donnĂ© richesse, trĂ©sors, honneurs, qui ne manque de rien de ce qu’il dĂ©sire, et Ă  qui Dieu ne permet pas de jouir de sa fortune, si bien qu’un Ă©tranger mange le tout Ă  sa place. VoilĂ  une vanitĂ© et un abus Ă©trange ! Quand mĂȘme un homme donnerait le jour Ă  cent fils et qu’il vĂ©cĂ»t des annĂ©es aussi nombreuses que l’on voudra, s’il ne goĂ»te aucun plaisir, et qu’aprĂšs sa mort il n’ait pas de sĂ©pulture, je dis que le sort de l’avorton vaut mieux que le sien. L’avorton est venu dans le vide, il s’en va dans les tĂ©nĂšbres ; son nom est recouvert Ă  jamais par la nuit ; il n’a pas vu le soleil. Mieux vaut son sort que celui de cet homme. Lors mĂȘme qu’on vivrait deux fois mille ans, si avec cela on ne jouit d’aucun plaisir, qu’est-ce que cela ? Toutes les choses n’aboutissent-elles pas au mĂȘme terme ? XIV L’homme ne travaille que pour sa bouche et n’arrive pas encore Ă  se rassasier. Quel avantage a le sage sur le fou ? Que revient-il Ă  l’homme modeste qui s’applique Ă  marcher avec sagesse devant les vivants ? Mieux vaut vivre Ă  sa guise que de s’extĂ©nuer. Trop de vertu est aussi une vanitĂ©, une pĂąture de vent. Tout ce qui existe est dĂ©terminĂ© avant d’exister; tel ĂȘtre a Ă©tĂ© prĂ©destinĂ© Ă  naĂźtre homme ; il ne pourra pas tenir tĂȘte Ă  plus fort que lui. XV Il y a une sagesse qui s’en va rĂ©pĂ©tant Ă  tout propos VanitĂ© !... quel profit pour l’homme ?... Qui sait ce qui est bon pour l’homme durant le petit nombre de jours qu’il passe parmi les vivants, jours frivoles qui fuient comme une ombre ?... Qui peut enseigner Ă  l’homme ce qui aprĂšs lui se passera sous le soleil ? » Mieux vaut un bon renom que l’huile parfumĂ©e ; Mieux vaut le dernier jour que le jour oĂč l’on naĂźt. Mieux vaut aller Ă  la maison des pleurs Qu’à la maison oĂč se donne la fĂȘte A tous la mĂȘme fin s’apprĂȘte; Vivants, rentrez donc en vos cƓurs. Mieux vaut le souci que le rire ;La tristesse du front est bonne pour le cƓur. Le sage toujours pense Ă  la maison de deuil; Le fou ne sait rĂȘver qu’à la maison de joie. Mieux vaut le ton grondeur du sage Que la chanson de l’insensĂ©. Les rires de l’écervelĂ© Ressemblent au bruit du feuillage Qui crĂ©pite sous le trĂ©pied. Eh bien, cela aussi est vanitĂ© ; L’oppression fait d’un sage un fou, Et perd le cƓur le plus vaut la fin que le commencement ; L’attente rĂ©ussit mieux que l’emportement. Ne sois donc pas prompt Ă  t’emporter ; car DĂ©pit, au sein des fous, Ă©lit son domicile. XVI Garde-toi de dire Comment se fait-il que les jours d’autrefois valaient mieux que ceux d’à prĂ©sent ? » Une pareille question n’est rien moins que sage. Sagesse vaut richesse pendant qu’on voit le soleil. L’abri que procure la sagesse vaut l’abri que donne l’argent, et la sagesse a un avantage, c’est qu’elle procure longue vie Ă  celui qui la possĂšde. ConsidĂšre l’Ɠuvre de Dieu ; Qui peut redresserCe qu’il a fait courbe ? Au jour du bonheur, sois en joie et, au jour du malheur, considĂšre que Dieu a fait le bien comme le mal ; jouis du prĂ©sent ; l’homme, en effet, une fois mort, ne trouvera rien aprĂšs lui. XVII J’ai vu tout arriver dans les jours de ma vaine existence. Tel juste pĂ©rit nonobstant sa justice ; et tel scĂ©lĂ©rat coule de longs jours nonobstant sa scĂ©lĂ©ratesse. Ne sois pas trop juste et n’affecte pas trop de sagesse, de peur d’ĂȘtre un niais. Ne sois pas non plus trop mĂ©chant, ne va pas jusqu’à la folie, de peur que tu ne meures avant le temps. La perfection c’est, tout en s’attachant Ă  un principe, de ne pas lĂącher le principe opposĂ© ; par la crainte de Dieu on sort de tous les embarras. La sagesse est pour le sage une force supĂ©rieure Ă  ce que sont dix capitaines pour une ville. Il n’y a pas d’homme juste sur la terre ; pas un seul qui fasse le bien et ne pĂšche pas. Laisse donc, sans les remarquer, bien des choses qui se disent. Par exemple, quand ton esclave profĂšre des malĂ©dictions contre toi, garde-toi d'entendre ; songe en toi-mĂȘme que souvent aussi il t’est arrivĂ© de profĂ©rer des malĂ©dictions contre les autres. J’ai examinĂ© tout cela en sage, me disant sans cesse Allons, plus de sagesse encore ! » Et voilĂ  que la sagesse est toujours restĂ©e loin de moi Qui peut saisir l’objet que le lointain dĂ©robe ? Qui peut toucher le fond de l’abĂźme sans fond ? XVIII Or, dans cette investigation universelle, dans cette recherche pour trouver ce qui est le parti le plus sage et le plus avisĂ©, dans cet examen qui fit passer devant mes yeux toutes les malices, toutes les insanitĂ©s, toutes les absurditĂ©s, toutes les folies, j’ai trouvĂ© quelque chose de plus amer que la mort c’est la femme dont le cƓur est un lac, un filet, et dont les mains sont des chaĂźnes. Celui qui plaĂźt Ă  Dieu se sauve d’elle ; le disgraciĂ© de Dieu s’y laisse prendre. Voyez, ceci est le rĂ©sultat de mon expĂ©rience, dit le CohĂ©let. En les prenant toutes une Ă  une, pour dresser la longue liste des choses que j’ai cherchĂ©es sans les avoir trouvĂ©es, je crois que j’ai bien trouvĂ© un homme sur mille ; mais une femme parmi toutes celles que j’ai connues, je n’en ai pas trouvĂ© une seule ! Tenez, voici ce que j’ai trouvĂ© c’est que Dieu a fait la nature humaine droite, et que ce sont les hommes qui inventent des roueries sans fin. » XIX Oh ! la belle chose qu’un sage ! Heureux qui sait le mot de tout !La sagesse d’un homme Ă©claire son visage, Tandis que l’insolent est bien prĂšs d’ĂȘtre un fou. Aie les yeux fixĂ©s sur la bouche du roi, pour lui obĂ©ir, comme si tu en avais prĂȘtĂ© le serment Ă  Dieu. Ne sors pas prĂ©cipitamment de sa prĂ©sence ; ne persiste pas avec lui dans des propos dĂ©sagrĂ©ables ; car il fait tout ce qu’il veut. Un mot d’un roi, c’est une force ; Qui peut lui dire Que fais-tu ? » Celui qui exĂ©cute bien l’ordre qu’il a reçu ne connaĂźtra pas la disgrĂące. Un esprit sage sait discerner le moment favorable et la maniĂšre de s’y prendre ; car, en toute chose, il y a le moment favorable et la maniĂšre de s’y prendre. Ce qui rend la condition de l’homme si mauvaise, c’est qu’il ignore ce qui doit arriver et que nul ne peut lui indiquer comment les choses se passeront. Personne n’a pouvoir sur le vent pour emprisonner le vent ; personne n’a pouvoir sur le jour de la mort, ni assurance de s’échapper le jour de la bataille. MĂȘme la richesse, Ă  ces moments-lĂ , ne sauve pas toujours son propriĂ©taire. XX J’ai vu tout cela et j’ai appliquĂ© ma pensĂ©e aux faits qui arrivent sous le soleil, dans un temps oĂč l’homme ne domine sur l’homme que pour lui faire du mal. Ainsi j’ai vu des enterrements de scĂ©lĂ©rats. Le convoi est en marche, s’éloigne en procession du lieu saint, et on entend faire l’éloge de ces misĂ©rables dans la ville oĂč ils ont commis leurs mĂ©faits. Encore une vanitĂ© ! C’est parce que prompte justice n’est pas faite du mal que les hommes sont enhardis Ă  pratiquer le mal. Tel pĂ©cheur qui a commis cent crimes arrive Ă  un Ăąge avancĂ©, et cependant on m’a enseignĂ© que le bonheur est rĂ©servĂ© Ă  ceux qui craignent Dieu, pour leur apprendre Ă  le craindre ; que le bonheur ne saurait ĂȘtre le partage du mĂ©chant ; que celui-ci ne vit pas longtemps ; que ses jours sont comme une ombre et cela parce qu’il ne craint pas Dieu. Est-il un renversement comparable Ă  celui-ci des justes qui sont traitĂ©s selon les Ɠuvres des mĂ©chants, des mĂ©chants qui sont traitĂ©s selon les Ɠuvres des justes ? Encore une vanitĂ© ! », me suis-je dit. Alors j’ai chantĂ© un hymne Ă  la joie, puisqu’il n’y a rien de bon pour l’homme sous le soleil que de manger, de boire, de se rĂ©jouir, et que c’est lĂ  tout ce qui lui reste des travaux auxquels il s’est livrĂ© durant les jours de vie que Dieu lui a donnĂ©s sous le soleil. Cherchant la vĂ©ritĂ©, poursuivant ma tentative de savoir tout ce qui se passe sur la terre, je vis ainsi les Ɠuvres de Dieu passer sous mon regard et je reconnus que l’homme, quand mĂȘme jour et nuit il refuserait le sommeil Ă  ses yeux, ne saurait arriver Ă  la comprĂ©hension de ce qui arrive sous le soleil. Non, quelque effort, quelque recherche qu’il fasse, il n’y arrivera jamais, et tel savant qui prĂ©tend en savoir quelque chose en rĂ©alitĂ© n’y comprend rien. XXI J'ai donc rĂ©flĂ©chi Ă  tout cela, et le fruit de mes rĂ©flexions a Ă©tĂ© que le sort des justes et des sages, comme celui de tout le monde, est, quoi qu’ils fassent, dans la main de Dieu. Amour et haine sont Ă©galement frivoles. L’homme ne sait rien ; tout ce qui le touche est vanitĂ©. Il n’y a, en effet, qu’une mĂȘme destinĂ©e pour tous, pour le juste comme pour le mĂ©chant, pour l’homme vertueux comme pour l’impie, pour celui qui est pur comme pour celui qui est souillĂ©, pour celui qui sacrifie comme pour celui qui ne sacrifie pas. Le meilleur des hommes est traitĂ© comme le pĂ©cheur, le parjure comme celui qui respecte le serment. VoilĂ  le plus grand mal qu’il y ait sous le soleil, c’est qu’il n’y ait qu’une mĂȘme destinĂ©e pour tous. VoilĂ  pourquoi l’ñme des enfants d’Adam est pleine de mĂ©chancetĂ©. La folie habite leur cƓur pendant leur vie ; aprĂšs cela, ils s’en vont chez les morts. Or cela vaut-il mieux ? Non. Les vivants au moins ont l’espoir. Un chien vivant vaut mieux qu’un lion mort. Les vivants savent qu’ils mourront tandis que les morts ne savent rien. Pour eux, plus de rĂ©compense, car leur mĂ©moire est oubliĂ©e. Leurs amours, leurs haines, leurs rivalitĂ©s ont pĂ©ri depuis longtemps, et il n’y a plus dĂ©sormais de part pour eux en tout ce qui se fait sous le soleil. Or sus donc ! mange ton pain en liesse, bois ton vin en bonne humeur, puisque Dieu a fait prospĂ©rer tes affaires. Que toujours tes habits soient blancs, que les parfums ne cessent de couler sur ta tĂȘte. Savoure la vie avec la femme que tu aimes, tous les jours de ce court passage que Dieu t’a donnĂ© d’accomplir sous le soleil, tous les jours, dis-je, de ta frivole existence ; car voilĂ  ton vrai lot, le prix des peines que tu t’es donnĂ©es sous le soleil. Toute affaire qui se prĂ©sente Ă  la portĂ©e de ta main, fais-la vite ; car il n’y aura ni activitĂ©, ni pensĂ©e, ni savoir, ni sagesse dans le scheol vers lequel se dirigent tous tes pas. XXII J’ai vu encore sous le soleil que, quand il s’agit de course, on ne s’adresse pas au meilleur coureur ; que, quand il s’agit de guerre, on ne fait point appel aux braves ; que le pain n’est pas pour les sages, ni la richesse pour les intelligents, ni la faveur pour ceux qui savent. Les circonstances et le hasard rĂšglent tout et l’homme ne connaĂźt pas plus l’heure de sa destinĂ©e que les poissons pris dans les rets et les oiseaux pris au piĂšge. Comme eux, les fils d’Adam sont engagĂ©s dans les filets pour l’heure fatale qui tombe sur eux Ă  l’improviste. Voici un exemple de sagesse que j’ai vu sous le soleil, et qui m’a paru frappant. Il y avait une petite ville qui comptait trĂšs peu d’habitants ; un roi puissant marcha contre elle, l’assiĂ©gea et bĂątit autour d’elle de grandes contrevallations. Or il se trouva dans cette ville un pauvre homme sage, et il fit si bien qu’il dĂ©livra la ville par sa sagesse. Et maintenant personne ne se souvient de ce pauvre homme. Et je fis deux rĂ©flexions Mieux vaut sagesse Que sagesse du pauvre est vite mĂ©prisĂ©e ; A ses conseils toute oreille est fermĂ©e. XXIII La voix du sage, Ă©coutĂ©e en silence,Vaut mieux que les clameurs du roi des Ă©tourdis. La sagesse vaut mieux que les engins de guerre ; d’un autre cĂŽtĂ© un seul pĂ©cheur suffit pour annuler beaucoup de bien. Une mouche morte gĂąte tout un vase de parfums ; de mĂȘme tout le prix de la sagesse et de la gloire est dĂ©truit par un peu de folie. A droite est le cƓur du sage ;A gauche est le cƓur du sot. Rien qu’à voir le sot faire un pas sur la route, on voit que la tĂȘte lui fait dĂ©faut ; par sa seule dĂ©marche il dit Ă  tout le monde Je suis un sot. » Il faut savoir se tenir. Si la colĂšre du souverain s’allume contre toi, ne quitte pas trop vite ta place ; car, si on se lĂšve trop vite, on donne lieu de croire qu’on a commis de grands mĂ©faits. XXIV Il y a un abus que j’ai vu sous le soleil et dont les autoritĂ©s sont la cause ; c’est quand les gens de rien sont placĂ©s en haut, et que les grands, les notables sont assis en bas. J’ai vu les valets Ă  cheval et les princes marcher Ă  terre comme des valets. On aura les consĂ©quences. Celui qui creuse une fosse y tombe ; celui qui dĂ©molit une muraille, le serpent le mord. Celui qui taille les pierres est atteint par les Ă©clats ; celui qui fend du bois en reçoit toujours quelque blessure. Un fer Ă©moussĂ©, dont on n’a pas affilĂ© le tranchant, est une force encore ; ainsi la sagesse finit par l’emporter. Quand le serpent mord celui qui le charme, quel beau profit pour le charmeur ! La parole du sage est de grĂące remplie, Et les lĂšvres du sot sont causes de sa mort. Il dĂ©bute par l’ineptie ; il finit par la plus triste insanitĂ©. Le niais multiplie les paroles. L’homme ne sait pas ce qui a Ă©tĂ© avant lui ; qui donc lui rĂ©vĂ©lerait ce qui aura lieu aprĂšs lui ? Bien sot qui prend pour lui le travail fatigant et n’a pas l’idĂ©e de venir Ă  la ville. XXV Malheur Ă  toi, pays qui as pour roi un esclave et dont les princes sont Ă  table dĂšs le matin ! Heureux pays, au contraire, qui as pour roi un fils d’homme libre et dont les princes mangent Ă  l’heure convenable, pour rĂ©parer leurs forces, non par sensualitĂ©. Le plancher s’effondre bien viteSur la tĂȘte des nonchalants ;Et la maison fait eau par suite Des bras balants. MisĂ©rables, qui se font un jeu du pain et du vin, faits pour rĂ©jouir honnĂȘtement la vie... L’argent couvre tout... Sous un tel gouvernement, il faut se dĂ©fier. MĂȘme quand tu es seul avec toi-mĂȘme, ne maugrĂ©e pas contre le roi ; au fond de ta chambre Ă  coucher, ne dis pas un mot contre l'homme puissant ; car l’oiseau du ciel pourrait saisir tes paroles et les faire voyager ; la gent ailĂ©e pourrait rapporter ce que tu as dit. XXVI Lance hardiment ta fortune en haute mer ; avec le temps, tu la retrouveras agrandie. Fais-en sept parts et mĂȘme huit ; car tu ne sais pas quel malheur peut tomber sur la terre. Quand le ciel se charge de nuages, c’est qu’une averse va tomber ; quand l’arbre se couche au midi ou au nord, l’endroit oĂč il tombe, c’est l’endroit oĂč il reste. Qui sur le vent trop dĂ©libĂšrePerd le moment d’ensemencer ; Qui toujours le ciel considĂšre Manque l’heure de moissonner. De mĂȘme que tu ignores la route que suit le souffle de vie pour arriver aux os de l’embryon dans le sein de la femme enceinte ; de mĂȘme que tu ne sais rien de la façon dont Dieu fait ce qu’il fait. SĂšme le matin, et le soir ne laisse pas reposer ta main ; car tu ne sais pas si c’est la semaille du matin ou celle du soir qui doit rĂ©ussir, ou si toutes les deux sont Ă©galement bonnes. TrĂšs douce est la lumiĂšre ;Rien n’est bon pour les yeux comme voir le soleil. Si un homme vit de nombreuses annĂ©es, toujours en joie, qu’il n’oublie pas que les jours sombres viendront et seront plus nombreux que les jours Ă©coulĂ©s. Tout est vanitĂ©. XXVII RĂ©jouis-toi, jeune homme, durant ta jeunesse, et amuse-toi dans les jours de ton adolescence ; marche dans les voies de ton caprice et selon ce qui te semble agrĂ©able ; mais sache que Dieu te demandera compte de tout cela. Écarte le souci de ton cƓur, Ă©pargne toute fatigue Ă  ta chair ; hĂąte-toi, car la jeunesse et la fraĂźcheur passent vite. Souviens-toi de ton crĂ©ateur aux jours de ta jeunesse, avant que viennent les jours du mal et qu’approchent les annĂ©es dont tu diras Rien ne m’y plaĂźt. » Avant que s’obscurcissent le soleil et la lumiĂšre, la lune et les Ă©toiles, et que les nuages remontent aussitĂŽt aprĂšs l’ondĂ©e ; Quand trĂ©buchent les sentinelles Debout sur le seuil du logis ; Quand se voilent les demoiselles Qui regardent par les treillis ; Quand des forts les roideurs flĂ©chissent ; Quand les servantes du moulin, En nombre insuffisant, mollissent Et cessent de broyer le grain ;Quand, chaque jour, on voit se fermer quelque porte, Du cĂŽtĂ© du bazar, entre le monde et soi ;Quand, des bruits du dehors, le vent ne vous apporte Que le cri de la meule et son grincement froid ; Quand du petit oiseau les chansons matinales Dissipent un sommeil venu tardivement ; Quand aux accords charmants des notes virginales SuccĂšde le repos du dĂ©senchantement ; Quand on craint les moindres montĂ©es, Que tout dans le chemin fait peur,Que pour la sauterelle on n’a que des nausĂ©es, Que l’amande est trop dure Ă  des dents Ă©brĂ©chĂ©es Et la cĂąpre impuissante Ă  rendre la vigueur Signe Ă©vident que dĂ©jĂ  l’on s’engageDans le chemin qui mĂšne au manoir Ă©ternel, Et que, dans le bazar, les pleureuses Ă  gage BientĂŽt vont commencer leur pas processionnel ; Avant que se rompe le cordon d’argent et que se brise l’ampoule d’or, que le seau se disloque sur la fontaine, que la poulie roule dans la citerne et que la poussiĂšre, faisant retour Ă  la terre, redevienne ce qu’elle Ă©tait d’abord, tandis que le souffle remontera vers Dieu qui l’a donnĂ©. VanitĂ© des vanitĂ©s, disait le CohĂ©let ; tout est vanitĂ©. Et, comme CohĂ©let possĂ©dait, outre cela, des trĂ©sors de sagesse, il continua d’enseigner le peuple ; il pesa, il scruta, il composa encore beaucoup de proverbes. CohĂ©let rechercha les paroles charmantes ; En maĂźtre il Ă©crivit les maximes du vrai. ↑ L'auteur se dĂ©signe lui-mĂȘme Ă  mots couverts.
Lesbelles choses de Dieu (EcclĂ©siaste 3:11) 1. En son temps, Dieu a fait. Les choses avec beautĂ©: Manger, boire et Ɠuvrer, Il nous faut l’apprĂ©cier. Les temps indĂ©finis, Dans nos cƓurs il a mis, Pour que la vie sans fin. Soit un espoir certain. 2. Le grand dessein de Dieu. Pour l’homme est merveilleux: Sans fin sera sa vie. Dans un
TopChrĂ©tien TopMusic Chant En son temps DPS271 [V1] En son temps, en son temps Ce que Dieu fait est parfait En son temps [V2] Seigneur JĂ©sus, je te prie Montre-moi que dans ma vie Tu fais tout ce que tu dis En son temps [V3] En ton temps, en ton temps Ce que tu fais est parfait En ton temps [V4] Seigneur, prends toute ma vie Qu'elle soit dĂšs aujourd'hui Pour toi une mĂ©lodie En ton temps Note importante Ces fichiers sont Ă  utiliser uniquement dans le cadre privĂ©. Pour tout usage public Ă©glise / organisation / Ă©vĂ©nement / groupe, merci de bien vouloir vous rapprocher de la LTC pour le paiement des droits des chants gĂ©rĂ©s par la LTC inclut l’ensemble des Ɠuvres des recueils connus et bien d’autres, et vous rapprocher des auteurs directement pour les autres. Souscrire Ă  une licence LTC Contacter la LTC sur contact Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous !
LouezDieu, tous les peuples ! «La priĂšre de louange, toute dĂ©sintĂ©ressĂ©e, se porte vers Dieu. Elle le chante pour lui, elle lui rend gloire, au-delĂ  de ce qu’il fait, parce qu’il est
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